L’ouverture solennelle de la vanne a regroupé autour du ministre les principaux responsables de l’Office du Niger, de la chambre régionale d’agriculture, le représentant de la Banque Mondiale, les autorités locales et une foule des grands jours.
Pour rappel, l’aménagement de 2200 ha en maîtrise totale dans le casier de Sabalibougou est financé grâce au concours de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet d’Accroissement de la Productivité Agricole du Mali (PAPAM). Il se chiffre à 5 milliard 442 million 400 mille 6 cent 50 dont 365 millions pour le maître d’œuvre pour une durée de 11 mois à compter de juin 2014.
A l’exécution, les travaux ont rencontré quelques contraintes en témoignent les légers retards constatés à la date du 23 avril 2015 où les taux d’exécution oscillaient entre 74 et 76% pour un délai consommé de 92%. Mais la détermination du ministre et de l’entreprise COVEC-MALI ont renversé cette tendance et l’eau d’irrigation était là à l’échéance du 23 mai 2015, délai que beaucoup croyait difficilement tenable il y a juste un mois.
La réalisation de ce casier permettra d’installer plus de 588 familles agricoles concourant ainsi à la création de la richesse et à la résorption de la pauvreté. De même, elle contribuera à l’atteinte des objectifs de production de l’Office du Niger en fournissant 12800 tonnes de paddy et 420 tonnes de produits maraichers. C’est ce qu’à laisser comprendre M. Sékou COULIBALY le représentant des bénéficiaires qui a pris l’engagement au nom de ses pairs de mériter la confiance et l’appui des autorités en respectant les lois de pratiques culturales pour un meilleur rendement.
A sa suite, le Président de la Chambre Régionale d’Agriculture de Ségou représentant le Président de l’APCAM, El hadj Kola DIALLO s’est dit réconforter par la mise en valeur de ces terres. Il a particulièrement remercié le ministre pour avoir mis les bouchers doubles pour le respect des délais. Ensuite, il a sollicité du gouvernement l’accompagnement de ces producteurs qui viennent de s’installer pour la première fois en leur dotant d’intrants et du matériel agricole. Doléances pour lesquelles le ministre TRETA a donné des assurances en faisant allusion à plus de 600 millions de franc CFA que le projet a prévu pour ce volet.
Par ailleurs, le ministre s’est engagé à accompagner l’Office du Niger dans le processus d’installation des nouveaux producteurs afin de minimiser les frustrations qui pourront émerger çà et là.
- Aboubacar TOURE dit Bou qui a pris le relais du ministre a rappelé les sacrifices consentis par le Président de la République pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des masses paysannes. Notamment le rehaussement à 15% de la part de l’agriculture dans le budget national, le rabattement du prix de l’engrais, la mise en place du fonds national d’appui à l’agriculture sans oublier les mesures de sécurisation du domaine foncier agricole. M. TOURE n’a pas manqué d’exhorter les paysans à s’inscrire dans le sens de la vision du Président de la République SEM Ibrahim Boubacar KEITA de faire du Mali une puissance agricole par la modernisation de son agriculture.
Aménagement de 100 000 ha dans le Mema
Une voie sure de la souveraineté alimentaire du Mali
« La Chine veut aider le Mali à retrouver sa dignité.… » s’exclame le vieux conducteur des travaux agricoles qui pense que le Mali retrouvera sa dignité en s’auto-suffir au plan alimentaire et en exportant ses excédents. La meilleure voie, poursuit-il, vient de l’aménagement du potentiel de terres arables que regorgent le delta du Niger. Nombre de maliens pensent comme lui et se réjouissent de la nouvelle relative à la volonté des chinois d’aménager 100 000 ha dans le système hydraulique du Mema en zone office du Niger.
Le projet au-delà de son envergure (presque l’équivalent des superficies aménagées par l’Office du Niger de 1932 à nos jours) est perçu comme une revanche sur l’histoire. En effet, il remet en selle l’espoir de tout un peuple de voir ces bonnes terres mises en valeur après une première tentative infructueuse des années 90 où il était question de mettre en valeur 200 000 ha environ dans le Mema-Farmake avec l’appui de la défunte union soviétique.
D’un montant de près de 880 millions de dollar des Etats Unis et pour un délai d’exécution de 72 mois, les travaux seront réalisés par l’entreprise China Gezhouba Group Company Limited (CGGC).
