Développement rural : Lancement des nouveaux villages agricoles à l’Office du Niger

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Le ministre de l’agriculture M.Kassoum Denon et son homologue de l’économie et des finances ont procédé le 2 décembre dernier. au lancement du projet Nouveaux  village agricole (NVA) dans la zone de Mbewani  à l’office du Niger. Il s’agissait de matérialiser la volonté politique du chef de l’Etat, volonté politique qui veut ériger le Mali en puissance agricole.

Le projet dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le ministère de l’agriculture qui déléguera ses charges à l’Office du Niger porte sur la réalisation d’entité géographique abritant des aménagements hydro agricoles où se développeront des filières agricoles .  En fait les  NVA sont des espaces qui abritent les aménagements pouvant satisfaire au besoin des sous secteurs de l’Agriculture, l’Elevage, la Pêche, la Foresterie et la transformation de ces produits. Des habitats répondant aux normes hygiéniques y seront réalisés pour accueillir des jeunes des deux sexes en quête d’emploi. Ils seront des agents économiques affirmés par l’exploitation des terres aménagées qui leur seront affectées de façon sécurisée. Aussi les Nouveau Village Agricole (NVA) seront dotés en services sociaux de base (adduction d’eau potable, structure sanitaire, éducative et lieu de culte) et d’équipement marchand sans oublier les unités de transformations de produits agricoles pour compléter les différentes étapes de la filière.

La réalisation de ces NVA s’appuie sur le potentiel national en terme d’eau de surface et souterraine. Elle est dictée aussi par une croissance démographique et surtout par la jeunesse de la population confrontée au chômage et à la pauvreté.

La mise en route du projet permettra de conforter la place de l’agriculture dans la création des richesses et de l’emploi et constitue des réponses idoines aux défis majeurs de notre agriculture.

En d’autres termes, la création des NVA modernisera tout le système de production agricole par une maitrise de l’eau, la promotion des variétés adaptées, le développement de l’agro industrie et une meilleure gestion des risques.

Les NVA profiteront des opportunités offertes par la nature entre (potentiel aménageable, d’un marché florissant dans la sous région qui garantissent une rentabilité pour des investissements agricoles).

Rappelons que le secteur agricole occupe près de 78% de la population active et contribue à plus de 41% au produit national brut. Le développement durable du Mali ne saurait se faire en ignorant une telle constante. C’est pourquoi les plus hautes autorités de la République ont choisi l’Agriculture comme moteur de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté. Cette option politique se traduit par un certain nombre de projets et programmes structurants  au nombre desquels la création de Nouveau Village Agricole (NVA).

Mécanisation agricole a l’office du Niger

Des technologies accessibles et adaptées

En marge du lancement des NVA, le ministre et sa délégation ont été témoins des tests de démonstration avec les moissonneuses batteuses acquises dans le cadre du PAPAM.

Le rythme soutenu des extensions à l’Office du Niger à partir des années 97 a crée un besoin en terme de force de travail, besoin qui n’a pas été satisfait En fait, l’extension des superficies avec ses besoins en main d’œuvre contraste avec la fuite des bras valides vers les nouveaux horizons. Conséquence, nous assistons à un enchérissement  des charges d’exploitation suite à  l’insuffisance de main d’œuvre  qui a finit par s’imposer comme contrainte majeure au développement de la riziculture paysanne. En réponse à cette réalité, l’Office a engagé et obtenu auprès de ses partenaires un vaste programme de mécanisation de la production avec des outillages adaptés et accessibles.

Après la repiqueuse mécanisée et le semoir philippin, l’Office vient de lancer la moissonneuse batteuse et une faucheuse mécanique. La première c’est-à-dire la moissonneuse batteuse montée sur chenille et propulsée  par les mêmes moteurs utilisés par les  motoculteurs, assure le fauchage, le battage et la mise en sac simultanément. Elle a besoin d’un conducteur, d’un ouvrier qui gère les sacs de paddy. L’usage des chenilles et d’un moteur très vulgarisé dans la zone font de cette machine un outil apprécié. Pour la faucheuse mécanique, elle est tenue par un homme (voir photo) qui la dirige selon sa volonté. Alimentée par un moteur qui transmet sa force de travail à une scie circulaire au moyen d’un arbre de transmission, la machine permet à elle seule d’accomplir le rendement des dix hommes jour.

Les tests qui ont eu lieu en présence des ministres de l’Agriculture, de l’Economie et de Finances ont soulevé des grands espoirs chez les visiteurs qui y trouvent le moyen de se soustraire aux contraintes sinon aux abus d’une main d’œuvre très onéreuse en période de pointe   avec à la clé un service insatisfaisant.

Les chercheurs se logent…….. Décemment ……

Le ministre de l’Agriculture  a procédé  en décembre dernier au lancement du projet de construction de la maison des hôtes de Niono pour le compte de la recherche. L’objectif du projet est de doter les chercheurs de cadre de vie décent. L’ouvrage sera bâtit sur 4737,84m2  et coutera  1.998 763 450 f CFA HT   pour un délai de réalisation de dix mois.

La Rédaction

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