L’hôtel Azalai Salam a abrité le 1er mars dernier, la cérémonie de lancement du processus budgétaire 2019 de la Direction générale du budget. Les thèmes retenus cette année sont entre autres : « la mise en œuvre du budget programme ; la gestion des investissements ; le rôle des acteurs du budget programmes et le cadrage macro budgétaire pour 2019 ». C’était sous la présidence de la secrétaire générale du ministère de l’économie et des finances, Mme Zamilatou Cissé qui avait à ses côtés le Directeur général du budget, M. Sidiki Traoré et plusieurs partenaires techniques et financiers.
Dans son intervention, le DG du budget, a déclaré que le lancement des travaux de préparation du budget 2019 revêt un tout nouveau format. Avant d’ajouter que ce changement de format vise à engager des échanges de haut niveau beaucoup plus interactifs et de partage d’expériences en vue d’améliorer nos connaissances en matière de gestion budgétaire.
Selon le directeur, la grande innovation de cette année est la réforme budgétaire qui a été achevée en janvier 2018. En effet, le processus budgétaire est désormais basé sur une Gestion Axée sur les résultats (GAR).
« Ce premier budget en mode programme permettra de mieux aligner la gestion budgétaire sur les standards internationaux afin de répondre aux attentes d’amélioration de la performance macroéconomique », a-t-il analysé.
Ensuite, le DG s’est appesanti sur la mission du budget qui est de définir la politique, d’élaborer les grandes orientations, de programmer, diriger, coordonner et contrôler son exécution.
Au cours de la cérémonie, de nombreux intervenants ont pris la parole en l’occurrence, les Partenaires techniques et financiers représentés par Madame Fabienne Mroczka, de la banque mondiale, sur la question des enjeux et perspectives de la décentralisation dans le contexte de la mise en œuvre du budget.
Nous retenons aussi les interventions de Monsieur Abdoulaye Tall, représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), qui a fait une présentation sur les dépenses et investissements publics au Mali.
Prenant la parole pour son discours d’ouverture, la secrétaire générale du ministère de l’économie et des finances, a précisé que les résultats macroéconomiques doivent être consolidés et renforcés à travers une planification budgétaire visant à maintenir la stabilité macroéconomique et à améliorer la qualité de la dépense, tout en utilisant efficacement les ressources disponibles pour une croissance économique durable et inclusive.
C’est pourquoi, « le basculement budget en mode programme introduisant la culture du GAR devra participer grandement à cet objectif », a martelé Mme Cissé.
‘’Dans un contexte économique favorable avec un taux de croissance de 5,3% en 2017 et une inflation maitrisée à 1%, les perspectives macroéconomiques s’annoncent favorables pour le Mali.
Selon lui, l’année 2018 sera animée d’un double objectif visant à poursuivre l’amélioration de l’exécution budgétaire ainsi que la qualité des dépenses et des perspectives pour l’année 2019 qui s’annoncent bonnes’’, a déclaré la secrétaire générale du ministre.
Pour terminer, elle dira qu’en 2019, les perspectives macroéconomiques du Mali s’annoncent favorables, malgré un léger repli du taux de croissance réel projeté à 4,7% contre 5,0% prévus en 2018. Quant à l’inflation, elle prévoit à 1,6% en 2019 contre 1,3% en 2018.
Moussa W. Diallo