Modibo Kéïta, PDG du groupe Kéïta : Un exemple à suivre

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Pendant plus de cinq jours, soit du 1er au 5 mai 2012, une équipe de reporters du journal le Coq « Cocorico »  a séjourné dans la zone de l’Office du Niger. Le périple nous a conduit à une rencontre organisée par et pour les producteurs de la zone Office du Niger. Ils ont voulu cette rencontre, pour témoigner leur adhésion au combat que mène Modibo Kéïta pour assurer le développement économique de l’Office. Signalons que notre séjour dans la zone de l’Office du Niger nous a aussi permis de découvrir, de vivre, de constater et surtout d’apprécier  les grandes réalisations effectuées par le Groupe Kéïta à travers sa filiale GDCM. Suivez le voyage au cœur du groupe Kéïta.

 


En participant à la rencontre du 3 mai 2012, à Cinzani, dont le thème portait sur le rôle des chefs de villages et les conseillers villageois dans la stabilisation du cercle de Ségou, nous avions compris une chose : l’adhésion totale des producteurs de l’Office du Niger aux idéaux du Groupe Kéïta. Regroupés, autour du préfet du cercle de Ségou, M. Alassane Diallo ; les élus communaux et régionaux ; les producteurs ; les acteurs ruraux et autres techniciens de l’Office du Niger ont débattu entre autres thèmes sur la valorisation des ressources  humaines et agricoles de l’office du Niger.

Cette rencontre, faut-il le souligner, a permis de clarifier certains points d’ombre en rapport avec les actions effectuées et en cours de réalisation. Elle a été l’occasion pour les acteurs de comprendre la véracité concernant l’exploitation et l’aménagement des terres agricoles affectées au Groupe Kéïta par l’Office du Niger. Ainsi dans son adresse à l’endroit des acteurs ruraux , chefs de villages, conseillers, notabilités et autres bras valides du secteur agricole, notamment de la zone office, M. Alassane Diallo a rappelé le rôle du chef de village  qui est développé et détaillé  par la Loi N°06 du 23 juin 2006 promulguée par l’Assemblée Nationale.

Cette loi, dira-t-il, définit clairement le rôle du chef de village en république du Mali. Et le préfet de Ségou de confier que la loi dont il s’agit, est un garant pour tout chef de village dans l’exercice de ses fonctions. Elle fait de lui, le principal interlocuteur des populations locales auprès des autorités ; tout en lui donnant les prérogatives de répondre de l’autorité de l’Etat auprès des mêmes populations.

N’ayant pas sa langue dans la poche, le préfet de Ségou, qui reste un homme reconnu (par ses pairs) pour son franc parlé, a dénoncé le comportement anarchique de certaines personnes malveillantes, qui s’en sont prises aux installations du groupe Kéïta. Il a demandé aux populations du village de Salamandougou, de ne plus suivre aveuglement des gens qui ne se nourrissent que par des actes incohérents et vandales.  Les comportements de ces personnes mal intentionnées ont été fortement décriés par les conférenciers.

M. Alassane Diallo de confier que les actions positives que Modibo Kéïta est en train de réaliser au sein de l’Office du Niger, sont en premier lieu à l’avantage des populations locales. Et procéder par des actes de sabotage contre des réalisations effectuées par un fils du terroir et pour le compte du peuple malien ; mérite des sanctions. Car le Mali a besoin des opérateurs économiques comme Modibo Kéïta pour assurer sa sécurité alimentaire.

Signalons qu’auparavant, le préfet du cercle de Ségou, M. Alassane Diallo, avait demandé une minute de silence en la mémoire des victimes de la rébellion du nord. Il a aussi souhaité le retour rapide de la paix dans la partie nord de notre pays, qui est aujourd’hui occupée par des bandits armés.

Un des acteurs clés de l’Office du Niger, prenant la parole à la suite du préfet de Ségou, n’a pas manqué de dénoncer les comportements de ceux-là qui ont tenté de détruire les réalisations effectuées au niveau de l’Office du Niger par le Groupe Kéïta à travers sa filiale GDCM. Il a souligné  qu’il pourrait y avoir dans l’ombre des instigateurs à la base de ces sabotages. « D’après des renseignements que nous avons reçues sur place, ces sabotages seraient intervenus suite à de fausses informations qui avaient été véhiculées par des gens mal intentionnés. Ils auraient dit aux producteurs d’occuper les terres aménagées par le groupe GDCM de façon anarchique au seul motif que le régime ATT est tombé.

