Un nouvel espoir est né dans la zone l’Office du Niger avec l’opération pomme de terre initiée par
Dans le cadre de l’opération pomme de terre introduite cette année dans la zone Office du Niger, la production attendue sur le marché national est de 2.000 tonnes. Cette bonne nouvelle a fait dire au Premier ministre que : "L’opération pomme de terre permettra, à coup sûr, d’atténuer les craintes d’une crise alimentaire en vue à cause de la mauvaise pluviométrie qui a fortement secoué et ébranlé la campagne agricole qui vient de prendre fin".
Face à l’engouement suscité par cette opération au niveau de l’exploitation familiale et de l’agro-industrie, le Premier ministre a laissé entendre : "Il est fort probable que le Mali ne connaisse pas cette crise alimentaire à cause des mesures prises par l’Office du Niger sous la férule de son PDG".
A côté de l’exploitation familiale, savamment entretenue par
Compte tenu du prix du kilo de la pomme de terre sur le marché (400 à 500 FCFA le kilo au Mali et plus de 1.000 FCFA dans certains pays voisins), il faut espérer de très bonnes affaires pour les producteurs. C’est pourquoi, le Premier ministre a chaleureusement félicité et encouragé Modibo Kéïta pour son grand investissement patriotique dans la zone Office du Niger. Invitant d’autres opérateurs à faire comme le GDCM, le Chef du Gouvernement a déclaré : "Il est temps que le Mali devienne le véritable grenier de l’Afrique de l’ouest. Nous avons les potentialités, une législature propice à l’investissement. Il suffit de dégager une synergie d’actions pour y arriver". Selon elle, cette synergie d’actions est déjà en branle sous la clairvoyance du ministre délégué chargé du développement intégré de la zone Office du Niger, Abou Sow.
Pour rappel, notons que ce programme spécial est l’une des filières de diversification des cultures complémentaires à la principale culture : le riz. Elle va favoriser l’amélioration du revenu des productrices et producteurs et la création d’emplois tant en milieu rural qu’urbain.
Cette culture de diversification est une réponse à la sécurité alimentaire nationale et aux exigences du changement climatique et de la gestion rationnelle de l’eau. Le programme porte sur
Le programme entend, en perspective, produire de la semence à court terme et étendre la culture de septembre à mars pour réaliser deux récoltes par an. Il prévoit également l’installation de cases de conservation au niveau individuel et des chambres froides aux niveaux communautaires et privé. Il préconise, enfin, la mise en place d’unités de transformation et d’un système efficace de contrôle de certification des semences. Ce qui a fait dire au PDG, Amadou Boye Coulibaly, que "Tout concourt à une meilleure organisation de la filière et à une couverture des besoins nationaux et d’exportation".
Malgré l’espoir suscité, les paysans ont laissé entrevoir quelques inquiétudes liées à la commercialisation du produit.
A ce niveau, la société Yara S.A, représentée par l’ex-PDG de l’ON, Moussa Diabaté, a assuré qu’un fonds de 180 millions de FCFA est déjà dégagé pour l’achat de pommes de terre de qualité.
Alassane DIARRA
Envoyé spécial