« Dans les meilleurs délais, vous aurez de bonnes informations, inchallah ». Voilà la phrase prononcée par le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar, dans la matinée du mardi 16 juillet 2019, dans la salle de conférence de l’Office du Niger, lors d’une séance de travail avec le personnel de cette entreprise. En analysant les propos du ministre, l’on comprend aisément qu’il réfléchit très activement aux moyens de soulager les paysans de cette zone, qui souffrent de l’insuffisance d’engrais à l’orée de la campagne agricole 2019/2020.
Face à l’interpellation des paysans, en plus du plaidoyer du Président directeur général de l’Office, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, les plus hautes autorités semblent prendre la préoccupation paysannes à bras-le-corps afin de trouver une issue heureuse à ce qu’il convient d’appeler «crise des engrais». Excès d’optimisme ou pas, tous dans la salle ont perçu dans les propos du ministre Moulaye Ahmed Boubacar comme le signe avant-coureur d’une fumée blanche pour les acteurs du géant de la riziculture, qui assure la moitié de la production nationale en riz avec plus de 800.000 tonnes par an. Surtout que le ministre de l’Agriculture s’est montré combattif et déterminé pour l’atteinte des objectifs. «L’Office du Niger est stratégique pour l’Etat», a-t-il rappelé avant d’assurer de l’engagement des plus hautes autorités âge accompagner l’Office du Niger pour la campagne agricole 2019/2020. Pour ce faire, il a promis d’y retourner plus fréquemment au nom des espoirs qu’il fonde sur l’entreprise.
«Je crois en cette entreprise, je pense qu’avec elle, le Mali peut avancer dans la lutte contre l’insécurité alimentaire», a déclaré Moulaye Ahmed Boubacar en présence de Bakary Togola, le président de l’APCAM, d’Oumar Maïga, le Directeur national de l’Agriculture, et de Salif Sangaré, le Directeur général de l’Office Riz Ségou. Et, visiblement, le ton et la teneur du propos ont donné tant de réconfort au moral à tous.
Moriba SANOGO
Service Communication ON