Suite à ces sabotages perpétrés sur les biens appartenant à autrui de la part d’individus aux mauvaises fois, des enquêtes ont été menées auprès d’autres producteurs de la zone office. Les informations reçues font état, que les instigateurs de ces révoltes sans cause, sont les mêmes qui étaient à la base, dans le passé des révoltes de producteurs au niveau de Niono. De cette affaire, on peut retenir, que les producteurs induits dans l’erreur avaient refusé de payer la redevance eau. La suite, l’Office avait saisi la justice pour régler ce problème.

Bien qu’ayant déboursé chacun la somme d’environ de 25 000FCFA, pour disent-ils faire face à la justice ; ces paysans qui avaient refusé de payer la redevance eau de l’Office du Niger avaient perdu le jugement. Le président du Conseil de cercle de Ségou, M. Dembélé quant à lui, a invité les producteurs de la zone à être tolérants et surtout à respecter à la lettre, le droit légal. Il dira que la terre appartient à l’Etat et que face à l’Etat, le droit coutumier n’a plus de valeur.

Avant de soutenir que la nature à horreur du vide et que celui qui sème le désordre a toujours eu sa part dans la récolte de la moisson. Selon lui, l’office est une aubaine à saisir pour les populations  de la région de Ségou, qui demeurent les principales bénéficiaires des retombées positives des fruits qui sortent ou qui sortiront de là. M. Dembélé n’a pas manqué de lancer un appel au calme aux producteurs de Salamandougou ; Bewani ; Markala ; Ségou ; entre autres localités de la zone Office du Niger. Il a enfin salué et encouragé le PDG du groupe Kéïta « GDCM »  à poursuivre ses actions pour assurer au peuple malien une vraie sécurité alimentaire.

Quant à M. Nouhoum Lah de l’Office, il a de son côté, invité les paysans à éviter tout ce qui peut amener un malentendu entre eux et le Groupe Kéïta. Avant de rappeler que l’objectif recherché par les plus hautes autorités à travers GDCM, est de permettre à nos populations de disposer des denrées de premières nécessités à moindre coût. M. Lah a profité de l’occasion pour une fois de plus expliquer le pourquoi de la création de l’Office du Niger. L’Office du Niger, dira-t-il, a été créé pour assurer la sécurité alimentaire des populations de l’Afrique Occidentale Française « AOF ». Sa date de création remonte au 5 janvier 1932.

M. Lah a par ailleurs souligné que les réalisations effectuées dans les zones Offices par le GDCM, sont très importantes en plusieurs endroits avant d’ajouter que  Modibo Kéita n’est pas venu au sein de l’Office du Niger par hasard. Son implantation l’a été, après qu’il ait rempli des conditions idoines au préalable, cela, dans le respect total des règles en vigueur. Et M. Lah de confier que celui qui dispose une parcelle de 10ha au sein de l’Office, peut être considéré comme si l’Etat a offert à ce dernier une somme d’argent liquide de  30 millions de FCFA. En vue de valoriser l’Office, a-t-il poursuivi, l’Etat a rempli toutes les conditions en faveur des producteurs dans le but d’atteindre cet objectif : celui d’assurer une réelle sécurité alimentaire pour les populations.

Cette valorisation, dira M. Lah, qui fut envisagée par l’Etat il y a de cela des années, vient de prendre un nouveau corps avec l’implantation par GDCM, de l’Usine du « Complexe Agropastoral et Industriel SA » (CAI-sa). Les salariés de cette usine, a confié M. Lah sont pour la plupart, des ressortissants de la zone office et, au même moment, les premiers bénéficiaires des retombées de cette unité industrielle demeurent sans aucun doute les populations de  la zone office.

Des producteurs décrient et condamnent les actes de vandalisme  

A la faveur de cette rencontre, notre équipe a approché, certains producteurs, parmi lesquels, le chef de village de Salamandougou Bamana ; M. Bakary Nianzon Coulibaly (64 ans). Dans ses  propos, M. Bakary Nianzon Coulibaly a commencé par adresser des remerciements au groupe Kéïta à travers sa filiale  GDCM pour le gros travail qu’il est en train d’abattre à leur profit. Il dira que présentement au sein de l’Office du Niger, particulièrement au niveau du casier de M’Bewani, ce sont plus de 1000 personnes qui parviennent à joindre les deux bouts grâce à Modibo Kéïta à travers le GDCM.

Le chef de village de Salamandougou Bamana, dira que Modibo Kéïta est un homme large, qui ne fait pas de différence entre les populations vivant dans la zone de l’Office. Il a pris tout le monde au même pied d’égalité, a-t-il soutenu. Bakary Nianzon Coulibaly, qui n’attendait certainement une occasion comme celle-ci, a fustigé les auteurs de ces actes de vandalismes et autres badauds, avant de saluer le geste humanitaire de Modibo Kéita, qui en dépit de ce dont il est victime de la part de gens malhonnêtes, a daigné offrir quatre moulins aux associations féminines du village de Salamandougou ; en plus d’une somme d’un million de FCFA pour faire face au coût d’installation desdits moulins.

