Les pertes enregistrées par les banques à cause de la rébellion 3.825.000.000 FCFA ;
Les encours bancaires à la clientèle : 11.853.000.000 FCFA, les dégâts matériels :
2.091.000.000 FCFA»
Les révélations ont été faites à la faveur de la journée d’échanges entre les Banquiers
et la presse tenues dans la cité des balanzans le weekend dernier.
Abordant le sujet, le Président de l’APBEF M. Diallo dira que les évènements du 22 Mars ont bouleversé le processus démocratique au Mali et entrainé des problèmes d’ordre politique, institutionnel et sécuritaire ayant conduit à l’occupation des 2/3 du territoire national.
Les activités bancaires au même titre que les autres branches du secteur privé ont subi des dommages, notamment les pertes d’encaisses dans les agences du nord (Gao, Tombouctou et Kidal), le provisionnement des encours de crédits en souffrance sur les clients du nord et aussi des dégâts matériels.
Le personnel des agences du nord redéployés est au nombre de 74. L’activité bancaire a été fortement affectée par : l’arrêt de nouvelle distribution de crédit. Le non remboursement des échéances en cours. L’impossibilité de créer du produit net bancaire (PNB) dans les zones concernées à causes de l’inexistence d’opérations bancaires (crédits, dépôts, services bancaires…).
La relance de l’économie malienne et le développement équilibré et durable selon lui, requièrent la création de conditions qui favorisent l’investissement et la création d’emplois. Les facteurs de cette croissance reposent sur : l’instauration de la paix, la sécurité et l’intervention des services de l’Etat sur l’ensemble du territoire, l’environnement global à travers des mesures administratives, législatives, institutionnelles et politiques ; la mise en place d’institutions fortes et crédibles….
La réussite et la viabilité de toute politique de relance et de financement d’une économie post-crise demeure subordonnée aux facteurs ci-après : l’existence d’un cadre macro économique stable et favorable à la promotion des entreprises, l’existence d’un cadre réglementaire et d’un système judiciaire fiable, la structuration des marchés intérieurs et sous régionaux permettant une meilleure domiciliation des recettes, la bonne gouvernance et la solidité des entreprises.
Encadré : Quelle presse pour relancer l’économie malienne ?
C’est la thématique débattue par notre doyen confrère Diomansi Bomboté lors de la rencontre Banques /Presse. Un thème qui a fait beaucoup de bruit. Aux yeux des journalistes présent, au lieu, pour le conférencier de débattre des stratégies, du rôle que doit jouer la presse dans la relance de l’économie malienne, c’était plutôt son procès que le conférencier Diomansi Bomboté a fait en disant que « beaucoup de journalistes donnent des évènements, une interprétation biaisée et partisane et que très peu d’organes de presse ont une ligne éditoriale clairement définie, libre et véritablement indépendante. Aussi poursuit-t-il « la plaie de la presse au Mali réside dans le besoin de formation. Les medias maliens ont deux facette ; d’un côté, celles d’une presse dynamique et libre qui n’est pas sujette à la censure, à la saisie ou aux arrestations et de l’autre côté, celles d’une presse caractérisée par des excès et de graves violations de la loi et de la déontologie de la profession et cela en toute impunité ».
Des confrères estiment que partout dans le monde et dans toutes les fonctions, il y a des brebis galeuses et que la presse malienne manque surtout de moyens. Et que de l’avènement de la démocratie à nos jours, la presse a toujours joué son rôle de « sentinelle », il appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités.
M.Bomboté dira encore plus loin qu’il est surprenant que qu’à 4 éditions de cette initiative seuls deux journaux écrits et une télévision animent une rubrique économie de façon régulière. D’où la nécessité pour lui d’insister auprès des responsables de media d’encourager la création d’une telle rubrique qui peu être hebdomadaire ou mensuelle. Mais bien évidemment, le doyen ignore tout des contraintes budgétaires de la presse privée de son pays.
Aussi, d’autres recommandations suivront à savoir : Que les banques appuient des sessions de formation des journalistes sur les questions ayant trait à l’économie et aux finances ; que les deux parties décident de créer un comité ad hoc chargé d’étudier les mécanismes de la circulation de l’information entre banques et medias ; que les journalistes intègrent dans leurs projets de reportage le développement local etc.…
Signalons qu’un dîner a été offert aux participants par l’Association des Professionnels des Banques et Etablissements Financier au MERUBA. Vivement la 5ème édition !
TC
OK et les detourner s elevent a combien? Quelqu un qui veut vomir si tu met ta main dans sa gorge sa devient quoi? seul le dieu peut sauver le mali.Au paravant un peul ne detournait jamais les peuls avaient eut honte mais aujaurd huit tout a fait le contreaire. Toi Diallo tu n a meme pas honte de nous citer une telle somme pareille?et la poursuite qui etait dernier toi est devenu comment? malhonnete 👿 👿 👿
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