Les raisons de la décadence de Wassoul’Or
La difficulté actuelle dans laquelle se trouve Wassoul’Or s’explique par les événements malheureux que notre pays a connu en 2012. Moins d’un mois après l’ouverture de la mine, les évènements militaro-politiques de Mars 2012 ont malheureusement paralysé le Mali, suivis du contre coup d’Etat du 30 avril 2012. Ces événements ont précipité le départ du canadien Bumigeme qui est le concepteur-opérateur de l’usine. Evidement, en l’absence du concepteur-opérateur Bumigeme, Wassoul’Or a été rapidement confrontée à des problèmes techniques dans l’opération quotidienne de l’usine. Ces problèmes techniques ont entraîné tous les autres tels que l’arrêt de l’usine, les difficultés financières et le chômage technique. Le mois d’août a vu la fin période du chômage technique pour plus de la moitié du personnel de Wassoul’Or. La loi donnait le choix à la direction, soit de procéder à un licenciement du personnel concerné, soit de le rappeler à l’activité. Mais, pour des raisons humanitaires, la direction de Wassoul’Or a rappelé les travailleurs dans la perspective du prochain redémarrage et pouvoir ainsi inscrire leur salaire de nouveau dans la comptabilité, qui sera payé dès la reprise. Sans attendre le redémarrage, la direction avec l’appui de certains partenaires va mettre la main à la poche.
Les salaires bientôt payés
D’après nos informations, il n’y a pas de feu à la case. La société connaît bien sûr des difficultés inhérentes à toutes les activités minières mais elle est sur le point de rebondir. Et pour de bon. C’est pourquoi, en collaboration avec certains partenaires financiers, des dispositions sont en cours pour payer les sept mois d’arriérés de salaires que les travailleurs réclament. Or, si on regarde de près, l’usine est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Donc, il n’y a pas de production, il n’y a pas de travail. Tout salaire suppose un travail déjà fait. Malgré tout, pour des questions de considérations sociales, des instructions ont été données par la direction de la société afin de payer les salaires. D’ores et déjà, les services financiers et comptables sont à pieds d’œuvre. Ils procèdent actuellement à des vérifications et autres afin de peaufiner le dossier.
La malhonnêteté des dirigeants de Pearl Gold AG
La société étrangère Pearl Gold AG actionnaire de la mine à hauteur de 25%, cherche à contrôler la mine dont l’actionnaire majoritaire est Aliou Boubacar Diallo avec 54,27% du capital. Ce dernier en fin connaisseur, est parvenu à verrouiller le capital de la mine en restant actionnaire majoritaire. D’où la colère des dirigeants de Pearl Gold AG. Ils mettent tout en œuvre pour pouvoir contrôler la mine. Cabale, mensonge, diffamation, manipulation des travailleurs etc. Dans un communiqué, la direction de Wassoul’Or déplorent le fait que les dirigeants de Pearl Gold AG prétendent continuer à défendre les intérêts de ses actionnaires par des communiqués, au lieu d’assumer leurs responsabilités au sein des organes du conseil d’administration et de l’assemblée générale. Le communiqué poursuit que : « chaque fois la direction de Wassoul’Or s’engage dans des négociations de recherche de financement, les dirigeants de Pearl Gold AG rédigent et diffusent un communiqué contre-productif pour dissuader les partenaires, marquant un intérêt certain pour notre projet, de finaliser la transaction ». Comment peut-on vouloir une chose et son contraire. Au fait, c’est la personne d’Aliou Boubacar Diallo qui est visée.
La direction de Pearl Gold AG nuit à l’intérêt de la société
Aveuglés par la boulimie financière et la folie de l’or, les dirigeants de Pearl Gold GA mettent tout en œuvre pour empêcher le redémarrage de la mine. Dissuasion des éventuels et potentiels partenaires techniques et financiers, manipulation des travailleurs. Comme cela ne suffisait pas, maintenant que la société fait face à des difficultés, alors que Pearl Gold AG est actionnaire depuis 2010 à hauteur de 25%, elle doit assumer sa part de responsabilité. On peut se demander si la direction de Pearl Gold AG est sensible à la situation du personnel ?
