Missions de vérifications DE 2010 à 2012 : Le Groupe de suivi budgétaire (GSB) ouvre le débat sur la mise en œuvre des recommandations

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Le (GSB) organisé le vendredi 30 mai à l’hôtel Massal un débat public sur le rapport d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations formulées par les missions de vérification de 2010 à 2012. Etaient présents l’ambassadeur du royaume de Danemark, les représentants de la Section des Compte de la Cour suprême, du Bureau du Vérificateur général, du Contrôle financier.

 

 

Dans son allocution, le président du Groupe de suivi budgétaire (GSB), Tiémoko Souleymane Sangaré, dira que les contrôles effectués par les structures de contrôle et d’inspection interviennent comme processus d’évaluation du fonctionnement des services publics. Il poursuit qu’ils mettent en exergue les dérapages constatés dans la mise en œuvre du système de contrôle interne.

 

 

M. Sangaré soutient qu’à l’issue des missions, les services de contrôle et d’inspection proposent un train de mesures qui sont destinées à maîtriser la gestion, à protéger les biens de l’Etat et à utiliser efficacement les ressources humaines et matérielles de l’Etat. Pour lui, dans un contexte de lutte contre la pauvreté, la corruption et la délinquance financière, ces mesures se doivent d’être appliquées par les gestionnaires des ressources publiques, chacun en ce qui le concerne.

 

 

Le président du GSB a rappelé que pour les besoins de suivi de la mise en œuvre de ces mesures, un certain nombre d’actes administratifs ont été pris à savoir l’Instruction N°0000/PRIM-CAB du 21 novembre 2002 relative au suivi de l’application des recommandations issues des rapports de contrôle et d’inspection ; la décision N°00-001/CGSP du 7 janvier 2003 portant création, au sein du Contrôle général des services publics (CGSP), d’une Cellule d’analyse et de suivi des rapports de contrôle et d’inspection à l’intention du Premier ministre. Il a ajouté que dans le cadre de l’Appui budgétaire général (ABG), la mise en œuvre des recommandations formulées par les missions de vérification constitue une des exigences des Partenaires techniques et financiers (PTF).

 

 

En prenant la parole au nom du Vérificateur général, Lamine Keïta, a déclaré que le Bureau du Vérificateur général contribue à la mise en œuvre des recommandations de manière difficile et complémentaire. Ce suivi, selon lui, est une méthode à part entière qui comprend plusieurs étapes.

 

 

Quant au représentant de la Section des comptes de la Cour suprême, Kaba Diakité, il a souhaité que le débat ne se focalise pas à Bamako. Pour cela, il a demandé aux organisateurs de mener le débat dans les collectivités afin d’informer le citoyen sur le contenu des rapports. Il dira que la Section des comptes de la Cour suprême travaille sur les rapports déjà terminés. Le suivi se fait à travers le ministère de la Justice quand il s’agit des délits et du ministère des Finances quand il concerne les comptables.

 

 

L’ambassadeur du Royaume de Danemark pense qu’il faut humilier le chef de famille pour lutter contre l’impunité.

Y.S

 

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