Mise en œuvre du cadre intégré du commerce : Validation de la mise à jour de l’EDIC du Mali

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Les cérémonie d’ouverture et de clôture étaient  coprésidées par le secrétaire général, représentant le ministre du commerce et de l’industrie, Sidi Mohamed Ichrach et l’ambassadrice du royaume de Danemark au Mali, en présence  du coordinateur du secrétariat Exécutif de CIR, Mbaye NDIAYE, du chef des programmes spéciaux CNUCED, Stephano INAMA, du directeur pays du PNUD Boubou Dramane Camara et du coordinateur national du cadre intégré, Mohamed Sidibé et de nombreux experts.

L’objectif de l’atelier visait à mettre à jour le diagnostic établi, ainsi que les stratégies inclues dans le plan / matrice d’actions, en tenant compte des reformes institutionnelles, de l’adoption des nouvelles politiques de développement, de l’évolution des performances macroéconomiques nationales, régionales et mondiales ; ainsi que des études sectorielles. L’EDIC 2013/2014 sera un document axé sur le commerce et sur le rôle que le commerce et l’investissement peuvent jouer pour le développement du Mali, à travers leur intégration progressive dans le plan de développement du pays.

Toutes les institutions commerciales du pays, incluant le secteur privé et la société civile et les autres agences du CIR, la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) travaillant en étroite collaboration avec l’Unité Nationale de Mise en Œuvre pour examiner les politiques et les lois appropriées, identifieront les défis pour leur mise en œuvre et présentera des propositions stratégiques.

Le coordinateur du secrétariat exécutif du CIR, Mbaye NDIAYE, dans son allocution, a mis l’accent sur le contexte des travaux qui, pendant deux jours,  devait réfléchir avec les experts, pour le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, tout en rappelant les travaux précédents.

A ces dires, ces révisions du cadre intégré du commerce rentrent dans une démarche participative de la stratégie de lutte contre la pauvreté et le sous développement. Il a vanté la riche expérience du Mali et les résultats atteints. Il a poursuivi : « L’EDIC que nous allons discuter est le fruit d’un travail laborieux des consultants nationaux et internationaux, sous la supervision du point focal, le ministre du commerce et de l’industrie ». Il à invité par ailleurs les partenaires au développement à la mobilisation des ressources pour soutenir la mise en œuvre des recommandations issues de ces travaux.

Le chef des programmes spéciaux CNUCED, Stephano INAMA, déclara que l’objectif  de l’accompagnement de l’organisation est de valider l’EDIC, en n félicitant le travail laborieux abattu par les consultants. Il dira que la CNUCED à intégré des recommandations qui seront pris en compte dans l’EDIC 2015. Cela démontre la capacité de l’offre, dira-t-il en félicitant par ailleurs l’unité de mise en œuvre du cadre intégré.

Le directeur pays du PNUD, Boubou Hama à remercié les autorités pour l’intégration du commerce. Il  dira qu’elle est destinée à évaluer la compétitivité avec les principaux acteurs de l’étude 2015, à proposer en plus l’actualisation et la mise en œuvre des recommandations de l’EDIC  dans le programme d’actions prioritaires du cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté (CSCRP).

L’analyse du rapport de l’EDIC démontre sa performance dans l’amélioration du climat des affaires, avec la création d’entreprise dans les secteurs agroalimentaires comme le lait, la noix d’acajou, le sésame, la gomme arabique ; également dans la filière mangue et autres,  grâce à l’appui des partenaires.

L’objectif de L’EDIC révisé vise à mettre à jour le diagnostic établi ainsi que les stratégies inclues dans le plan / matrice d’actions, en tenant compte des reformes institutionnelles.

L’EDIC 2013/2014 sera un document axé sur le commerce et sur le rôle que le commerce et l’investissement peuvent jouer pour le développement du Mali, à travers leur intégration progressive dans le plan de développement du pays. Dans la vision globale, chaque politique sectorielle sera traitée dans cette optique. La révision de l’EDIC va permettre de recenser les contraintes qui font obstacle à une meilleure intégration du pays, au niveau régional et au niveau multilatéral en posant les bases pour la formulation d’une politique sectorielle de développement du commerce.