Aussi, les jeunes n’ont pas été oubliés par Modibo Kéïta, car ils ont pour leur part, bénéficié du patron de GDCM, un groupe électrogène et des matériels de sonorisation. Bakary Nianzon Coulibaly n’a pas surtout manqué de déplorer le comportement d’un de leurs fils, Binkè Diarra, qui aurait détourné le million que Modibo Kéïta a remis au village pour installer les quatre moulins.

Un autre intervenant, M. Bouarè Coulibaly (57 ans) de son côté  a expliqué  que le sieur Binkè Diarra était venu au début, pour faire révolter les populations contre le Groupe Kéïta. Il leur avait demandé tout d’abord de refuser de prendre les cadeaux offerts au village par Modibo Kéïta. L’homme aurait dit à certains producteurs de faire retourner les dons en question à son donateur. En dépit de s’être opposé à ces gestes humanitaires, l’homme a fini par empocher le million de FCFA, que Modibo Kéïta avait remis au village, pour installer les moulins. Et Bouarè Coulibaly, de confier, qu’au départ, il leur avait dit, qu’il allait remettre l’argent en question à Modibo Kéïta. Eh bien, le million de FCFA, n’a pas été bénéficié par les populations de Salamandougou et Modibo Kéïta non plus nez l’a pas vu.

Bouarè Coulibaly, plus explicite dans ses propos a soutenu que le groupe GDCM n’a jamais occupé une terre au sein de l’Office du Niger, sans au préalable, remplir les conditions nécessaires. Il dira, que si le groupe GDCM aménage une parcelle de 10ha de mil ou de maïs, le paysan a qui appartenait cette parcelle, a toujours bénéficié en retour ; un 1ha de terre aménagée, accompagné  par une somme d’argent de la part de Modibo Kéïta, qui en réalité ne veut pas voir souffrir un paysan de l’Office.

Avant d’occuper et d’aménager une parcelle qui lui est affectée par l’Office du Niger, le PDG Modibo Kéita a toujours rencontré la personne concernée. Et Bouarè Coulibaly de déclarer que lors d’une de ses rencontres avec les producteurs de l’Office, notamment ceux du village de Salamandougou, Modibo Kéïta avait remis à chacun des 18 producteurs ayant pris part à cette rencontre, un montant de 100 000FCFA comme prime. Personne ce jour-ci, parmi les 18 participants à la rencontre, n’a eu le courage de  lui retourner son argent. Alors pourquoi saboter ses actions s’interroge M. Coulibaly?

De son côté, M. Djigui Coulibaly a soutenu qu’avant l’implantation du Groupe Kéïta dans l’Office, plusieurs rencontres avaient réuni les représentants de GDCM et les producteurs, notamment ceux de Salamandougou. « A chaque rencontre, ils ont toujours souhaité la bienvenue à Modibo Kéïta dans les milieux de l’Office du Niger. Donc, c’est étonnant de voir aujourd’hui, qu’il y a des gens, qui se permettent de saboter les actions de ce même monsieur.

Afin que chacun des deux camps puisse trouver son compte, le groupe Kéïta a entamé plusieurs démarches auprès des producteurs du village du casier de M’Bewani en général et ceux de Salamandougou en particulier, a poursuivi M. Djigui Coulibaly. A ma connaissance, le GDCM, avant d’aménager des parcelles aménageables dans l’Office, a toujours privilégié le droit légal. A chaque fois, il a mis le respect des règles au devant de toutes actions. Par ailleurs, en compensation des parcelles qui lui ont été affectées par l’Office du Niger, Modibo Kéïta a eu à distribuer un montant de 40 millions de FCFA à 25 producteurs du casier, parmi lesquels certains de Salamandougou. Là aussi, personne parmi ces gens là ne lui avait retourné son argent. Si j’ai bonne souvenance, tous ceux qui avaient bénéficié de cet appui de Modibo Kéïta, ce jour-ci, l’avaient applaudi, tout en lui faisant de bénédictions de réussite pour son projet.

J’allais oublier un passage important. Vous savez, chaque fois qu’une terre est affectée à Modibo Kéïta, il a toujours aménagé à côté d’autres terres : rizicoles  et aussi des parcelles pour le maraîchage au profit de nos femmes ».

