Samedi, au cours de la réunion préparatoire du sommet du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) des experts africains du développement ont identifié les besoins de l’Afrique en termes d’infrastructures du développement.
Il ressort de cette réunion préparatoire du sommet du Nepad, qui était présidée par le Premier ministre sénégalais, Aminata Touré, que le Nepad a besoin de 93 milliards de dollars par an pendant une décennie, afin de financer les projets d’infrastructures régionaux.
Notons que 16 projets régionaux prioritaires ont été identifiés par les experts du Nepad. Parmi les 16 projets retenus en raison de leur impact sur la croissance, figurent “l’extension du Port de Dar Es Salam, un gazoduc Nigeria-Algérie, la modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako, la construction d’un corridor littoral Abidjan-Lagos, d’un corridor pour l’Afrique du Nord, le pont routier et ferroviaire Brazzaville-Kinshasa…”
Selon le Premier ministre sénégalais, cité par l’Agence de Presse Sénégalaise, “le déficit d’infrastructures en Afrique freine son développement et entraîne une perte de deux points de croissance chaque année”.
Rappelons que ce sommet du Nepad qui s’est tenu, le dimanche 15 juin, sur convocation du président sénégalais, président du Comité d’orientation du Nepad, a pour objectif de mobiliser des fonds pour financer des projets d’infrastructures dans le continent.
Ce sommet du Nepad a enregistré la présence des présidents de la République du Mali, IBK, du Bénin, Boni Yayi et du Nigeria, Goodluck Jonathan. S’y ajoutent les responsables des institutions financières internationales et des ministres de plusieurs pays africains.
A. D.