La cérémonie de clôture à été marqué par la restitution des travaux et l’approbation des recommandations.  A l’issue des deux jours de travaux autour des groupes thématiques, les participants ont noté quelques-unes des principales contraintes telles que traduites par le Doing business et ont formulé des recommandations suivantes :

Au titre de l’Amélioration du cadre réglementaire et institutionnel d’appui au développement du commerce et de l’investissement :

Réduire le nombre de jours sous-tendant la création de l’entreprise et le coût de transport transfrontalier ; mutualiser et  promouvoir la recevabilité des agences de promotion de l’investissement ou de l’exportation, à savoir l’API ou l’APEX ;  l’autonomie et une culture de résultats au niveau de la Chambre du commerce ; Mobiliser des financements privés liés aux activités propres des institutions consulaires. Renforcer les moyens financiers et humains du système judiciaire, en vue d’une plus grande efficacité dans le traitement des contentieux et la commission d’arbitrage ; améliorer la disponibilité et la qualité de la distribution de l’électricité (interconnexion, énergie renouvelable) et promouvoir les conditions de baisse des prix et l’investissement dans le domaine des infrastructures.

FACILITATION DES ECHANGES, TRANSPORTS ET POLITIQUE COMMERCIALE :

Renforcer la coordination des différentes institutions pour que la voix du Mali soit mieux entendue dans les relations internationales. Rationaliser/Simplifier/Harmoniser les procédures et documents du commerce extérieur du Mali (import/export et transit); mettre fin aux tracasseries et aux contrôles illicites en route ;  professionnaliser progressivement les opérateurs de la chaîne logistique  (conditions d’accès : formation, honorabilité et capacité financière).  Rationaliser la gestion du TRIE (établir un vrai système de caution, activer la reconnaissance mutuelle, réduire les coûts de la caution et prévoir un mécanisme de restitution).

Agriculture  et  Pêche

Assurer la cohérence de l’EDIC et de la Politique de Développement Agricole (PDA) ; Intégrer la démarche de développement des agropoles dans le cadre réglementaire et institutionnel. Etudier les problèmes de réexportation et adopter des mesures de protection géographiques. Renforcer la capacité des centres de formation en pisciculture  et les programmes en cours visant la promotion de l’emploi des jeunes dans le secteur piscicole et les capacités techniques des acteurs.  Promouvoir la labellisation et améliorer les techniques de conditionnement des produits agricoles. Faciliter l’accessibilité des entreprises de transformation agroalimentaires à l’enregistrement « Autorisation de mise sur le marché » ; renforcer la capacité institutionnelle des coopératives et associations d’une part et d’autre part inciter l’émergence d’une interprofession.

Le but étant d’obtenir un document concis et succinct d’orientation stratégique et opérationnel qui contribue au renforcement des capacités productives et commerciales, à la réduction de la pauvreté et le développement inclusif et durable.

ENCADRE

DU COTE DU MINISTERE DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE/ L’enjeu est certain

Le secrétaire général du ministre du commerce et de l’industrie, Sidy Mohamed Ichrach, avait bien situé l’enjeu : « L’EDIC, est le socle du développement du cadre intégré et du commerce. A à travers cet atelier,  l’objectif visé est d’identifier et les contraintes liées au contexte du Mali et d’améliorer la matrice des projets comme la confiture de mangue de yanfolila, la gomme arabique, la mangue et d’autres du secteur de l’artisanat, la peau  sont sur la table. Ce document permettra d’améliorer le commerce et d’analyser les contours environnementaux du climat des affaires, afin de formuler des recommandations ».

Il n’a pas manqué de remercier la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement et l’ambassadrice du royaume de Danemark au Mali, facilitateur des partenaires pour la mise en œuvre de l’EDIC. Il à enfin réitèré l’accompagnement de son département au cadre intégré.

Alassane Cissé

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