La salle de conférence de la Direction Générale de l’Office du Niger sert de cadre, depuis ce matin mardi 17 juillet 2018, à la 42ème session ordinaire de son Conseil d’Administration. Cette session est présidée par le Dr Mamadou M’Barré COULIBALY Président Directeur Général de ladite structure. Dans son intervention devant les membres du Conseil, le PDG de l’Office du Niger a indiqué son entreprise a enregistré des acquis incontestables malgré les difficultés liées aux phénomènes exogènes.
l’ordre du jour, a porte sur l’examen des états financiers de l’exercice 2017, du rapport de gestion 2017, ainsi que celui du commissaire aux comptes de l’exercice 2017.
Cette session du Conseil d’administration se tient au moment où les travaux sont en cours pour la campagne agricole 2018/2019. Celle qui vienne de s’achever « a démarrée dans des conditions socio-économiques favorables suite aux efforts déployés par l’Etat » note avec satisfaction le PDG Dr Mamadou M’Baré Coulibaly. Comme preuve, il cite volontiers :« la poursuite de subvention des intrants et des équipements, des dons de 3000 repiqueuses manuelles et de 500 décortiqueuses de maïs par le Président de la République son Ibrahim Boubacar KEÏTA ». A ceux-ci s’ajoute, ré affirme-t-il « un appui exceptionnel d’un montant d’un milliard de francs CFA du Chef de l’Etat pour l’entretien et la sécurisation du barrage de Markala et ses ouvrages annexes et enfin le renforcement des capacités du personnel à tous les niveaux ».
Malgré des dispositions prisent pour assurer une bonne campagne agricole, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly soutient qu’«il est important de signaler que l’année agricole 2017-2018 a connu quelques difficultés ». Il s’agit entre autre : du problème d’insécurité dans nos zones d’intervention, notamment dans la zone de production de Molodo, ayant entrainé des perturbations dans l’exécution de travaux et l’arrêt momentané de certains chantiers des projets PRESA-DCI et Molodo Nord. A ce sujet, il finit par rassurer en ces termes : « les travaux ont ensuite repris dans de bonnes conditions ». Autre entraveévoquée par le PDG de l’Office du Niger : « les difficultés de fourniture de l’eau aux exploitants agricoles à cause de la faiblesse de la crue, due à une pluviométrie déficitaire et mal repartie dans le temps, sur tout dans le bassin du fleuve Niger.Ce n’est pas tout, il y a également « la faible disponibilité de l’eau en période d’étiage du fleuve, ayant nécessité une réduction considérable du riz de contre-saison qui n’a été réalisé que sur 3 500 ha ».
Malgré ces difficultés, les activités menées pendant la campagne 2017-2018 ont permis d’atteindre les résultats suivants : « en riziculture, le bilan provisoire affiche une production totale en saison de 751 910 tonnes de riz paddy. En maraîchage, la production totale est 216 346 tonnes toutes spéculations confondues dont 199 113 tonnes pour l’échalote. En diversification, la production totale toutes spéculations confondues est de 37 934 tonnes dont 27 982 tonnes pour la pomme de terre. Enfin, en production halieutique 3 800 tonnes de poissons ont été enregistrés dont 2 100 tonnes en capture dans les falas, les canaux et drains d’irrigation, 1 200 tonnes en aquaculture (cages flottantes, étangs piscicoles et emprunts), 500 tonnes en capture au niveau du barrage de Markala.
Sur le plan financier, l’exercice clos au 31 décembre 2017 affiche les éléments caractéristiques suivants : un chiffre d’affaire de 7.414.875.870 FCFA pour un résultat net de 66.329.802 FCFA. Pour le total bilan, le curseur se pose net devant la somme colossale de 106.116.896.249 FCFA.
Bouba