Observatoire du marché agricole : Echanges sur les barrières au commerce des intrants agricoles

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Des échanges sur les goulots d’étranglement dans la chaîne de distribution des intrants agricoles au Mali étaient au centre des discussions d’une rencontre organisée samedi 16 juillet 2016 par l’Observatoire du marché agricole (OMA) dans le cadre de l’exécution d’un projet financé par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Agra).

Il s’agit du projet “Influencer la formulation et la mise en œuvre des politiques agricoles et des règlementations favorables à l’accès au marché des intrants de qualité pour les petits producteurs”.

Au cours cette rencontre, la centaine de participants (une soixantaine de Bamako et 40 de l’intérieur) ont abordé d’autres thèmes.

En effet, la typologie des intrants (engrais, semences, produits phytosanitaires, amendements), l’approvisionnement en intrants agricoles (les acteurs et les circuits de distribution), l’utilisation des engrais (types d’engrais utilisés, taux d’utilisation des engrais, qualité des engrais) ont fait l’objet de discussions.

Ils ont en outre échangé sur les normes de qualité des engrais (cadre législatif, réglementaire et institutionnel du contrôle de qualité au Mali), les semences (normes des semences) et les pesticides (cadre juridique, normes de qualité et homologation, conditions de commercialisation).

Le directeur national adjoint de la direction nationale du commerce et de la concurrence, Bougadary Doumbia, a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a regroupé les représentants des groupes d’actions politiques de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique au Mali et ceux des points focaux des groupes d’actions politiques “marché” de l’Agra, entre autres.

Au nom du président du la République Ibrahim Boubacar Keita et du gouvernement malien, M. Doumbia “a vivement remercié Agra pour son engagement auprès du Mali en général et auprès des petits producteurs agricoles en particulier, qui constituent plus de 80 % de la population rurale au Mali”.

“Je ne doute point que d’ici la fin du projet en 2017, la mise en œuvre des activités de plaidoyer du Groupe d’action politique ‘marché’ contribuera à l’atteinte de certains objectifs de la Loi d’orientation agricole pour non seulement la promotion économique et sociale des populations en milieu rural, mais aussi pour l’atteinte de sécurité et la souveraineté alimentaire du Mali”, a conclu le directeur national adjoint de la DNCC.

L. S.

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