L’Office du Niger poursuit sa politique de contribution à la souveraineté alimentaire du pays. Même secouées par une insécurité armée, circonscrite désormais, les zones de production de l’Office du Niger s’attellent à la préparation de la prochaine campagne agricole, avec en toile de fond les aménagements agricoles et surtout la mise en œuvre de la contre saison rizicole à laquelle se greffe une politique de maraichage et de diversification de culture (échalote, pomme de terre, ail etc.…) dont le rythme d’évolution et de production est aujourd’hui satisfaisant.
Le PDG de l’Office du Niger, Amadou Boye Coulibaly, bravant des zones à risque, mais reposant toute sa passion de la mission à lui confiée sur l’armée nationale qui sécurise les zones de l’Office du Niger, joue à la sentinelle en supervisant depuis des jours l’état d’avancement des nouveaux aménagements, les conditions de la pratique de la contre saison 2013 et le payement correct de la redevance eau. De Molodo à Ndebougou et du Kouroumari au Macina en passant par Niono, le message a bien passé.
La contre saison aura lieu
« Cette année, la contre saison aura lieu. Seulement les objectifs ne seront pas les mêmes comme ceux de la campagne passée. Lors de la campagne 2012-2013, on avait réalisé, 21 000 hectares sur une prévision de 25 000. Cet objectif ambitieux, reposait sur les résultats d’une campagne hivernale qui n’a pas été satisfaisante. Il fallait que l’ON dégage une production pour pouvoir palier au déficit céréalier constaté par ailleurs à travers le pays. Dans ses habitudes, l’Office du Niger n’encourage pas la contre saison du riz, du fait de la non maitrise des variétés qui sont mise en place par les paysans et pour que la contre saison n’interfère pas sur la saison. Pour ces raisons, l’Office du Niger n’encourage pas la pratique de la contre saison à grande échelle. Mais pour cette année, nous sommes revenus à nos objectifs initiaux de 13 000 hectares environ. D’ailleurs, l’implantation des pépinières a déjà commencé depuis le mois dernier et le processus est en cours. J’ai commencé ces tournées pour faire un suivi rapproché de l’encadrement et des paysans sur le terrain. De cette façon, nous pourrons faire la prise en charge rapide des questions qui sont posées sur le terrain et y trouver des réponses adéquates. C’est ce qui nous amène à multiplier nos missions ».
Quid du cas de Siengo extension ?
« Suite à la forte dégradation du drain principal de Siengo, lequel draine les eaux du casier de Siengo pour 3 500 hectares et le casier de N’debougou pour 3200 hectares, il s’est trouvé que ce drain a provoqué des noyades l’année passée sur le côté N’debougou. L’Office du Niger a fait une requête de financement pour réhabiliter le casier de N’debougou. Mais en attendant, il nous faut faire des travaux confortables pour empêcher les eaux de drain de noyer le casier. Ce qui, nous a conduit à expliquer aux producteurs de ne pas pratiquer la culture de la contre saison dans ces deux casiers. La zone ne s’était pas mise d’accord avec les paysans. Je pense que c’était juste un problème de communication. A la réunion, je leurs ai dit clairement, pourquoi nous ne voulons pas qu’ils fassent la culture de la contre saison. Cela a été compris. Mais cela dit, ils vont faire le maraichage qui consomme moins d’eau. Les objectifs de production qui étaient prévus dans ces deux casiers seront reportés par ailleurs dans les autres zones de l’Office du Niger où il n’y a pas ce problème de drainage. »
Et le problème de redevance eau dans une zone du Kouroumari en proie a la rebellion ?
« Le problème d’insécurité a secoué toute la zone de l’Office du Niger. Pour ces raisons, nous sommes en train de multiplier les missions pour rassurer les producteurs, en plus du caractère technique. C’est pourquoi, les activités ont repris. Concernant le cas particulier de Diabaly, où il y a eu l’attaque des bandits armés, les locaux de notre administration ont subi des pillages. Nous sommes en train de mettre cette administration en route. Au cas où, nous n’arriverons pas à boucler la situation d’ici le 31 mars, il y aura un compromis pour gérer cela. Je pense que la direction trouvera un terrain d’entente avec les producteurs. Il y a eu les mêmes phénomènes dans le passé que nous avons gérés ».
Le defi des nouveaux aménagements agricoles
« Les travaux de Siengo extension se poursuivent et c’est le cas partout. Ils sont en cours. Ils seront livrés au mois de mai. Il s’agit des 850 hectares de Siengo extension. Le casier de N’Dilla, financés par la coopération allemande sera mise en exploitation. Du côté de Mbéwani, les travaux étaient arrêtés. Il y’a eu la réunion de redémarrage. A ce niveau, le programme prévoit la mise en exploitation de 1800 hectares. Cette zone est d’ailleurs la plus sécurisée. Nous pensons que ces différents programmes seront respectés, grâce à nos partenaires, aux cadres de l’Office du Niger qui se dévouent pour l’entreprise et grâce au partenariat fécond avec les délégués des paysans, les syndicats, les paysans eux-mêmes ».
Ousmane Maiga Correspondant à Macina
Merci Moussa de ton analyse. Si ce n’est pas au Mali, imaginez un seul instant un grand prisonnier délinquant (déféré par un magistrat)qui quitte la prison après avoir détourné des millions de l’office du niger revient six mois après pour diriger cette entreprise.
Il a été blanchit sur du faux après avoir épousé une amie à LOBBO qui en recompense a demandé sa nomination comme PDG.
Seule Dieu peut payer ce couple presidentiel de leur forfaiture, de leur maladresse de leur nepotisme, de leur affairisme.
Ce ga va mal finir
Est-ce qu’on peut laisser nos oreilles avec l’Office du Niger. Ce Géant qui nous été légué en héritage se trouve aujoud’hui malade de mauvaise gestion et fausse campagne publicitaire, entremaillé de politique malsaine au point où il devient un veritable trou noir. L’office n’est pas le seul endroit agricole du Mali, où vivent nos braves paysans. Vous ne pouvez pas éternellement nous parler de l’Office du Niger comme si il n’y avait rien d’autres endroits agricoles à montrer au Mali.
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