Djigui Coulibaly de confier que Modibo Kéïta et sa filiale de GDCM devraient plutôt être encouragés dans leur logique par les populations de l’Office du Niger. Car l’ambition qui l’anime, ne vise que le développement économique de la zone office en particulier et du Mali en général. Et Djigui Coulibaly de révéler : « Si un deuxième opérateur comme Modibo Kéita, venait à s’installer dans la zone de l’Office du Niger, nul ne doute que la misère allait fuir nos villages et hameaux. Je reviens là-dessus, Modibo Kéïta n’a jamais occupé arbitrairement une parcelle appartenant à un producteur de l’Office du Niger. A chaque fois, avant d’aménager une terre agricole, il s’est muni de documents juridiques établis en bonne et due forme et délivrés par l’autorité de l’Office du Niger ». Et Djigui Coulibaly d’appuyer le préfet de Ségou dans ses propos, en confiant que seul l’Etat est le propriétaire des terres et que face à l’Etat, le droit coutumier est caduc. Il a poursuivi en disant que personne n’est au dessus de l’Etat et que si l’Etat décide, il n’y a plus question de parler de droit coutumier concernant l’appartenance des terres.

 

Les détracteurs de GDCM mis à nu par les producteurs

En effet, confronté à une guerre sans réel fondement, le groupe Kéïta, notamment sa filiale GDCM vient de bénéficier du soutien indéfectible de plusieurs grands producteurs de la zone Office du Niger, qui lui ont témoigné leur soutien pour le combat qu’il mène en vue de développer les ressources de l’Office. De ces témoignages, nous avons relevé certains points sensibles, particulièrement : l’emploi qu’il crée pour les populations avec au devant les jeunes, qui sont considérés comme les principaux bras valides de la zone.

Pour La plupart des producteurs de l’Office, M. Modibo Kéita est une référence qui doit être encouragé dans ses actions, pas seulement par les populations mais par les populations du Mali tout entier. Parlant de ses détracteurs, un notable de Cinzani nous dira que ces gens qui entraînent chaque fois les producteurs sur le mauvais chemin ne veulent pas que les populations de la zone Office sentent une fraction de bonheur de leur existence sur la terre. En général, ceux qui incitent les paysans à la révolte, n’agissent que dans leurs propres intérêts.

Moussa Coulibaly de noter que l’opérateur économique, Modibo Kéita n’est pas venu au sein de l’Office par une voie illégale. Avant d’opérer dans l’office du Niger, Modibo Kéita et sa filiale GDCM ont dû signer en bonne et due forme, des contrats de bail avec la direction générale de l’Office du Niger. Et c’est fort des renseignements fiables sur la moralité de l’homme, que la direction générale de l’Office du Niger a fini par lui faire signer des contrats de bail, suivant : la Loi N°94-004 du 9 mars 1994.

Il y a lieu de rappeler  que les termes des contrats sont définis suivant ; le décret N°96-188/P-RM portant organisation de la gérance des terres affectées à l’Office du Niger. Et M. Moussa Coulibaly de rappeler que c’est à partir de ces termes bien définis, que le Gouvernement du Mali, par le canal de l’Office du Niger, a confié des parcelles destinées à être aménagées par le  Groupe Kéïta à travers sa filiale GDCM.

Le Gouvernement du Mali agit ainsi, parce qu’il veut aider les producteurs dans le développement de l’agriculture. Faut-il souligner qu’un mandat de gestion, aussi bien sur les terres aménagées que celles non encore aménagées, jugées utiles à sa mission, lui a été donné. Les dites terres ou parcelles sont pour ceux qui ne le savent pas toutes immatriculées au nom de l’Etat. Précisons aussi, que le décret en question, pour la gérance des terres de l’Office du Niger, prévoit en son article 19, entre autres ; le bail ordinaire comme mode d’exploitation desdites terres.

Par ailleurs, de par sa fonction principale et centrale qui est d’assurer une gestion efficace et efficiente du service de l’eau, l’Office du Niger veille à la croissance de la production et à la réalisation de l’autosuffisance alimentaire. L’atteinte de ces objectifs demeure une gageure soutenue par une bonne politique de gestion de ces terres dont l’Office du Niger a, la gérance.

