La mine de Kofi est située au nord-ouest de celle de Tabakoto. Elle alimente l’usine de Tabakoto d’environ 1000 tonnes de minerai par jour, transportées par camions. L’exploitation de la nouvelle mine, a expliqué Neil Woodyer, permettra de prolonger la vie de celle de Tabakoto.
En effet l’évaluation des ressources de Kofi-Nord donne des estimations de réserve de 240.000 OZS soit environ 7,7 tonnes d’or. La production annuelle envisagée est de 56.500 OZS soit environ 1,8 tonne d’or par an. Ainsi sur la base des ressources estimées et de la production annuelle projetée, l’exploitation de ce gisement devrait rapporter à notre pays environ 13,770 milliards de Fcfa sur une période d’exploitation de 4 ou 5 ans. Ce qui permettra au Mali de conforter sa place de troisième pays producteur d’or en Afrique.
Le patron de la société canadienne a indiqué que « Endeavour Mining » possède 5 mines en production en Afrique de l’ouest. Il s’agit de Kabakoto et Kofi dans notre pays, NZema au Ghana, Youga au Burkina Faso et Agbaou en Côte d’Ivoire.
La mine de Tabakoto, a précisé Neil Woodyer, a une capacité de traitement de 4000 tonnes de minerai par jour pour une production de 135 000 OZS à 150 000 OZS. Avec ses galeries souterraines (Tabakoto et Ségala), la mine dispose de réels atouts pour se positionner parmi les leaders dans la production aurifère dans notre pays, a assuré le patron de « Endeavour Mining ». Cette année le groupe attend une production de 500.000 OZS.
Acquise en 2012, la mine de Tabakoto commencera cette année à faire des profits. L’investissement global est estimé à 400 milliards de Fcfa. La mine emploie 1700 personnes dont 1544 Maliens.
En plus, le groupe paie environ 25 milliards de Fcfa de taxes dans notre pays et des investissements pour le développement local. A cet effet, la société minière a construit des puits et soutient financièrement 4 écoles. « Nous avons également un plan à long terme d’agriculture », a annoncé Neil Woodyer qui a aussi signalé que les principaux actifs en exploration dans notre pays sont axés sur des cibles à proximité des mines de Tabakoto et Kofi.
Pour le maire de Sitakily, Fawaly Sissoko, l’exploitation minière doit profiter aux populations locales. La société minière a mené des actions dans ce sens mais beaucoup reste à faire, a souligné l’édile qui ne comprend pas que malgré la présence de 5 mines d’or sur sa commune, les problèmes d’eau et d’électricité persistent. Insistant sur la nécessité d’investir dans les infrastructures, Fawaly Sissoko a recommandé le bitumage de la route nationale Kenièba-Kayes, l’amélioration des conditions de vie des populations et le recrutement des locaux dans les mines.
Le ministre des Mines, Boubou Cissé, a d’abord rappelé les efforts de promotion du secteur minier effectués dans un contexte de crise. Ces efforts de promotion l’ont conduit successivement en Chine, au Maroc, au Qatar, en Australie, en Tunisie, en Afrique du Sud et au Canada, rappellera le ministre Cissé qui a insisté sur la philosophie de son département d’intégrer l’activité minière aux autres secteurs pour édifier une économie forte et émergente.
L’ouverture de la mine de Kofi est, de son point de vue, le résultat d’un programme de développement des ressources minérales entrepris par notre pays. Les travaux préliminaires sur ce périmètre ont ainsi été réalisés par l’Etat à hauteur de 750 millions de Fcfa. Afin d’approfondir les connaissances géologiques sur la zone, l’Etat a accordé un permis de recherche à la société Nevsun Mali exploitation Ltd. SA, filiale de la société canadienne « Endeavour Mining ». Les résultats de ce processus ont permis de conduire une étude de faisabilité et de solliciter un permis d’exploitation sur le gisement de Kofi-Nord couvrant une superficie de 52 km2. C’est ainsi que le permis d’exploitation a été attribué à Kofi-SA, société d’exploitation de droit malien dans le capital social de laquelle l’Etat participe à hauteur de 20%.
Boubou Cissé a assuré que les responsables de la société Kofi-SA s’étaient engagés à réaliser des infrastructures socio-économiques au bénéfice de la communauté dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’équipement, etc. Il a fait remarquer que cette première mine ouverte sous le mandat du président Ibrahim Boubacar Keita dispose d’un contrat social propre à garantir le bien-être de la population de Kénièba, Kofi, Loulo et Tabakoto. « C’est sur cela que nous allons insister. Nous serons très vigilants pour que, dans les mois et années à venir, ces populations puissent voir qu’il y a une amélioration dans la qualité de leur vie. Cela passe par la réalisation des infrastructures de base qui permettent le développement », a assuré le ministre des Mines.
M. A. TRAORE
🙄 🙄 🙄 , mais Le peuple et nos populations locales ne voient jamais la couleur de cet or si jaune, noire, blanc ou je ne sais quoi.
MALGRE TOUTES CES MINES D’OR KENIEBA EST LOIN DE SAVOURER CETTE PROSPERITE DU PAYS. KENIEBA VIT LA PIRE ET LA DURE REALITE DE LA PAUVRETE ET DU SOUS DEVELOPPEMENT. PAS D’EAU , PAS D’ELECTRICITE,PAS DE ROUTES ENTRE LES DIFFERENTES LOCALITES DU CERCLE.CEPENDANT, LE CERCLE REGORGE D’ENORMES RESSOURCES NATURELLES. AUTRE FAIT MAJEUR, CE QUE L ‘ENVIRONEMENT EST ENTRAIN DE PRENDRE UN SACRE COUP DU FAIT DE L’ACTIVITE MINIERE. LES ARBRES APPELES N’GUENOU SONT CHAUVAGEMENT DEVATES AU VU ET AU SU DE TOUT LEMONDE . CES TRONCS DE N’GUENOU SONT DECOUPES EN PLANCHES PUIS MIS DANS LES CONTENEURS DIRECTION PAYS ASIATIQUES. DES POINTS DE MISE EN CONTENEURS EXISTENT A TITIBOUGOU ET AUTRES ENDROITS DE BAMAKO. QUESTIONS ? POURQOI CETTE INDIFERNCE DES AUTORITES? KENIEBA N’EST IL PAS UNE LOCALITE DU MALI? KENIEBA SOUFFRE DANS SON AME ET DANS SA CHAIRE. ATTENTION ! ATENTION!………………….
Dieu merci pour la très bonne nouvelle, mais souhaitons qu’on pense à la souffrance de cette pauvre population sur la route KAYES-KROUKETO-SADIOLA-KOFING-LOULO-TABAKOTO-KENIEBA!…
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