Le ministre du Commerce multiplie les initiatives pour maintenir les prix bas durant le Ramadan : Le Conseil élargi de Cabinet met en place une batterie de mesures afin de soulager les consommateurs

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Le ministre du commerce , porte parole du Gouvernement

Point de repos désormais pour le ministre du Commerce et de l’Industrie. A quelques semaines du début du mois sacré de Ramadan, mois de grande consommation des produits de première nécessité, Abdel Karim Konaté se bat comme un beau diable pour permettre aux Maliens d’accéder aux produits de grande consommation à des prix abordables. Ainsi, après le Conseil national des prix, tenu le lundi 9 mai 2016 et qui a révélé, à la satisfaction de tous, que les marchés sont bien fournis, il a tenu, dans l’après-midi du vendredi 13 mai 2016, un Conseil de Cabinet élargi aux Chefs de services et Directeurs régionaux du commerce et de la concurrence. Tout comme le Conseil national des prix, cette rencontre a fait le point de l’état d’approvisionnement du marché en produits de première nécessité et les prix pratiqués. A l’issue de cette rencontre, des instructions fermes traduites en batterie de mesures, ont été données pour permettre aux Maliens d’accéder aux produits de grande consommation, durant le mois de Ramadan, sans difficulté et à des prix abordables. Parmi ces mesures figurent la vérification sinon la vérification à nouveau des stocks sur toute l’étendue du territoire, la mise en place d’un Comité des veille, dans toutes les régions, pour le suivi des stocks et des prix et l’affichage de ces prix, (sucre, riz, farine, lait  et huile) à compter du lundi 23 mai 2016, dans les magasins et boutiques. Cela, conformément aux dispositions légales des textes règlementaires en vigueur. S’agissant des prix, tout en dénonçant ceux qui augmentent sans raison valable, le ministre Konaté a rappelé que le Gouvernement va sévir contre les commerçants qui feront de la rétention. Il a insisté sur le respect des prix convenus avec les commerçants détaillants sur toute l’étendue du territoire. Il s’agit de 375 FCFA pour le riz brisure importé, 500 FCFA pour le sucre importé, 450 FCFA pour le sucre produit localement et une fourchette de 600 à 800 le litre d’huile.

Ce Conseil élargi de Cabinet a été l’occasion pour Abdel Karim Konaté d’annoncer aux chefs de services et aux membres des Directions régionales du commerce et de la concurrence l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie d’organiser, à compter du 2 juin, une foire du Ramadan où les consommateurs pourront s’approvisionner également en produits.

Première du genre, l’entrée à  cette foire sera gratuite et plus de 200 stands seront gratuitement mis à la disposition des commerçants détaillants par le département de tutelle.

Sur le front de l’accès à la viande, le ministre Konaté n’a pas ménagé, non plus, ses efforts. Dans la matinée du même vendredi, il a rencontré les représentants de la filière viande. Avec ceux-ci, il était question des voies et moyens pouvant permettre de maintenir le prix de la viande à 2000 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf avec os et 2300 FCFA pour le kilogramme de la viande de bœuf sans os. Même si la rencontre n’a pas permis d’arrêter quelque chose de concret, en attendant une rencontre prévue pour cet après-midi, histoire de permettre aux responsables de la filière d’échanger avec la base, l’espoir est permis quant au maintien des prix pratiqués jusqu’ici. Déjà, Abdel Karim Konaté est parvenu à élaborer un certain nombre de mesures.

Il s’agit de la mise en place d’une interprofession pour la filière viande, la suspension jusqu’à 3 mois de l’échéance de payement des fonds alloués aux coopératives de la filière et son augmentation de 150 millions (soit 270 000 000 FCFA) pour leur permettre de pouvoir acheter des bœufs et l’exonération de TVA de la graine de coton de la CMDT afin de permettre aux éleveurs d’avoir des tourteaux à moindre coût pour leur bétail.

Yaya Samaké

 

Réunion du Conseil national des prix

Les marchés sont bien fournis et la hausse des prix ne se justifie pas

Une foire du Ramadan prévue soulager les consommateurs

Pas de péril en la demeure pour le mois de Ramadan qui s’annonce pour les prochaines semaines. Les marchés sont bien approvisionnés en produits de première nécessité et rien ne justifie les cas de hausse de prix constatés, par ci et par là. Le constat a été fait, le lundi 9 mai 2016, à la faveur de la réunion du Conseil national des prix, tenue au ministère du Commerce et de l’Industrie sous la présidence Abdel Karim Konaté, ministre du Commerce et de l’Industrie.