Modibo Kéita et son groupe n’ont agi que dans le respect total de ce que dit le droit légal en république du Mali

Dans le souci de clarifier les droits et obligations de chacune des parties opérant sur le terrain, et surtout pour maintenir la stabilité dans l’Office, la direction générale de l’Office du Niger et M. Modibo Kéita ont convenu d’établir entre eux, le présent contrat bail ordinaire dont les termes et conditions suivent. Cette convention constitue un vrai facteur déterminant dans le processus de développement de l’Office.  Il est à rappeler que le contrat bail établi, explique clairement les données dans son article 1, qui défini l’objet de désignation. L’Office du Niger, comme ci-dessus représenté a, à travers les actes signés, donné, à titre de bail ordinaire, pour la durée ci-après indiquée, à M. Modibo Kéita, le PDG du Groupe Kéïta et de ces filiales de : Moulin Moderne du Mali « M3 sa » ; CT2 et GDCM ; le terrain délimité, suivant le plan annexé au présent bail. De la désignation, il faut préciser que le domaine concerné pour y être aménagé, est d’une contenance de 7 400ha en friche.

Sa situation géographique est le suivant : « Il est situé dans le casier de Séribabougou, dans la zone Office de M’Bewani. Pour dire qu’il ne doit pas y avoir de problème quant à l’aménagement de cette parcelle de sept mille quatre cent hectares, il y a lieu de souligner, que la zone a été délimitée depuis la date de signature du contrat. Elle est limitée au nord par la parcelle de FORAS et celle de ECORICE ; au sud par le Fala de Boky Wèrè ; à l’est et à l’ouest, par la parcelle de SOSUMAR ».

L’article 2 définit la durée du contrat  fixée à 30 ans 

Parlant de l’article 2 du même contrat, il définit la durée du contrat, tout en précisant qu’il est renouvelable. Ce qui dénote que tout dépendra des réalisations que GDCM (filiale du Groupe Kéïta) effectuera sur la parcelle concernée.

Le contrat établit entre : l’Office du Niger et Modibo Kéita, est consenti et accepté pour une durée de trente années (30 années). L’exécution de ce contrat a commencé, depuis le jour où il a été signé. Comme le stipule l’article 2 du contrat, le bail est renouvelable après la période de 30 années indiquées. Pour son renouvellement, au préalable, il devrait se passer un accord express entre les deux parties.

Quant à l’article 3 du même contrat bail, il précise, qu’il est un délai de trois ans (3ans) pour la mise en valeur des parcelles affectées au groupe Kéïta. Ainsi, les parties signataires ont convenu que ce délai de trois (3) ans, qui est accordé au preneur pour l’aménagement des parcelles dont il a bénéficié, devrait être respecté conformément aux dispositions en vigueur. L’aménagement de ces parcelles est exclusivement à la charge du preneur. Il est aussi précisé que le bail, ne pourrait être renouvelé qu’une seule fois par le bailleur, et ce, après constat de la réalisation d’au moins cinquante pour cent (50%) des investissements prévus pendant les trois premières années.

Mais au vu des réalisations déjà effectuées sur les 7400hectares par le Groupe Kéïta, l’espoir est permis. Déjà, après les premières réalisations effectuées, le Groupe Kéïta envisage trois récoltes la même année. Exemple : après le blé pendant la saison froide ; c’est le maïs qui est cultivé pendant la période dite saison totalement sèche, tandis que pendant la période hivernale, place est donnée à la culture du riz. Présentement ce sont plus de 100 hectares de maïs qui ont été aménagés par GDCM dans le casier de M’Bewani.

Pour davantage remplir les closes du contrat qui le lie à l’Office du Niger, Modibo Kéita n’a pas lésiné avec les moyens, en dépit des sabotages de certaines personnes mal intentionnées. Il vient d’installer une usine flambant neuf afin de mieux rentabiliser les retombées des 7400 hectares de terres aménagées. De grosses machines ont été achetées à des coûts de centaines de millions dans le seul but de pouvoir satisfaire les besoins du peuple malien.

Aussi, toujours dans le souci de satisfaire les besoins de l’Etat et des populations maliennes ; Modibo Kéita ne s’est pas limité, au seul aménagement des parcelles qui lui ont été affectées par l’Office du Niger. Il a aménagé des parcelles pour le compte des producteurs locaux, plus de 110 hectares de terres dans le casier de M’Bewani. Parmi les bénéficiaires de ces parcelles aménagées, figurent des producteurs du côlon, une zone qui ne fait pas partie du casier de M’Bewani. Aussi, il appuie les femmes avec les moulins comme c’est le cas pour les femmes du village de Salamandougou ; aménage des espaces maraîchers pour les femmes ; entretient les jeunes dans les activités génératrices de revenus et autres activités récréatives : éducatives, culturelles et sportives.

Modibo Kéïta est en train de construire une école de six classes dans un village de l’Office, situé non loin de son usine. Toujours en vue de faciliter l’accès à l’eau pour les populations locales, Modibo Kéita a creusé des canaux d’irrigation un peu partout à travers l’office notamment dans le casier de M’Bewani. Toutes ces actions sont menées par l’homme, rien que pour aider les populations dans leurs activités quotidiennes.