L’horizon s’éclaircit : les perspectives sont bonnes
Le gisement d’or de Kodiéran a un énorme potentiel. D’où la convoitise. Au cours de l’année 2014, faut-il le rappeler, Wassoul’Or a entrepris des démarches avec différents partenaires financiers et techniques en vue d’arriver à un accord permettant le redémarrage de la mine. Une de ces sociétés, dans le cadre de ses travaux de vérifications diligentes a entrepris des sondages sur le site de Kodiéran. La direction de Wassoul’Or a eu quelques résultats d’analyses, dont un sondage très intéressant avec une intersection de deux mètres de plus de 600 grammes d’or à la tonne dans un couloir minéralisé de 18 mètres avec une teneur moyenne de 68 grammes d’or à la tonne sur ces 18 mètres. Ce sondage est situé dans une zone qui a fait l’objet d’un communiqué de Wassoul’Or, le 20 décembre 2013.
Les analyses faites au laboratoire de la SGS l’ont été par la méthode du tamisage des métalliques qui a confirmé que cette forte minéralisation en or n’est pas un effet de pépites, parce que l’intersection minéralisée contient plus de 180 grammes d’or fin à la tonne de moins 75 microns (-75μ). Elles confirment l’énorme potentiel du gisement d’or de Kodiéran. D’ailleurs, Wassoul’Or va entreprendre avec ses partenaires différents travaux dans cette zone durant le 1er semestre 2015, dans le cadre de la planification minière de son programme de redémarrage.
Dans la perspective de la réouverture de la mine étant prévue pour bientôt, plusieurs voies sont en train d’être explorées par la direction sous l’œil vigilante du PDG, Aliou Boubacar Diallo. Il s’agit entre autres : de l’arrivée prochaine d’autres partenaires avec lesquels les discussions sont sur la bonne voie. A l’issue d’une Assemblée Générale extraordinaire, les actionnaires présents de façon unanimes ont décidé de l’augmentation du capital de la société à 37 milliards de nos francs. Le PDG, Aliou Boubacar Diallo, dont le seul souci est la réouverture de la mine dans les meilleurs délais pour le bien du Mali et pour le bonheur des travailleurs, avait proposé de libérer, en prenant dans son compte courant, la part de tous les autres actionnaires y compris l’Etat du Mali et Pearl Gold pour leur épargner une dilution dans le cadre de cette augmentation de capital. Là encore, Pearl Gold n’a pas suivi alors que cette décision a été votée même par les représentants de l’Etat du Mali.
Ce geste s’ajoute à une dette de 114 milliards de FCFA que la société Wassoul’Or lui doit.
Moussa Mamadou Bagayoko
Vous êtes vraiment des rigolos . Alors comme le connard de l’oeil du mali ,vous aussi Bagayoko ,vous venez completer la cour des djélis de mr Diallo. Je vous rappelle que les évènements de mars 2012 n’ont eut aucune incidence sur l’activité orifaire au mali . Souvenez-vous que que c’est à la même période que les Suisses sont venus implanter près de l’aéroport Bamako Sénou une unité de raffinnerie d’or,la première de la sous-région ouest africaine. Vous parlez d’investisseurs qui fuient le Mali ,pendant que d’autres venaient s’installer à la même période . Votre Djatigui se doit de vous dire toute la vérité . Puisque les griots que vous êtes faites souvent passer l’enfant de l’âne pour celui du lion .Un bon griot doit connaitre l’histoire pour mieux la raconter. Conseil d’un grand frère et confrère ,avant de publier un papier ,il faut vérifier l’info au moins à trois sources differentes pour ne pas passer pour un laudateur . Je sais bien que vous avez encaissé votre petite enveloppe en passant .Mais tout est bidon dans votre papier . Je sais que vous n’avez pas souvent le choix du Djatigui .Petite presse quand tu nous tient! Bon vent cher très con confrère.
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