Une dizaine de jours après sa nomination, le nouveau ministre des Mines est déjà dans le vif du sujet. Hier, Amadou Cissé s’est rendu à la Direction nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) et à l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (Aurep) pour faire partager les nouvelles ambitions du pays. Il a formulé ses vœux de voir les premiers forages avant la fin de l’année.
Le nouveau ministre des Mines, Amadou Cissé, est allé hier jeudi 14 avril 2011 à la rencontre de ses services rattachés. Sa visite a commencé par le Programme de développement des ressources minérales (PDRM), dont la mission consiste à mener à bien des travaux de développement interne pour la Direction nationale de la Géologie et des Mines. A ce niveau, s’effectuent des travaux de laboratoire portant sur la chimie analytique et les hydrocarbures. Après s’être félicité de l’immense rôle joué par le programme, le ministre a promis de s’impliquer personnellement pour palier l’insuffisance en ressources humaines du PDRM et le manque d’outils performants de travail. Il a surtout mis l’accent sur la certification, gage d’une démarche qualité qui pourra aider le PDRM à attirer l’admiration au-delà des frontières.
A la Direction nationale de la Géologie et des Mines, le directeur, Lassana Guindo et les syndicalistes ont, tout à tour, souhaité la bienvenue au ministre et ont souhaité un franc cadre de collaboration. Le ministre de leur demander, en retour, une implication plus accrue pour relever les défis auxquels est confronté le secteur minier.
Le pétrole dans six mois
Après l’exposé de l’état de la recherche pétrolière au Mali par le directeur général de l’Aurep, Mamadou Simpara, le ministre des Mines, Amadou Cissé, sans ambages, s’est fait le porte-parole des Maliens qui rêvent de voir leur premier forage depuis 2009. « Votre service est l’un des plus importants aujourd’hui. Vous entretenez l’espoir chez les Maliens qui ont hâte d’voir enfin leur premier forage. Le président Touré a fait des inaugurations dans tous les secteurs de développement, nous devons nous impliquer pour qu’il en fasse, dans six mois, dans le secteur pétrolier. Ce sera un acte de reconnaissance de tout le Mali à son endroit, tant son attachement à la recherche pétrolière se passe de tout commentaire. Cet honneur, nous pouvons le lui gratifier ».
Le ministre des Mines a appelé ses collaborateurs à « mouiller le maillot » pour mériter la confiance des autorités. Avant de promettre une série de rencontres avec toutes les composantes de son département pour décanter les problèmes qui peuvent constituer une entrave à la réussite des missions qui sont les leurs. Il a surtout promis de mettre un accent particulier sur la formation des cadres.
Abdoul Karim Maïga