La mise en concession de l’’aéroport international de Bamako Sénou alimente la polémique et chacun y va de son interprétation. Pour couper court aux ratiocinations, des représentants du Ministère de l’Equipement et des Transports, de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), des Aéroports du Mali (Adm) et de la délégation de l’Asecna au Mali ont animé, mercredi dernier, un point de presse pour expliquer les contours de ce qui est devenu l’ « Affaire Aéroport Bamako Sénou ».
Pour la représentante du ministre de l’Equipement et des Transport, chargé de l’aéronautique, Mme Cissé Khadidja Traoré, très proche du dossier et pour Hady Niang, Dg de l’Anac, il n’est nullement question de « privatisation » de l’aéroport. Il est plutôt question d’une « mise en concession ». Si le terme de « privatisation » est proche de « vente », celui de « mise en concession » est synonyme de « location » ; un partenariat public privé. Aussi rassurent-ils « l’aéroport de Bamako restera totalement propriété de l’Etat malien car on ne peut pas mettre en privatisation un aéroport. Il y va de la souveraineté d’un pays ». La décision de la mise en concession de l’aéroport de Sénou s’explique parce que cette méthode est le mode de gestion le plus pratiqué dans le monde.
Les avantages de cette mise en concession sont nombreux. Non seulement le concessionnaire s’engagera à « prendre tous les employés des aéroports du Mali, mais aussi il s’engagera à recruter de nouveaux employés». Il s’engagera également à investir dans l’aéroport, il paiera les taxes et impôts entre autres et le non respect des clauses de ce contrat amènera l’Etat à le résilier purement et simplement.
Une situation qui est plus rentable que celle actuelle où les Adm ne gèrent de ses aéroports que la partie commerciale. Les parkings, les pistes d’atterrissage…sont confiés à une autre société.
C’est un Bureau d’études international qui est chargé de la cession de l’aéroport et une société canadienne est pressentie pour être retenue. La mise en concession de l’aéroport international de Bamako-Sénou prendra effet dès signature de la convention et cela sera fait avant juin, assure Mme Cissé. Elle durera 30 ans.
Amadou Salif Guindo
Une periode de 30 ans, c’est bien long!
Il est donc prevu dans le Contract de concession que la Firme qui benefiiera de cette concession prendra en charge les investissements necessaires au bon fonctionnement de l’Aeoroport, y compris la modernisation ( rampes d’embarquement) et l’agrandissement de l’aeroport,( Pistes, Parkings ,les batiments de Depart et d’Arrivee et les Bureaux annexes).Bamako est une ville qui se developpe tres rapidement.De par sa situation geographique ,elle est un Aeroport Central en Afrique de l’Ouest.L’expansion de l’Aeroport sera soumise a toutes ces influences.Y a-t-il un PLAN DIRECTEUR D’AGRANDISSEMENT de l’Aeroport sur cette periode de 30 ans qui pourrait etre revise si le taux d’accroissement du Trafic venait a se developper plus vite contre toute attente? Un Plan Directeur de developpement de Senou doit faire partie integrante du Contrat a signer.
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