De l’emploi, Modibo Kéïta en a créé assez dans l’Office du Niger

Moumini Dembélé, producteur de confier qu’à ce jour, Modibo Kéita a créé plus de 1000 emplois directs et près de 10 000 emplois indirects pour les populations en général et les jeunes en particulier de Office du Niger. Au niveau des 7400 hectares de terres aménagées dans la zone M’Bewani, il nous a été confié, que ce sont plus de 52 gardiens (surveillants de parcelles) qui ont été embauchés ces derniers temps par la filiale GDCM du Groupe Kéïta. Et notre interlocuteur de souligner que chacune de ses 52 personnes recrutées, touche à la fin de chaque mois, un salaire de quarante mille francs CFA (40 000FCFA) sans compter d’autres gestes de bonne volonté qu’il fait couramment à l’endroit des populations locales.

Modibo Kéïta, une référence et une valeur sûre au Mali et en Afrique de l’Ouest

Calme, intègre et sobre, Modibo Kéïta est et demeure sans aucun doute un des opérateurs économiques avec qui, le Mali peut compter pour relever le gros défi de son essor agricole et économique. Devenu un acteur principal dans la valorisation de la zone Office du Niger, Modibo Kéïta et son Groupe Kéïta ont réussi en quelques années à redonner confiance aux acteurs agricoles  et à nourrir l’espoir dans les cœurs des producteurs de l’Office du Niger, ce, par la réalisation de gros projets de développement, tels que : l’Usine, où plus de 7400 hectares de terres cultivables ont été aménagées. Il s’active beaucoup dans la promotion des cultures, notamment ; le Blé, le maïs, la pomme de terre et bien sûr le riz.

En effet, le Groupe Kéïta de par son poids économique et surtout le rôle qu’il joue dans les milieux des affaires au Mali, semble avoir emprunté une voie qui demeure la meilleure pour une nation qui veut réellement assurer son développement économique. Grand céréalier, le Groupe Kéïta assure à lui tout seul, plus de 55% des importations de céréales en république du Mali. Cela s’explique clairement par le fait que le Groupe Kéïta demeure à n’en pas douter, l’une des structures  commerciales et économiques, les mieux organisées du Mali voir de la sous région Ouest africaine. En un mot, le Groupe Kéïta est une entreprise responsable et complète à tous les compartiments.

Des composantes du Groupe Kéïta, on peut citer entre autres : le Grand Distributeur de Céréales au Mali « GDCM ». En effet, présentement au Mali ; le GDCM est le principal leader en ce qui concerne l’importation et la distribution du riz, du sucre, de la farine, de l’aliment bétail, de l’huile alimentaire, du jus et bien d’autres produits de premières nécessités. En témoigne la taille de ces entrepôts situés dans la zone de Sotuba, dans le District de Bamako. Implantés sur un espace de 90 mètres sur 50, les entrepôts du Groupe Kéita sont et demeurent les plus grands du Mali d’un privé, de par le nombre des magasins qui s’y trouvent.

Le Groupe Kéïta, un géant dans le transport national 

Environ, ce sont plus de 150 camions d’entre 45 et 60 tonnes de contenance, qui desservent le Mali et la sous région Ouest africaine. Tout comme dans les autres domaines d’activités, le Groupe Kéïta fait partie aujourd’hui, des plus grands du transport, tant au niveau national que sous régional. Pour rendre plus fluide le transport et le transit au Mali et dans la sous région Ouest africaine, le Groupe Kéita s’est doté et équipé de plus de 150 camions pour cela. Pour faciliter le transport lourd au Mali, Modibo Kéïta a créé, le Groupe Chôla Trading Transport qui signifie : CT2-SA. La CT2 dispose d’un parc auto de plus de 150 camions, toute chose qui démontre à suffisance le rôle qu’il occupe dans l’économie nationale.

Le PDG du Groupe Kéïta, étonne de plus en plus de par les actions qu’il réalise dans différents domaines. C’est le cas récemment du secteur agricole, où, il vient d’implanter une usine de grandes capacités dans le cœur de l’Office du Niger principalement dans le casier de M’Bewani ; uniquement pour assurer la transformation du blé et du mil.

Pour davantage plus d’informations sur le Groupe Kéïta, nous avons approché un de ses conseillers ; Maître Modibo Sylla, qui nous a confié ceci : « Le Groupe Kéïta n’a pas fini de surprendre les maliens. Tout en étant un pays continental, n’ayant aucune débouchée sur la mer, le Mali ne peut assurer son auto développement qu’à travers des individualités comme Modibo Kéïta. Lesquelles (individualités) ont amené l’homme à se lancer dans de telles aventures, tout en ayant en tête, que c’est la seule manière pour lui d’aider son pays et ses populations à assurer leur développement économique.

