Le ministre du Commerce Abdel Karim Konaté a rencontré les membres du Conseil National des Prix et les opérateurs économiques hier lundi dans la salle de conférences de son département. Objectif : échanger avec eux sur l’état d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité en prélude au mois de Ramadan qui débute dans moins de deux semaines. C’était en présence des représentants des Ministères concernés et des syndicats des commerçants.
Prenant la parole, le ministre Abdel Karim Konaté s’est réjoui de la mobilisation des opérateurs économiques. Il les a remerciés pour tous les efforts qu’ils font pour aider la population pendant le mois de Ramadan. Lors de ces échanges, il a été question de l’évolution des prix de certains produits de première nécessité notamment, le sucre, le riz, l’huile, la viande, la farine, le lait, entre autres.
« La rencontre d’aujourd’hui est la suite logique des précédentes qui consacrent chaque année, à l’approche du mois béni de Ramadan, des séries de concertations instituées par mon département avec les opérateurs économiques, les acteurs de la société civile, les organisations de défense des droits des consommateurs, avec pour souci principal de garantir aux populations la disponibilité et l’accessibilité des produits de première nécessité », a expliqué le ministre du Commerce. Selon qui, le mois de Ramadan est une période sensible au cours de laquelle, il est observé généralement sur les marchés, une augmentation soudaine et injustifiée des prix des produits de grande consommation.
Le ministre Konaté a rappelé que le gouvernement a consenti d’énormes efforts en vue d’alléger les souffrances de la population. C’est pourquoi selon lui, ce gouvernement à tous les arguments nécessaires pour faire baisser les prix. C’est ainsi qu’il a demandé qu’à partir du lundi 22 mai, le sucre soit vendu à 550 FCFA le kilogramme, le riz brisure à 350 FCFA le kilogramme soit 17500 FCFA le sac de 50 kg. Aussi, il a demandé que l’huile locale soit vendue à 650 FCFA le litre et la farine à 15000 FCFA le sac de 50 kg, de même que la miche de pain qui ne doit en aucun cas dépasser 300 FCFA.
Concernant le prix du lait en poudre et de la viande, ces prix seront traités au niveau du Ministère en charge de l’Elevage dans un bref délai, a promis le ministre Konaté. Qui a exhorté les opérateurs économiques à respecter ces prix et sur toute l’étendue du territoire national.
Pour aider les commerçant dans ces nouvelles mesures dit-il, l’Etat du Mali a créé une nouvelle direction appelée Direction Générale du Commerce, de la Concurrence et de la Consommation. Avec pour but d’entreprendre d’autres initiatives comme à l’accoutumée et d’aider la population musulmane à accomplir le jeûne dans des meilleures conditions. Pour ce faire ajoute-t-il, un fonds de garantie sera donné à certaines boutiques témoins. Aussi, il sera créé une agence de contrôle qui aura en charge d’intensifier le contrôle et le suivi des différentes mesures prises. Mieux, cette nouvelle direction sera une brigade de surveillance qui veillera sur le respect de ces prix sur toute l’étendue du territoire.
Les commerçants ont pour la plupart évoqué les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Notamment, les problèmes de transport surtout le manque de camions et le non-respect des engagements des Chinois à l’égard des consommateurs maliens.
Le ministre du Commerce a promis d’autres rencontres avec les commerçants en vue de chercher des solutions idoines à leurs différentes préoccupations.
Souleymane Birama Minta
A quoi sert aux KEMITES ce ramadan arabe?
Merci d’avance.
Dans village à San le kg du sucre est 500 Fr. Monsieurrle Ministre vous avez laissé augmenter le prix àprès on stabilise Que DIEU VOUS PAYE
Dans village à San le kg du sucre est 500 Fr. Monsieurrle Ministre vous avez allé augmenter le prix àprès on stabilise Que DIEU VOUS PAYE
Le pain est déjà à 250 F. Pourquoi donner l’occasion à une augmentation?
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