Ces temps-ci, dans la sous-région, les autorités de différents pays sont dans la logique d’offensives en vue de tenter de donner une grande impulsion au développement économique. Toute chose qui passe nécessairement par le désenclavement, la multiplication des contacts avec les pays voisins pour tenter de faire de l’intégration économique une réalité.
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Le ministre de l’Equipement et des Transport, Ahmed Diane Séméga vient d’une mission au Ghana, au cours de laquelle il a pu constater l’avancée des travaux de la construction de l’entrepôt malien à Tema.
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C’est aussi dans ce cadre que récemment, le Premier ministre de la Côte d’Ivoire SORO Guillaume est monté au créneau pour dénoncer les entraves au développement économiques de la Côte d’Ivoire s’expliquant par la situation conflictuelle qu’ils ont vécue pendant plusieurs années. Ainsi, il a rencontré les représentants des structures impliquées dans le transports, des officiers de l’armée, ceux du port d’Abidjan avec à leur tête le directeur général. L’objectif était de relancer l’activité portuaire, donc les pays qui furent des partenaires privilégiés dont le Mali à un moment où la paix revient en Côte d’Ivoire.
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Cette initiative doit donner l’impulsion à l’activité économique. Elle fut saluée par toutes les parties prenantes à la rencontre. Des consignes ont ainsi été données par le Premier ministre ivoirien Soro Guillaume pour faciliter les mouvements sur le corridor.
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Aussi, du côté du Mali, le nouveau ministre de l’Equipement et des Transports, Ahmed Diane Séméga, lui vient récemment du Ghana pour relancer le projet de réalisation d’un entrepôt du Mali à Tema, zone portuaire du Ghana. En effet, c’est une parcelle d’une superficie de 5 992 m2 que les autorités ghanéennes ont mise à la disposition des autorités maliennes.
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Cela traduit l’excellence des relations entre nos deux pays. Cette initiative est née des difficultés que le Mali a connues à cause de la situation conflictuelle en Côte d’Ivoire, pays par lequel transitait le plus grand pourcentage des marchandises importés au Mali. C’est donc pendant que ce projet prend corps que les autorités ivoiriennes mettent la vapeur pour reconquérir le marché perdu.
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Il faut reconnaître que la tâche ne sera pas facile. Mais, en soit, c’est déjà une saine émulation qui est économiquement avantageuse pour les pays de la sous-région. En la matière, c’est le pragmatisme qui sera de mise. Au cours de la visite du ministre de l’Equipement et des Transports, il a été question de la mise en valeur de cette parcelle.
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Avec ce port, le Mali aura l’opportunité de diversifier les échanges internationaux. Ainsi, les autorités maliennes sont engagées à mettre en place des infrastructures à la hauteur des ambitions du Mali. Autour d’un tel projet, les autorités du Mali, du Burkina Faso, du Ghana ont entrepris avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) la réalisation du programme routier numéro un (PR1).
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Il concerne la réhabilitation de certains tronçons du corridor Tema-Ouagadougou-Bamako. L’objectif est de faciliter le transport et le transit sur ledit corridor. D’un coût d’un milliard de francs CFA, les travaux concernent deux composantes: le clôture et le dallage dont la finition est en cours et la construction de bureaux et magasins.
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En cette circonstance, le ministre de l’Equipement et des Transports Ahmed Diane Séméga a rémercié les autorités portuaires de Tema et partant, les plus hautes autorités ghanéennes pour les facilités accordées à notre pays. En outre, il a pris l’engagement de tout mettre en oeuvre pour préserver l’environnement propre.
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Les entrepôts maliens à Tema seront sans doute un facteur d’assouplissement des conditions du trafic entre nos pays, toute chose qui pourrait avoir, nous l’espérons bien, des retombées positives sur la situation économique au Mali à travers des baisses souhaitées des prix de certains produits.
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Moussa SOW
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