La Bcéao retire sa protection spéciale au Niger. En clair, le Niger est désormais traité comme un pays à haut risque par la banque centrale. A ce titre, les banques doivent désormais traiter les prêts faits à l’Etat du Niger comme s’il s’agissait de prêts faits à une entreprise privée risquée.
L’économie nigérienne traverse une période de turbulence marquée par une dépendance accrue aux ressources pétrolières et des défis climatiques croissants.
Les sanctions économiques consécutives au coup d’Etat du 26 juillet 2023 ont plongé le pays dans une crise politique profonde. Ces sanctions ont eu des répercussions significatives sur l’économie, notamment par la suspension des aides internationales, qui représentaient auparavant 11 % du PIB, réduites à moins de 4 %.
La mise en service de l’oléoduc transnational en 2024 a permis une augmentation des exportations de pétrole, stimulant une croissance économique estimée à 5,7 % pour l’année. Cependant, les tensions entre le voisinage pour le transport du pétrole ont exposé l’économie nigérienne à la volatilité des prix. A cela on peut ajouter également les tensions avec Areva autour de l’exploitation de l’uranium.
La décision de la Bcéao va renchérir le coût du crédit du pays et éroder sérieusement sa signature.
A Kalambry
Paradoxalement, c’est le pays qui a le taux de croissance le plus élevé dans la zone AES. Ensuite, on nous accuse d’être chauvins lorsque nous crions au complot contre nos pays.