Ministère du développement rural : Faire du Mali une puissance agricole exportatrice à l’horizon 2018

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Le développement du monde rural reste l’une des priorités majeures des grands axes du Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita. Faire de ce secteur le levier de l’autosuffisance alimentaire au Mali, requiert sa redynamisation et le suivi de la mise en valeur des zones identifiées. Pour traduire ces promesses en acte concret, le ministre du Développement rural, Dr. Bocari Treta, fait preuve d’un engagement incontestable.

 

Dr Bokary Téréta
Dr Bokary Téréta

La Loi N° 06-045 du 5 septembre 2006, portant Loi d’Orientation Agricole (LOA) couvre l’ensemble des activités économiques du secteur Agricole et péri-Agricole. Elle fixe les orientations de la Politique de Développement Agricole (PDA). La PDA a pour but de promouvoir une Agriculture durable, moderne et compétitive reposant, prioritairement, sur les exploitations familiales Agricoles reconnues, sécurisées à travers la valorisation maximale du potentiel agro-écologique et des savoir-faire agricoles du pays et la création d’un environnement propice au développement d’un secteur agricole moderne structuré.

 

La vision du Ministère du Développement Rural s’inspire des éléments essentiels de l’engagement du Président de la République pour le secteur et reste conforme à la LOA et la PDA dont la mise en œuvre opérationnelle se fera à travers l’instrument de planification qu’est le Programme National d’Investissement du Secteur Agricole (PNISA). Les engagements portent sur, entre autres, la nécessité de rehausser le niveau de financement du secteur agricole en lui affectant annuellement 15% du budget national et développer le partenariat public-privé en vue d’amplifier et de diversifier les investissements dans le secteur.

 

  1. Vision de changement du département du développement rural

La vision du département est d’assurer un rôle de catalyseur pour apporter les changements institutionnels, technologiques et économiques nécessaires au développement d’une agriculture moderne, compétitive, et respectueuse de l’environnement, en vue de garantir la sécurité alimentaire du pays, d’améliorer les revenus des producteurs, et faire du Mali une puissance agricole exportatrice à l’horizon 2018. Il s’agit de lever les principales contraintes qui pèsent sur les sous-secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche afin d’amplifier le rôle majeur que le secteur doit jouer dans le développement socio-économique du pays, à travers sa contribution aux objectifs de croissance économique et de création d’emplois productifs pour les jeunes.

 

 

La stratégie qui sous-tend la vision, s’appuiera sur deux piliers: la promotion des exploitations familiales pratiquant principalement une agriculture de subsistance, et les entreprises agricoles connectées au marché. Il s’agira de développer des programmes qui visent à renforcer la résilience des exploitations familiales tout en assurant leur connexion progressive au marché, à travers le développement des chaînes de valeur. Le développement des entreprises agricoles tournées vers le marché se fera à travers la création d’agropoles de développement rural et périurbain (ADRU). Il s’agit d’accélérer la modernisation et la transformation structurelle du secteur agricole, à travers la promotion d’un nouveau type d’entrepreneur agricole de taille optimale; l’appui à la mutation progressive des exploitations familiales en exploitations commerciales et le développement de partenariat avec les agro-industries afin de mobiliser les financements privés et faciliter les transferts de technologie et de compétences

 

Les ADRU sont des pôles de croissance agricole avec la présence simultanée des fournisseurs d’intrants, de fabricants de matériels agricoles, les grandes exploitations, les fermes agro-industrielles, les entreprises de transformation et l’ensemble des services nécessaires au développement des synergies et des économies d’échelle. Les ADRU permettront d’augmenter très rapidement la production agricole et de créer des emplois pour les jeunes.

 

Localisation des ADRU

La localisation de pôles de développement agro-industriels se fera par zones homogènes à hautes potentialités agricoles. A titre d’exemple on peut citer les zones suivantes;

 

Zone Office du Niger :

Spécifiquement, pour la zone Office du Niger, il sera nécessaire de renforcer l’efficacité de la plateforme que constitue cette zone à travers l’identification et la mise en œuvre de vocations nouvelles (Installation des grands entrepreneurs et diversification des productions). Par ailleurs, pour une meilleure structuration des producteurs, il est nécessaire, ici, d’envisager le transfert de certains acquis de la zone CMDT en zone office du Niger, en ce qui concerne, entre autres, l’efficacité des OP, l’intégration verticale des chaines de valeur. La promotion de la riziculture et la pisciculture devra constituer un axe important de la diversification des activités agricoles et la création d’emploi.

 

Plusieurs autres zones ont été également identifiées. Il s’agit de la Zone CMDT (Compagnie Malienne de Développement des Textiles), Projet d’agropole dans la haute vallée du fleuve Niger,Projet d’agropole dans le Sahel occidental, Projet d’agropole du haut bassin du Baní (zone CMDT), Projet d’agropole dans la haute vallée du fleuve Niger, Projet d’agropole dans le Sahel occidental, Projet d’agropole autour des productions halieutiques et pastorales dans le delta central du Niger, Projet d’agropole autour de la culture du blé et des cultures de décrues dans la région de Tombouctou,Projet d’agropole de l’agriculture oasienne (phoeuniciculture et camelins), Projet de deux agropoles spécialisés sur les cuirs/peaux pour le développement de la maroquinerie à Bamako et Mopti

Ces différentes propositions ne sont que des exemples qui peuvent être répliqués dans d’autres zones à potentialités avérées.

