Badara Aliou Traore, Pdg Office du Niger : Une gouvernance palpable

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Depuis sa nomination en février 2024, sans tambours ni trompettes, le nouveau PDG de l’office du Niger, Badara Aliou Traoré, multiplie les chantiers, les réformes et les investissements. Sans tambours ni trompettes, il mène une véritable révolution agraire au niveau d’un projet conçu comme « grenier de l’Afrique de l’Ouest », l’ON.

Badara Aliou Traoré, le PDG de l’Office du Niger, ingénieur en génie civil, avec plus de 25 ans d’expérience dans la gestion des Projets d’investissement agricole, a une vision claire de sa mission et des objectifs à lui assignés.

En décembre dernier, lors d’une audience qu’il nous a accordée, il expliquait clairement les étapes des investissements prochains à l’Office du Niger. Au vu de la morosité générale et de l’insécurité, on y croyait difficilement. Mais, depuis, les projets fleurissent et à vue d’œil, les observateurs voient « la gouvernance BAT se déployer ». Il a de la méthode. Il écoute beaucoup, consulte, mais, a une vision claire de comment il voit sa mission et des ambitions qu’il a pour l’Office », rapporte un de ses proches conseillers.

Pour un autre, « depuis sa nomination, Badara Aliou Traoré, a marqué l’ON par des initiatives visant à renforcer la production agricole et à surmonter les divers défis ». On peut citer en premier les objectifs de production. Pour la campagne agricole 2024-2025, l’ON a fixé des objectifs ambitieux : 907 285 tonnes de riz paddy sur 142 276 hectares, avec un rendement moyen de 6,38 t/ha. A cela on peut ajouter 451 853 tonnes de produits maraîchers sur 15 976 hectares.

Pour atteindre ces cibles, l’accent est mis sur la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et l’entretien adéquat des infrastructures hydrauliques.

L’hivernage a été marqué par des poches d’insécurité entravant l’exploitation de certaines parcelles, une pluviométrie excédentaire causant des inondations, une distribution tardive et insuffisante d’engrais subventionnés et des difficultés dans la mobilisation des contributions de l’État, impactant l’entretien des infrastructures.

Malgré ces obstacles, la production rizicole provisoire au 31 janvier 2025 est estimée à 684 961 tonnes de paddy sur 118 428 hectares, avec un rendement moyen de 5,78 t/ha.

En 2024, le recouvrement de la redevance-eau a atteint 92,40 %, soit 6 432 530 279 F CFA sur 6 957 050 490 F CFA. Cependant, les dégrèvements dus à l’insécurité et aux inondations s’élèvent à 655 763 433 F CFA. Concernant la contribution de l’État, sur une prévision de 5,5 milliards FCFA, seuls 293 500 000 FCFA ont été versés au 31 décembre 2024, soit 5,32 % des besoins.

Lors de la présentation des vœux en janvier 2025, il a réaffirmé son engagement à améliorer la santé financière de l’ON et les conditions de travail, tout en préservant les acquis des travailleurs.

Malgré un contexte sécuritaire et économique difficile, la gestion de Badara Aliou Traoré à la tête de l’Office du Niger se distingue par des initiatives visant à assurer la souveraineté alimentaire du Mali et à transformer la zone d’intervention en un complexe agro-industriel majeur en Afrique de l’Ouest.

 

Alexis kalambry

 

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