Le fait de mûrir une telle idée, qui vise la transformation sur place des productions locales, le Groupe Kéïta et son PDG Modibo Kéïta ont jugé nécessaire de construire une usine en plein cœur de l’Office du Niger pour combler ce vide. Nous le disons sans démagogie, son idée est celle d’un grand créateur. Personne au Mali ne pouvait imaginer qu’en l’espace d’un temps aussi réduit, que le Mali allait mettre en place une usine pour transformer le blé et le mil. Cette usine, dont il est question est implantée à Ségou, ville historique du Mali. Le Moulin Moderne du Mali, connu sous le nom de : M3 est de nos jours le grand fournisseur de la nation en farine, tant qualitative que quantitative ».

Des enquêtes nous ont indiqué que la présence de Modibo Kéïta et son Groupe dans la cité des Balanzans, a amené, d’autres opérateurs économiques et investisseurs nationaux et internationaux à s’intéresser à la quatrième région administrative du Mali, qui demeure une vitrine de l’agriculture au Mali. « Si la région de Kayes est servie d’un sous sol riche en métal jaune et que la région de Sikasso tire son compte de ses richesses cotonnières et aurifères ; la région de Ségou peut se glorifier de regorger de terres riches pour l’agriculture et surtout de la traversée du fleuve Niger ».

En témoigne les riches terres du Kala profond (Niono) ; le barrage de Markala ; les plaines rizicoles de M’Bewani ; du Macina, de Sansanding, entre autres, sont des ressources qui font que la région de Ségou demeure une destination privilégiée pour les investisseurs. Il ressort que l’une des multiples raisons, qui justifient la présence du Groupe Kéita dans l’Office Niger se repose de façon claire sur les potentialités que la région de Ségou regorge en matière agricole en général et rizicole en particulier.

Sur le plan du commerce général et de l’industrie, le Groupe Kéïta fait partie des principaux acteurs dans ces domaines

Le fait de choisir la cité des Balanzans pour asseoir sa force de frappe dans la production rizicole, le Groupe Kéïta a semblé avoir perçu que cette région est et demeure, le vrai cœur du développement économique du Mali. A travers le Groupe Kéïta, GDCM qui n’est autre qu’une des nombreuses filiales dudit groupe, par le canal de sa rizerie permet aujourd’hui la transformation, le décorticage et l’emballage du riz produit au niveau des zones de l’Office du Niger. L’une des forces de cette usine se repose sur sa politique de travail, qui consiste à privilégier l’approche de production, d’où les principaux acteurs sont les riziculteurs de l’Office du Niger. Pour davantage parfaire sa politique d’approche, tout en consolidant sa place de leader agricole et céréalier du Mali ; le Groupe Kéita n’a pas lésiné avec les moyens, notamment par la mise sur pied d’une politique d’approvisionnement des matières premières  agricoles. Toute chose qui lui a permis d’aménager des champs de plus de 100 Km² de terres rizicoles, en plein cœur de l’Office du Niger. Grâce à la production qui provient de ces champs, cela permet à l’usine de fonctionner à plein temps et sans rupture.

L’un des objectifs que vise Modibo Kéïta est de faire en sorte que la production de riz de l’Office du Niger puisse satisfaire les populations, et surtout permettre aux populations maliennes de disposer du riz à moindre coût. C’est pourquoi depuis un certain temps, il est en train de planifier des études, bien entendu en collaboration avec les plus hautes autorités du Mali ; pour asseoir un système d’approvisionnement des populations en riz local et aux prix abordables. Ces études selon un des acteurs sur le terrain ont déjà avancé.

Modibo Kéïta, un philosophe, pas comme les autres 

Plus qu’estimable l’apport du Groupe Kéïta du pays en aliment bétail a apporté un plus dans l’élevage du bétail au Mali. Pour subvenir au besoin des éleveurs, notamment par l’obtention de l’aliment bétail produit sur place, le Groupe Kéïta n’a rien laissé au hasard. Il a créé pour se faire, une usine spécialisée dans la production de l’aliment bétail. Une des idées importantes du PDG du Groupe Kéïta est l’innovation. Grâce à la philosophie de l’homme, le Mali occupe de loin, de nos jours en Afrique au Sud du Sahara, la première place de pays producteurs d’aliment bétail. L’action que réalise Modibo Kéïta dans le domaine de la production de l’aliment bétail au Mali, permet aujourd’hui le ravitaillement d’autres pays de la sous région ouest africaine, notamment  la Côte d’Ivoire ; le Sénégal ; la Guinée Conakry ; etc.

