Mission du FMI (1) : IBK, dos au mur

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Une équipe du FMI en mission d'évaluation au Mali
Les crédits du FMI destinés au Mali ont été suspendu depuis plusieurs mois.
Reuters/Jonathan Ernst

Au cours de leur mission, à Bamako, les experts du FMI ont rencontré le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Il aurait surtout été question de la surfacturation (29 milliards de F CFA) décelée dans l’achat d’équipements militaires. Les représentants du FMI ont fait au chef de l’Etat un compte rendu détaillé de ce scandale financier.

Selon certaines sources, ils ont même fourni des noms et des comptes bancaires de certains gens qui sont mouillés, jusqu’aux os…

 

En vu d’une reprise des décaissements du FMI et de la Banque mondiale, des conditions ont été posées à IBK. Il s’agit notamment d’engager des poursuites contre toutes les personnes impliquées dans cette affaire aux relents d’une véritable opération de la maffia sicilienne. Le chef de l’Etat, pour obtenir l’argent des partenaires, se serait engagé, devant le FMI, à prendre des sanctions ; cependant, de proches membres de la famille présidentielle sont cités dans le scandale. Alors que va faire le président ? Epargner ceux-ci et chercher (encore) des boucs émissaires ?

IBK va-t-il sanctionner des menus fretins pour sauver sa propre tête ?

Ce sont là des questions posées dans l’opinion malienne. Mais, en véritable gendarme de la bonne gouvernance, le FMI a décidé de mettre le pouvoir d’IBK en «liberté surveillée ». Avec bracelet électronique ?

 

Mission du FMI (2)             

Les syndicalistes informés de la situation

Les membres de la mission du FMI, au terme de leur séjour à Bamako, ont rencontré les représentants des travailleurs du Mali, à travers les deux centrales syndicales : l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) et la confédération syndicale des travailleurs du Mali (Cstm).

 

Aux deux organisations, la délégation du FMI a fait un compte rendu de sa mission effectuée au Mali du 11 au 25 septembre.

 

La Rédaction

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2 COMMENTAIRES

  1. ” en véritable gendarme de la bonne gouvernance, le FMI ”

    Gendarme de rien du tout! 🙄 🙄 🙄 🙄 Empêcher des détournements aussi massifs et aussi scandaleux, n’est pas “se conduire en gendarme”, mais se conduire NORMALEMENT et selon les règles les plus élémentaires de l’intégrité!

    Le FMI devait-il laisser tranquillement continuer IBK, Karim, et les ministres véreux s’en mettre plein les poches en pillant les fonds de NOTRE armée et de NOTRE développement, sous prétexte de ménager la susceptibilité mal placée des éternels “chatouilleux de la souveraineté”???

    Avec 29 MILLIARDS, combien d’écoles, combien d’hopitaux ou de centres de santé, combien d’enfants vaccinés, etc etc etc…

    De pitoyables minables!… Des voleurs-pilleurs de leur peuple à la Bokassa!… En 2014!… 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥

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