De cette entreprise, il est attendu la réalisation des études de faisabilité d’Avant-Projet Détaillé, des études d’impact environnementales et sociales. Les travaux corporels portent sur le débroussaillage et le dessouchage, le planage, la réalisation d’un canal principal de 129 km, les canaux d’irrigation et les ouvrages nécessaires, le système de drainage et enfin le reboisement compensatoire.
Le contrôle des travaux sera assuré par un bureau indépendant dont les prestations seront prises en charges par le maître d’ouvrage c’est-à-dire le Mali.
M KEITA
Le Maroc a démontrer que l’agriculture est la mère de tous
Il faut donc apprécier la compétence et la volonté du ministre Treta qui est vraiment dans son domaine. Certainement le secteur agricole c’est le secteur le plus viable pour le développement de notre pays et je pense que les maliens doivent être heureux que le Président IBK voit déjà cela et essaye d’y faire quelque chose. Avec une potentialité de 11 million des tonnes de produits agricoles, au lieu de se focaliser sur les ressources minières (or, pétrole, métaux) qui sont presque des commodités maudits, les maliens doivent songer à développer leurs capacités de production agricole. Il faut fermer toutes les mines et laisser nos terres tranquilles!
Le Mali a une terre immense dont si jamais des pays comme le Sénégal, Ghana, Benin, ou même le Burkina avaient on aurait vu un miracle agricole en Afrique…car ces pays-là, vu leur sérieux, seraient en train de fournir toute l’Afrique de l’Ouest en Riz…sans aucun doute. Or au Mali remplis de mediocres politiciens et de maires voleurs des terres et le reste de « deputes » sans cerveaux, on n’arrive pas encore a comprendre la valeur de ce que l’on a en terre. Quel gachis!
Comment peut-on expliquer que le Mali traine encore en prduction agricole par rapport a des pays comme le Burkina et le Benin?
En termes de terres arables:
Le Mali = 90 000 km2
Le Faso = 56 000 km2
Le Benin = 27 000 km2
En termes de ressource de l’eau renouvelable:
Le Mali = 105 km Cu
Le Faso = 13 km Cu
Le Benin = 27 km Cu
Estimation des cotons produits en 2014:
Le Mali = 600 000 MT
Le Faso = 750 000 MT
Le Benin = 350 000 MT
Voilà ce que le Burkina et le Benin pourraient produire en coton 2014 s’ils avaient la même terre et les mêmes ressources d’eau que le Mali:
Le BURKINA FASO = 210 000 MT
Le Benin = 185 000 MT
Comment le Burkina fait?…. 😯 Mais quel genie du Faso! ❗ ❗
Quelle faillite pour le Mali! 🙄 😈
Et cest sans compter l’ avantages que cest ici qu’on produit les engrais a travers Toguna Industries qui vend aussi a ces pays.
CORRECTIONS:
Voilà ce que le Burkina et le Benin pourraient produire en coton en 2014 s’ils avaient la même terre et les mêmes ressources d’eau que le Mali:
Le BURKINA FASO = 2 ,100 000 Tonnes
Le Benin = 1, 850 000 Tonnes
Il faut donc apprécier la compétence et la volonté du ministre Treta qui est vraiment dans son domaine. Certainement le secteur agricole c’est le secteur le plus viable pour le développement de notre pays et je pense que les maliens doivent être heureux que le Président IBK voit déjà cela et essaye d’y faire quelque chose. Avec une potentialité de 11 million des tonnes de produits agricoles, au lieu de se focaliser sur les ressources minières (or, pétrole, métaux) qui sont presque des commodités maudits, les maliens doivent songer à développer leurs capacités de production agricole. Il faut fermer toutes les mines et laisser nos terres tranquilles!
Le Mali a une terre immense dont si jamais des pays comme le Sénégal, Ghana, Benin, ou même le Burkina avaient on aurait vu un miracle agricole en Afrique…car ces pays-là, vu leur sérieux, seraient en train de fournir toute l’Afrique de l’Ouest en Riz…sans aucun doute. Or au Mali remplis de mediocres politiciens et de maires voleurs des terres et le reste de “deputes” sans cerveaux, on n’arrive pas encore a comprendre la valeur de ce que l’on a en terre. Quel gachis!
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