Autorité du Bassin du Niger : Sensibilisation et information sur la charte de l’eau

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C’est à la faveur d’ un atelier national d’information et de sensibilisation sur la Charte de l’eau et son annexe environnementale tenu 25 de ce  mois au Centre  de Recherche d’Energie Solaire (CRES) de Badalabougou que l’Autorité du Bassin du Niger  veut amener les acteurs concernés  à la gestion de cette ressource  précieuse à mieux  mesurer son impact sur notre économie. La cérémonie était présidée par Alassane Bocoum en présence de Drissa Keita conseillé juridique de l’ABN.

Dans ses propos d’ouverture, M ;  Drissa Keita soutient  que la Charte de l’Eau constitue le cadre juridique de référence de la gestion des ressources en eau du bassin, qui permet d’encadrer la coopération étroite entre les États membres conformément à la volonté politique exprimée par les Chefs d’Etat et de gouvernement dans la déclaration de Paris portant sur les Principes de Gestion et de bonne gouvernance pour un développement durable et Partagé du bassin du Niger. Pour M. Keita elle est aussi un instrument juridique original, fondamental pour la gestion concertée et durable des ressources en eau et la gestion des conflits éventuels qui pourraient surgir à l’occasion de l’utilisation desdites ressources. La Charte de l’Eau et l’Annexe environnementale traduisent la volonté politique des Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger de donner à l’eau et  à l’environnement toute l’attention qu’ils méritent, de lutter efficacement contre la pauvreté et d’amorcer le développement durable, a-t-il indiqué.

Il   a rappelé que le processus de la Vision partagée pour le développement durable du bassin du Niger, initié à Bamako lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de décembre 2000, a pris fin avec la tenue à Niamey les 30 avril et 23 juin 2008 du 8ème Sommet et de la table ronde des bailleurs de fonds. Les conditions nécessaires étant réunies, à savoir une volonté politique commune, réaffirmée par les chefs d’Etat et de gouvernement lors de la conférence de Paris en avril 2004 et une adhésion croissante des partenaires, le secrétariat exécutif a pu obtenir des résultats probants. Il s’agit de la reforme organisationnelle et institutionnelle ; la construction et l’utilisation du modèle de gestion hydraulique et économique de gestion des ressources en eau du bassin du Niger ; l’adoption du Plan d’Action de Développement Durable (PADD). Mais aussi de l’adoption du Programme d’Investissement; l’adoption de la Charte de l’Eau du bassin du Niger. En effet, la maîtrise, la gouvernance de l’eau et le souci de la préservation et de la protection de l’environnement occupent une place importante dans les politiques de développement des Etats membres de l’ABN a-t-il conclu.

Diakalia M Dembélé

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