Pour préserver le domaine aéroportuaire, à nouveau occupé illégalement et de façon anarchique, le Ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement, accompagné des membres de son cabinet, s’est rendu, le mardi 25 novembre 2014, sur le terrain. Objectif, constater et se faire une idée des informations reçues par rapport à l’occupation de la zone réservée aux Aéroports du Mali.
Le constat était on ne peut plus désolant, car le domaine aéroportuaire est à nouveau envahi, par une occupation anarchique des espaces vides par des prédateurs qui, par le truchement de spéculations foncières, s’y sont déjà royalement installés.
En oubliant tous les désagréments qu’avait causé la première opération, qui consistait justement à libérer cet espace. Pourtant, nombreuses sont les personnes qui ont une fois de plus tenté l’aventure. Aussi, ce grand espace, qui avait été libéré dans le temps par les premières autorités de la Troisième République, est-il toujours occupé par des prédateurs de tous acabits.
Lesquels y ont investi massivement, dans la construction d’écoles, de magasins, de villas, voire d’usines. Et ceci, en l’absence d’un plan d’aménagement, dans un désordre total. Pire, cet accaparement du domaine aéroportuaire n’épargne pas les pistes d’atterrissage.
Le ministre des Transports n’en revenait pas, surtout en ce moment où son département, voire tout le gouvernement, est à pied d’œuvre dans les préparatifs du Sommet Afrique – France que notre pays va abriter en 2016. Pour le ministre Mamadou Hachim Koumaré, cette descente sur les lieux tombait donc fort à propos pour jauger l’ampleur du phénomène, avant d’aviser les autres membres du gouvernement.
L’ampleur de l’accaparement du domaine aéroportuaire prouve à suffisance que les nouveaux acquéreurs bénéficient de la complicité de certaines personnes haut placées.
Autant sévir maintenant, en souhaitant que la justice joue, en toute indépendance, sa partition dans tous les dossiers concernant l’occupation du domaine aéroportuaire, pour le plus grand bonheur de l’État malien.
Pierre Fo’o Medjo
vous avez mis le feu a la case et a défaut de butin a récupérer vous vous en allez très bassement. Qui disait qu'un capitaine n'abandonne pas le navire qui coule? Sachez que le gourmand creuse sa tombe avec ses dents
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