Zone aurifère du faleme : L’eldorado des Chinois et la colère des Sénégalais

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Apparemment nos « amis » chinois ne reculent devant rien pourvu que les gains soient au rendez-vous. C’est ainsi qu’après avoir étouffé l’économie locale avec des produits en tous genres et le secteur hôtelier affamant la majorité des intéressés autochtones, leur nouvelle trouvaille est la zone aurifère de la Falémé précisément dans la zone de Kéniéba.

 

 

Zone aurifère par excellence, la zone de Kéniéba  abrite déjà des mines d’or appartenant soit aux Australiens ou les Sud-africains. Les Chinois également s’essaient dans le secteur minier, mais eux ne font pas dans la dentèle.

 

 

En effet, ils se sont arrangés pour avoir des permis d’exploitation sous la transition où l’on sait comment plusieurs sociétés comme African Gold Group s’étaient arrangées pour en avoir les leurs. Nos amis chinois eux exploitent l’or à fond sans effectuer des études environnementales préalables ou autres études, comme le recommande le code minier malien.

 

 

Nos braves amis chinois, eux, munis de leur permis – acquis on ne sait trop comment – ne se contentent pas d’exploiter directement l’or à ciel ouvert. Ils utilisent des moyens plus rapides à savoir des produits chimiques des plus dangereux au monde notamment la cyanure et autres et dont les résidus sont directement déversés dans le lit du fleuve Sénégal en aval, c’est-à-dire en direction du Sénégal. Mieux c’est dans le lit du fleuve qu’ils ont déversé des barrières de  sables pour leur permettre de récupérer le fond du lit du fleuve. Ce qui diminue sinon coupe totalement le courant de l’eau et sevrant les populations en aval d’eau. Toutes choses qui font que les autorités sénégalaises, selon nos informations, ont saisi le ministère de l’environnement et qui de droit pour leur notifier leur désapprobation de cette pratique, car le fleuve appartient à tout le monde. Les autorités, par leurs décisions, ne peuvent permettre aux Chinois de sevrer les populations d’eau ou encore d’empoisonner les quelques gouttes d’eau qui leur parviennent.

 

 

Cependant, l’autorité malienne semble ne pas avoir bougé d’un iota encore moins voir ou s’enquérir de ce qui se passe réellement de l’autre coté de la Falémé. Ni le cri de détresse des populations riveraines qui menacent d’en découdre à tout moment avec ces chinois, ces invités encombrants, ni le message d’alerte des autorités sénégalaises ne semblent tirer nos autorités de leur léthargie profonde dans laquelle le culte de la personnalité et la folie du pouvoir semblent les plonger.

 

 

Ce qui est sûr, le fleuve Sénégal n’existe plus ou du moins ce qu’il en  reste repose sur le bon vouloir de nos braves amis chinois. A cette allure, il faut craindre une disparition des Gouina, et la mort sans doute du barrage de Félou au pire l’empoisonnement de la nappe phréatique de toute la zone et un conflit avec les Sénégalais. Tout en  sachant que la Chine est à des dizaines de milliers de kilomètres d’ici. Il y a lieu de s’alarmer que les populations se fassent justice elles-mêmes. Ce qui serait un acte très fâcheux avec nos amis chinois,  voire un désastre humain.

A bon entendeur salut.

Harber MAIGA 

 

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1 commentaire

  1. Article de piètre qualité littéraire et met en évidence l’ignorance de l’auteur sur la géographie du fleuve Sénégal et ses affluents. La sonnette d’alarme sur les pollutions n’a pas d’identité car Mali et Sénégal ont le même destin en ces endroits. Loin des discours politiques, les souffrances des populations face à la détérioration de l’environnement sont sans limite. Il est temps d’arrêter ce massacre, et aussi au journaliste de mener une investigation au lieu de balancer un papier.

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