 

2      Objectifs prioritaires du plan d’action

La mise en œuvre de ce vaste chantier dans le Département se fera à travers trois (3) objectifs stratégiques suivants :

 

a)    Assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle d’une population de plus en plus croissante dans un espace économique ouvert et concurrentiel. Il s’agira de satisfaire une demande forte et diversifiée qui résultera de la croissance démographique, d’urbanisation rapide et des modifications des habitudes de consommation avec une plus grande exigence de qualité des produits agricoles et de meilleure accessibilité;

b)

 

c)    Contribuer de façon significative à la préservation de l’environnement et à la bonne gestion des ressources naturelles en vue d’assurer la durabilité des systèmes de production par l’application de technologies de défense et restauration des sols (DRS) et de conservation des eaux du sol (CRS) ;

 

d)    Améliorer la productivité et la compétitivité Agricoles. Il s’agira de diversifier, d’intensifier et de moderniser les systèmes de production Agricole par : (i) l’émergence des ADRU ; (ii) la promotion du partenariat public-prive.

 

e)

 

(Extrait de la Vision de changement du Ministère du Développement Rural)

Cinq questions au Directeur général de Microcred Mali Michel Iams

 

  1. Michel Iams

    Pourriez-vous présenter votre structure à nos lecteurs ?

Michel Iams : MicroCred Mali S.A est une institution financière qui fait partie d’un groupe international (le groupe MicroCred) ; elle a pour mission d’offrir des services financiers de qualité, simples, accessibles et adaptés aux besoins des petites et moyennes entreprises mal ou pas desservies par le secteur financier traditionnel. MicroCred, en s’installant au Mali, contribue au développement économique et social et améliore le niveau de vie deses clients et de leurs familles.

 

MicroCred Mali S.A a démarré ses activités le 16 Septembre 2013 et compte au 31 Août 2014 : 5 263 clients, 1.6 milliards FCFA d’encours épargne, 5 milliards FCFA d’encours de crédits, 171 employés et 3 agences.

 

  1. Quel est le rôle de Monsieur Jacques Attali au sein de votre institution ?

Michel Iams : Jacques Attali est le président du Conseil de surveillance de la société MicroCred SA qui est l’actionnaire principal de MicroCred Mali.

La société MicroCred SA a été créée en 2005 à l’initiative de l’association PlaNet Finance dont Jacques Attali est le fondateur et le président. PlaNet Finance est une organisation internationale qui a pour mission principale de lutter contre la pauvreté en soutenant le développement de la microfinance.Présent dans plus de 80 pays, PlaNet Finance offre une gamme de services aux acteurs de la microfinance via ses entités indépendantes et spécialisées : PlaNet Finance Advisory, PlaNet Rating, PlaNis, MicroCred, PlaNet Guarantee, Financités et PlaNet University.

 

  1. Qui sont vos cibles et comment devient-on client de MicroCred Mali ?

Michel Iams : MicroCred a pour cible les petites et moyennes entreprises maliennes mal ou pas desservies par les systèmes financiers traditionnels.

Pour devenir client de MicroCred Mali, il faut :

ü  Etre en activité sur la zone d’intervention de l’agence ;

ü  Avoir un an d’expérience professionnelle dans le secteur d’activité ;

ü  Avoir six mois d’opérations continues dans le même local.

 

 

 

  1. Qu’est-ce qui vous distingue des autres institutions de microfinance au Mali?

Michel Iams : MicroCred Mali se distingue des autres institutions par sa volonté de mettre le client au cœur de sa réflexion et de son action. Nous mettons l’accent sur la qualité du service que nous offrons. Nos valeurs commerciales sont : l’accessibilité, la rapidité, la qualité, la sécurité et la simplicité ; ces valeurs sont mises en pratique et nous donnent un avantage concurrentiel réel.

 

  1. En Afrique de nombreuses institutions de microfinance ont fait faillite, quelle garantie pouvez-vous donner à vos clients ?

Michel Iams : Nous pouvons rassurer nos clients et prospects sur le fait que nous sommes une institution fiable et responsable qui est au Mali pour longtemps. Nous faisons partie d’un groupe financièrement solide qui a lancé et développé avec succès des institutions dans de nombreux pays : Madagascar, Nigéria, Sénégal, Côte d’Ivoire et Chine. Nous sommes conscients des difficultés et des défis que rencontre le secteur malien de la microfinance ; nous souhaitons contribuer au redressement et à l’assainissement de ce même secteur.

La Rédaction

 

 

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8 COMMENTAIRES

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  3. L’idée est bonne il faut que le gouvernement mais le moyen pour attirer les Maliens sur ce secteur on a assez des ter il faut beaucoup de l’eau c’est mieux que l’immigration

  4. “Faire du Mali une puissance agricole exportatrice à l’horizon 2018”. Oh! Quel slogan !!! Le bien dire ne dispense du bien faire. Wait and see. 😀 😀 😀

  5. Ces gens du RPM font fort: ils font et veulent de l’INitiative Riz, mais ne veulent pas pronocer le mot Initiative qui est une marque déposée de Modibo Sidibé!Aw bena tigna fo yan wo!!

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