Négociations avec les sociétés minières : Le syndicat des mines menace de débrayer

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société minière au MaliC’est la principale information qui ressort de la conférence de presse que le syndicat des mines a tenue, le jeudi 30 octobre dernier à la bourse du travail. Il s’est dit insatisfait des résultats de leur négociation avec le gouvernement et le patronat.

 

La conférence était animée par le secrétaire général adjoint du syndicat, Abdoulaye Kanté qui dira qu’au sortir des négociations, aucun n’accord n’a été trouvé sur l’ensemble des 6 points de revendication de son syndicat notamment, l’application de l’élaboration des plans sociaux en cas de licenciement pour cause économique ; la reprise des activités de Wassolor ; la régularisation de la situation des travailleurs de la cimenterie de Dio ; la renonciation par la société Somika de Kalana des licenciements en cours ; l’application des accords de 2010 par rapport à la prime de découverte et la régie spéciale de recherche. Selon le syndicaliste, le constat est très amer aujourd’hui, car le gouvernement et le patronat refusent d’ouvrir des négociations alors qu’il y a tous les jours des licenciements sans mesures d’accompagnement. Abdoulaye Kanté estime que si le ministre Boubou refuse de les écouter, une autre personne le fera à sa place. Pour lui, le combat va continuer jusqu’à ce qu’ils aient satisfaction. C’est ainsi qu’il annonce un arrêt de travail pour aujourd’hui lundi et demain mardi si rien n’est fait. Comme autres actions de protestation, le syndicaliste annonce la tenue d’assemblées générales dans tous les services concernés. Il est formel que le gouvernement tout comme le patronat sont de mauvaise foi.

Le trésorier général du syndicat, Mamadou Diakité, ajoutera que dans certains services tels que l’Aurep et Wassolor, les travailleurs sont à plusieurs mois d’arriérés de salaires, et le ministre a la solution mais refuse de s’exécuter. Cela est inhumain de sa part. Il conclut que les sociétés minières se comportent comme des esclavagistes en complicité avec le gouvernement qui ne fait rien pour défendre les travailleurs.

Harber MAIGA

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