Grâce au Groupe Kéïta, les éleveurs maliens ont oublié les difficultés d’accès aux herbes (dues particulièrement à la rareté des pluies pendant une bonne période de l’année) et aussi, à la forte chaleur qui joue négativement sur la croissance des animaux, en particulier le bétail. Selon le vieux Bouarè Coulibaly, il faut encourager Modibo Kéïta sur le chemin qu’il a emprunté pour aider les maliens en général ; les producteurs agricoles et les éleveurs en particulier. Notre interlocuteur de soutenir : « L’apport de Modibo Kéïta dans la stabilisation des économies familiales de la zone Office du Niger est trop important. Nous, nous vivons en brousse, mais nous demeurions conscient de ce qu’apporte Modibo Kéïta dans notre vie quotidienne ».

Maître Modibo Sylla, à la charge à nouveau, nous a indiqué que le Groupe Kéïta travaille avec d’autres grands groupes de la sous région. Il est le représentant d’une multitude de firmes et de maisons étrangères au Mali ; c’est le cas de la firme du Jus Ivorio ; de Spaghetti Tasty ; de Tasty Ton ; de Spaghetti Cappa. Il est à n’en pas douter, le lion de la forêt. Et un autre producteur et pas des moindres du village de Salamandougou, Bakary Nianzon Coulibaly, qui n’est autre que le chef dudit village, de confier que Modibo Kéïta est une fierté pour le Mali à cause surtout de ce qu’il est en train de réaliser dans le pays.

Le Groupe Kéïta contribue beaucoup dans la création de l’emploi au Mali : plus de 1000 emplois créés en quelques années.

De nos jours, le constat fait ressortir que le Groupe Kéïta emploi plus de 1000 personnes, toute chose qui aide l’Etat dans sa mission de création d’emplois et qui permet par la même occasion de réduire considérablement la pauvreté dans le pays. Ce que fait que le Groupe Kéïta au Mali, mérite d’être cité comme bon exemple pour d’autres opérateurs économiques maliens et sous régionaux.

Pour parfaire tout cela, l’homme s’est fait entouré par des intellectuels et autres grands commis, toutes catégories confondues. Le sieur Bréhima Samaké, qui fait partie de ses cadres et intellectuels qui entourent le patron du Groupe Kéïta, n’avait pas manqué de souligner lors d’une rencontre, la solide et la bonne organisation qui règne au sein du groupe.

Dans son ambition, le Groupe Kéïta entend influencer la sous région ouest africaine de par ses actions, a confié un autre cadre de l’empire Kéïta ; M. Mahamadou Sylla, qui n’est autre que le représentant de M3 dans la capitale malienne. Il a déclaré que le Groupe Kéïta qui n’entend pas lésiné avec les moyens de locomotion, tend vers les 250 camions, toujours dans le seul objectif de satisfaire davantage les populations maliennes en vue de leur ravitaillement en produits de premières nécessités.

Et Maître M. Sylla de reprendre ces quelques mots du PDG du Groupe Kéïta,  qui dit ceci : « Je veux faire en sorte que mes frères, sœurs et autres parents maliens soient soulager sur place. En vue de cela, je travaille avec des maliens et des étrangers, sachant bien que chacun d’entre eux, a sa part dans la consolidation de nos activités ; pour développer l’économie de mon pays ; réduire le coût des denrées de premières nécessités, principalement : le riz, le maïs, le mil, le sucre et l’huile. Le Mali a besoin de sortir de cette emprise de pays continental et faire en sorte que les maliens et les maliennes arrivent à joindre les deux bouts sans que cela ne soit trop difficile. Une de mes nombreuses ambitions est de donner de l’emploi aux bras valides maliens en premier lieu et les autres ressortissants de la sous/région viendront après. En réalité, ma vision première repose sur le développement économique de mon pays : le Mali ».  

Notons que le Groupe Kéïta entend valoriser dans un proche avenir la graine du coton, par sa transformation en huile alimentaire. Pour se faire,  il est en train de planifier des stratégies afin de rendre possible cette ambition.

Le PDG du Groupe Kéïta a invité les maliens et les maliennes toutes catégories confondues à venir investir au Mali dans la zone Office du Niger, pour assurer un réel essor économique de notre pays. Le Mali a besoin de ses fils : opérateurs économiques, investisseurs, hommes d’affaires et autres bras valides pour soigner l’image de son économie et augmenter les avoirs de ses peuples.

Par Zhao Ahmed A. Bamba et Esdras Kéïta

Envoyés spéciaux 

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