E-voucher /office du Niger : A la recherche d’une solution plus partagée

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L’analphabétisme, la non disponibilité du téléphone, l’instabilité des réseaux et les contraintes du calendrier agricole ont milité pour la suspension de la distribution digitalisée de l’engrais à l’office du Niger la derniere  campagne . Introduit au Mali dans le cadre du projet WAAPP financé par la Banque Mondiale qui en a même fait une conditionnalité de l’appui budgétaire sectoriel, E-VOUCHER est un système électronique de gestion de la distribution des engrais aux exploitants agricoles. Ce nouveau mécanisme qui vise, selon le gouvernement et les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à lutter efficacement contre les malversations dans la distribution des engrais.

Dans la pratique la révolution numérique a buté sur beaucoup de contraintes avec comme  conséquences le retard dans la distribution des intrants.

Face au cri de detresse des usagers, le gouvernement a pris la sage décision de d’ajourner l’application du système .

En vue de la reprise  le nouveau PDG veut ratisser large au moyen d’une etude plus approfondie sur la question.Cette etude permettra de connairtre les dificultés et contrintes d’une part  et d’autre de proposer des solutions les partageés possibles.

Société : 8 mars inclusif à Konodimini

La commune de Konodimini a abrité les festivités du 08 Mars, journée internationale de la femme sous la présidence du Sous -Préfet Central de Ségou. Organisé par le projet INCLUSIF, l’évènement avait pour objectif d’informer et de sensibiliser les acteurs du projet sur l’importance d’une prise en compte de l’ÉFH et du renforcement du pouvoir d’action des femmes dans leur résilience face aux changements climatiques dans les activités portées par les bénéficiaires du projet.Le Projet INCLUSIF dont l’aspect genre est transversal dans sa mise en œuvre, a profité pour apporter sa modeste contribution en délocalisant l’évènement dans une commune rurale à travers une journée d’information et de sensibilisation sur la participation de la femme et d’autres personnes vulnérables aux activités du projet en général et spécifiquement sur le genre et le changement climatique.

Deux   communications ont meublé la journée : La première a porté sur l’équité Homme Femme et ses différentes interprétations. La seconde concernait l’impact du changement climatique sur le quotidien des femmes et les opportunité d’adaptions et de résilience. En plus le public à majorité féminin a eu droit à des sketchs sur les mêmes thèmes. Leclou de la fête qui a connu un éclat particulier avec le folklore local a été le concours entre les cinq associations féminines partenaires. Au total cinq prix ont été distribués et comprennent des Marmites, des Passoirs, desBrouettes, des Sceaux en plastique,des Grandes Louches en fer, des Bassines avec couvercle   en plastique lourd, des Baignoires, desDaba, des Arrosoirs, des Pelles et des Râteaux

Rappelons que le projet de financement inclusif des filières agricoles (Projet INCLUSIF) a une durée de six (06) ans (2019 à 2024). Il vise à « promouvoir une transformation durable des filières agricoles en améliorant l’inclusion financière et le partenariat économique entre acteurs depuis les groupes démunis, y compris les femmes et les jeunes, et leurs organisations, jusqu’aux petites et moyennes entreprises agricoles et agro-alimentaires ».IL s’agira d’accroître l’inclusion financière des petits producteurs et des Petites et moyennes entreprises (PME) agro-alimentaires au Mali

Les attendus de ce projet seront constitués de services et produits financiers diversifiés, pérennes et inclusifs en faveur d’un grand nombre de petits producteurs, y compris les femmes et les jeunes, et de PME d’une part et d’autre du développement de partenariats profitables et durables entre les Organisations de producteurs (OP) et les PME.

La cible du projet est estimée à440 000 bénéficiaires ruraux directs issus des groupes démunis, des exploitations familiales rurales des organisations professionnelles (coopératives, unions, fédérations) et des entreprises du secteur privé agricole.L’approche sera favorable aux femmes et aux jeunes (18 à 40 ans) des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti et son financement s’élève à près de cinquante milliards de francs CFA

Moc

 

 

 

 

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