Après l’état des lieux des services des impôts, à savoir les six centres de Bamako, la Direction générale des impôts, la DGE, la DME et les régions, en dehors de ceux qui assurent le service minimum tous les agents des impôts, selon Ousmane Ali Daou, ont respecté à l’unanimité cette grève. Le secrétaire général s’est indigné du manque de volonté du gouvernement de faire changer la situation. Selon lui, aucun des 13 points de revendications n’a été accepté par le gouvernement qui n’a fait aucune proposition pour éviter la grève.
Des dates stratégiques et un manque à gagner de 60 milliards de F CFA
Les dates choisies pour la grève ne sont pas fortuites. Selon les responsables syndicaux, ces trois jours de grève peuvent empêcher l’encaissement par l’Etat des recettes de 5 à 17 milliards de FCFA par jour, soit un manque à gagner de 50 à 60 milliards de F CFA durant les 3 jours. Aux dires du conférencier, ce sont des jours au cours desquels la direction Générale des impôts peut engranger des recettes énormes. Au sein des services des impôts, les 13, 14 et 15 du mois de juillet sont des jours de déclaration des impôts, donc jour de recettes, d’entrée d’argents dans les caisses de l’Etat. Ainsi, ces trois jours, ont été choisis pour faire en sorte que les autorités, l’opinion nationale et internationale puissent se rendre compte de l’impact que la grève a sur le recouvrement des recettes. Choisir ces jours pour aller en grève, c’est donc priver l’Etat d’une manne financière importante, soit un manque à gagner de 50 à 60 milliards de F CFA pour les 72 heures. «Nous sommes déterminés à nous faire entendre, quel qu’en soit le prix à payer, et chaque mois nous irons en grève pendant les jours de recettes, et cela jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications légitimes», met en garde Aly Ousmane Daou.
Les points de revendications
Dans le préavis de grève du 18 Juin 2015 adressé au Ministre de la Fonction publique et du travail, avec ampliations au Premier ministre, au ministre de l’Economie et des finances , au Syntade, à ses 19 comités de l’intérieur, le Secrétaire général de la Section syndicale nationale des impôts a rappelé les treize points de revendications que sont: L’Adoption du projet de décret pour modifier le décret n°02-299/P-RM du 03 Juin 2002 ; la relecture définitive de l’arrêt n°06-0797/MEF-SG du 19 avril 2006 ; l’adoption du projet de décret portant plan de carrière ; l’adoption du projet de décret portant statut particulier ; l’audit du fonds d’équipement de la Direction Générale des Impôts (DGI) par une Instance indépendante ; le gel des transferts à la DGI jusqu’à la mise en place de la commission paritaire ; la responsabilisation du Comité Pédagogique chargé de la formation des agents ; éviter à l’avenir des nominations ou des affectations à des postes de responsabilité ou dans des structures, qui seraient en contradiction avec les principes contenus dans le plan de carrière ; mobilité des responsables ayant plus de cinq (5) ans dans le même service ; diligenter la mise en place du fichier du personnel pour mieux gérer les ressources humaines, en mettant l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ; veiller à la dotation permanente et suffisante des services en matériels et équipements nécessaires à l’accomplissement des missions dévolues ; la participation du syndicat au briefing ; la relecture de Décision n°0026/MEF-DGI du 2O Juin 2O14 sur le partage de la prime sur les recettes budgétaires.
Le Secrétaire général dira que neuf des treize points sont liés et que la priorité est l’adoption du projet de décret portant plan de carrière et l’adoption du décret portant statut particulier.
Ibrahim M.GUEYE
déjà que les fonctionnaires maliens ne foutent pas grand chose à part se laisser corrompre ,mais quand ils doivent travailler ,ils préférent se mettre en grève 👿 👿 👿 👿 👿 ce n’est pas comme çà que le Mali va se développer 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Les syndicats maliens sont les plus corrompus le temps des communistes est terminé
Comments are closed.