Campagne agricole 2017-2018 : L’Office du Niger table sur une production de 1 001 345 tonnes de riz paddy

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Après une année record en termes de production, les attentes sur l’Office du Niger sont naturellement assez grandes

Le ministre de l’Agriculture, Nango Dembélé , accompagné du DG de l’Office du Niger, Mamadou M’Baré Coulibaly et du président de l’APCAM, Bakary Togola, a donné, le samedi 17 janvier  dernier dans le champ du vieux Lassana Diarra  à M’Bewani, le coup d’envoi de la campagne agricole 207-2018 de l’Office du Niger.

Ce rendez-vous annuel de l’office avait mobilisé dans les populations et les acteurs du monde rural de la quatrième région et de Bamako.

Il intervient juste quelques semaines (le 25 mai) après le lancement dans cette même région de la Campagne nationale de l’agriculture par le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita.

En effet, cette rentrée des agriculteurs est non seulement une occasion pour les responsables de l’Office du Niger de dresser le bilan de la campagne passée et de faire le point sur les préparatifs de celle qui se pointe, mais également de récompenser les meilleurs producteurs ainsi que  les meilleurs agents techniques d’encadrement.

Dans son mot de lancement de la campagne, le Directeur général de l’Office, a fait une restitution de la campagne passée. Celle-ci s’est déroulée dans les conditions satisfaisantes dira-t-il. Ainsi en riziculture, il a été réalisé une production de 727 910 tonnes de riz paddy. 237 727 tonnes en maraichage dont 216 140 tonnes pour l’échalote et 40 583 tonnes en diversification pour 28 930 tonnes de pomme de terre. Selon Mamadou M’Baré Coulibaly, cette performance a été rendue possible grâce à plusieurs facteurs. Il s’agit notamment, du respect du calendrier agricole par la plupart des exploitants ; de la bonne maitrise des itinéraires techniques de production du riz par les exploitants ; des efforts de l’encadrement dans la formation, le suivi et l’accompagnement des exploitants ; l’intérêt manifeste des exploitants agricoles et de leurs organisations à collaborer avec l’Office du Niger. Toutes ces performances n’ont pas été atteintes non sans difficultés, dira le DG de l’office. Ces difficultés ont pour noms entre autres : l’envahissement de certains réseaux par les végétaux flottants, le non-respect du calendrier agricole par certains exploitants dû à leur faible niveau d’équipement ; l’insuffisance de l’organisation du circuit de commercialisation du riz et des produits maraichers et  l’insécurité dans la zone.

Par ailleurs, le patron de l’Office du Niger a annoncé le démarrage de la présente campagne à la fois dans un climat d’insécurité « préoccupant et des conditions socio-économiques favorables grâce aux efforts déployés par l’Etat ». Le plan de campagne 2017-2018 est décliné de la façon suivante : l’entretien des réseaux hydrauliques primaire, secondaire et tertiaire ; la mise en œuvre du réseau hydraulique et l’organisation des tours d’eau ; la fourniture des intrants agricoles et le respect du calendrier agricole.  Ainsi conformément au Contrat-Plan 2014/2018 entre l’Etat- l’Office du Niger et les exploitants agricoles, les objectifs de production de la campagne agricole 2017/2018 se déclinent de la manière suivante. En riziculture, il est attendu 1 001 345 tonnes de paddy sur une superficie de 158 406 ha, avec un rendement moyen de 6, 321 tonnes par hectare. Et en diversification, (toutes spéculation confondues) il est attendu 115 755 tonnes pour 10649 ha.

Le Directeur général Mamadou M’Baré Coulibaly a exhorté les producteurs, le personnel et l’ensemble des acteurs qui accompagnent le développement de la zone Office du Niger à plus d’engagement pour la réussite de la campagne 2017-2018.

En jetant les premières graines dans le champ de Lassana Diarra, le ministre de l’Agriculture a indiqué qu’après une année record en termes de production, que les attentes sur l’Office du Niger sont  assez grandes. C’est pourquoi Nango Dembélé a assuré le DG de l’Office du Niger de la disponibilité de son département à les accompagner pour l’atteinte des objectifs pour la campagne 2017 2018. Il a également profité de l’occasion pour rassurer les producteurs d’avoir pris bonne note de  toutes leurs doléances.

Au cours de la cérémonie, d’importants lots de matériels d’agriculture ont été offerts aux femmes animatrices par le Président de la République. Et des attestations et des motos et plusieurs litres de carburant ont également été remis aux meilleurs producteurs, organisations paysannes et  conseillers agricole.

Mohamed Naman Keita 

 

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1 commentaire

  1. Là, Natasha Polony trouve rien à redire ?

    Tout comme le silence des médias français sur leurs agriculteurs français qui font du dumping Subventionné
    Le volaillier français Doux inondant le marché africain des ses poulets congelés subventionnés

    Le tribunal administratif de Rennes a condamné mercredi 11 avril le volailler Doux, en liquidation judiciaire, à payer 82 millions d’euros pour avoir reçu indûment des aides à l’exportation de l’Union européenne.

    Doux touchait 400 euros par tonne de poulets congelés exportés, une aubaine pour le premier exportateur européen, dont l’essentiel de la production part pour le Moyen-Orient qui servait de plateforme pour envoyer en Afrique incognito! Mais, au cours de contrôles menés en 2012 et 2013, la Commission européenne s’aperçoit que les poulets Doux ont une teneur en eau supérieure aux normes européennes, ce qui interdit, selon elle, l’accès aux subventions européennes.

    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/04/11/le-volailler-doux-condamne-a-rembourser-82-millions-d-euros-pour-des-aides-europeennes-indues_5284157_1656994.html

    mais silence des médias hexagonaux préfèrent nous endormir avec leurs fakes news plutôt que de parler de ces journaleux d’RFi, terr0riste!

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