Cette réunion a mobilisé l’ensemble des acteurs du secteur comme les associations de consommateurs, la fédération des huiliers, la Chambre de commerce et d’industrie, les importateurs, les commerçants détaillants, la filière bétail viande, les bouchers et la Direction nationale du commerce et de la concurrence, entre autres. Les échanges ont porté sur l’état d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité et les prix pratiqués sur ces produits à quelques semaines du début du mois sacré de Ramadan, mois de grande consommation de ces produits. De l’exposé du Directeur national du commerce et de la concurrence, Modibo Keïta, il ressort que les marchés, entre le 25 avril et le 1er mai, ont été bien ravitaillés en produits de première nécessité et les stocks sont largement supérieurs au seuil d’alerte. C’est le cas, par exemple, du sucre dont le stock est estimé à 117 600 tonnes, soit 254 jours de consommation nationale. S’agissant du lait en poudre, le stock sur le territoire s’élève à 1 851 tonnes, soit 1107 tonnes de plus que le seuil d’alerte estimé à 744 tonnes. Ce constat vaut pour la farine, le riz, l’huile alimentaire, bref tous les produits de grande consommation qui sont cédés à des prix abordables sur la plupart des marchés.

Ce qui, du reste, n’a pas échappé aux représentants de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM). Représentée par trois personnes à cette rencontre, l’UNTM a souligné toute sa satisfaction sur l’exposé du Directeur national du commerce et de la concurrence. Tout en félicitant le ministre et le Gouvernement elle a demandé à ce qu’il y ait un suivi rigoureux de l’évolution de ces prix et du respect des normes sanitaires dans certaines huileries.

Pour sa part, le ministre Konaté a fustigé les cas d’augmentation sur les prix constatés. «Rien ne justifie les augmentations constatées sur les prix de certains produits comme le sucre» a-t-il déclaré. Pour le ministre du Commerce et de l’Industrie, la libéralisation du marché fait que l’Etat ne peut intervenir dans les prix que lorsqu’il donne des exonérations. Mais «l’Etat va sévir contre ceux qui font la rétention des stocks.»

A la suite de cette réunion, les commerçants détaillants se sont réunis et ont demandé à ce que le kilogramme de sucre soit vendu désormais et sur toute l’étendue du territoire à un prix qui n’excède pas 450 FCFCA.

La solution Empé pour casser davantage les prix

Dans son souci de permettre aux consommateurs d’avoir les produits de première nécessité à moindre coût, le ministre du Commerce a sa recette magique. Abdel Karim Konaté envisage l’organisation d’une foire du Ramadan. Elle sera l’occasion pour les consommateurs de pouvoir s’y approvisionner à moindre coût en produits de grande consommation au cas où les prix prenaient de l’ascenseur.

Yaya Samaké      

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2 COMMENTAIRES

  1. Chacun de ses operateurs peut faire rentrer au Mali au minimum 20 camions par jour soit un total de plus 100 camions par operateur toutes les semaines et je ne cite pas les autres.
    Il ya en même qu’on appelle FANTA LAGOS qui paye 400.000 FCFA par camion.
    Donc très sincèrement, il ya beaucoup de question à se poser, que se passe t’il à la DNCC?
    Réponse :
    Dans les années passées, avant de devenir Directeur National, Modibo KEITA a passé plusieurs années au poste de Directeur Régional du Commerce et de la Concurrence ou il profitait largement de l’argent sale et facile de la brigade, mais après sa nomination comme Directeur National, il s’avérait que M. KEITA avait du mal a se passer de cet argent , d’où ce geste désespéré qui a été de ramener la Brigade à la Direction Nationale qui a plongé la DNCC avec grand D dans un trou noir du quel on se demande si un jour elle pourra sortir.
    D’après certaines sources sures qui auront mêmes des preuves à l’appui, les principaux instigateurs de cette tragédie sont :
    – Abdel Karim KONATE, Ministre du Commerce et de l’Industrie
    – Modibo KEITA, Directeur National
    – Boucadary DOUMBIA, Directeur National adjoint
    – Mme TRAORE Maba THIAM, Chef des enquêtes.
    Chacune de ces personnes empocherait près de 10.000.000 FCFA par semaine.
    Vive le MALI.
    MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Pour être encore plus sous le choc, regarder comment Modibo KEITA et ses acolytes font pour se justifier, en mentant sur l’ancien Directeur du Commerce et de la Concurrence Assoumana TOURE
    Pour voir cliquez sur ce lien, http://notrenation.com/spip.php?article2650

  2. En effet depuis la nomination de M. Modibo KEITA comme Directeur National du commerce et de la Concurrence, cette structure n’a plus eu de répit. Et d’après certaines personnes, son arrivé serait apocalyptique. Ainsi nous devons donc nous poser la question. Pourquoi depuis l’arrivé de Monsieur Modibo KEITA, les choses vont de pire en pire. Tantôt c’est des mutations et tantôt les mêmes personnes mutées reviennent à leurs places initiales, Monsieur Nouhoun SIDIBE qui se trouve à la tète du syndicat a dénoncé à plusieurs reprises certaines pratiques courantes qui se passeraient dans les coulisses de cette structure mais en vain, c’est-à-dire la mise en place d’un clan composé du directeur national Modibo KEITA et de ses amis proches en qui il a confiance et qu’il a bien placé a des poste stratégiques dans l’unique but de se remplir les poches au détriment de tous les agents de la Direction National et de la Nation toute entière.
    Durant ces deux dernières années, la DNCC a toujours été la cibles des medias et mêmes parfois de certains opérateurs économiques qui se plaignent d’être dépouiller a hauteur de plusieurs millions à travers des menaces de retrait d’agrément et d’autorisation par les responsables chargés d’enquêtes de la DNCC.
    Des dossiers de fausses intention d’exportation d’or s’élevant plusieurs centaines de millions de FCFA gérés dans les bureaux des chefs sans aucunes transparences et aucunes traces, des problèmes de fausses cautions, des fausses intentions d’importation d’hydrocarbure non sanctionnés et sans aucune suite, des complicités avec les gros operateurs comme BASEYDOU SYLLA et MANDJOU SIMPARA pour noyer les petit operateurs. Voila dans quoi trempe la DNCC de Modibo KEITA.
    En fait, tout a commencé avec l’histoire de la Brigade, en effet avant l’arrivé de Modibo KEITA à la DNCC, la brigade était en faite une activité qui se limitait uniquement à la Direction Régionale et puis comme par magie cette dernière s’est retrouvé également à la Direction Nationale quelques mois âpres son arrivé dans celle ci.
    La brigade par définition est une activité illégale qui se tient au niveau des poste de douanes notamment Faladiè, KATI, Sebenikoro, Soterko et Zantiguila ou passent les camions et gros porteurs transportant des marchandises destinées à la vente qui doivent faire l’objet de lever d’intention d’importation et d’inspection avant expédition.
    Ces camions sont en général suivit par des transitaires qui au lieu d’aller remplir les formalités d’importation au niveau du guichet unique de la DNCC qui a été crée à cet effet, vont directement au poste de douane ou ils trouvent sur place les agents de la DNCC communément appelé « agent des AE » pour payer des pots de vin qui se chiffre comme suit :
    – BA SEYDOU SYLLA – SYLLA TRANSIT 50.000 FCFA/camion
    – MANDJOU SIMPARA – WASSA TRANSIT 75.000 FCFA/camion
    – DEMBA WAGUE – SOUS-TRAITANT WASSA TRANSIT 100.000 FCFA/camion
    – SOULEYMANE MARICO 75.000 FCFA/camion
    – FOUSSEYNI MARICO – CAPITOLE TRANSIT 50.000 FCFA/camion
    Chacun de ses operateurs peut faire rentrer au Mali au minimum 20 camions par jour soit un total de plus 100 camions par operateur toutes les semaines et je ne cite pas les autres.
    Il ya en même qu’on appelle FANTA LAGOS qui paye 400.000 FCFA par camion.
    Donc très sincèrement, il ya beaucoup de question à se poser, que se passe t’il à la DNCC?
    Réponse :
    Dans les années passées, avant de devenir Directeur National, Modibo KEITA a passé plusieurs années au poste de Directeur

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