Sociétés minières : le parti Lumière pour l’Afrique dénonce le licenciement abusif des ouvriers

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Concernant le premier thème, à savoir la situation des ouvriers dans les mines, le président du parti Lumière pour l’Afrique, Seydou Diawara dit Martin, a dénoncé le licenciement abusif des travailleurs par les sociétés minières. Il a rappelé qu’il existe au Mali 10 mines d’or, tout en indiquant que depuis 2011, beaucoup de ces mines ont des problèmes.  Lesquels ont occasionné le licenciement de plusieurs ouvriers. Selon le conférencier, 279 travailleurs ont été licenciées, sans droits, dans les mines de Loulou. À l’en croire, étant donné que toutes les mines n’appartiennent pas au Mali, les autorités doivent faire en sorte que les travailleurs licenciés soient remis dans  leurs droits.

 

Il a en outre souligné que la mine génère au Mali beaucoup d’argent, mais  personne ne sait où cet argent va. Aux dires de Seydou Diawara, en 2011, les recettes de l’or étaient de 350, 8 milliards Fcfa et 415,4 milliards de Fcfa en 2012. «Depuis combien de temps, il y a les 20% de la part de l’Etat dans chaque société minière ? Qui a négocié ces 20% ?», s’interroge le conférencier. Il propose de revoir tous les contrats miniers du Mali et demande aux autorités d’instruire le paiement, sans délai, des droits des travailleurs licenciés. Selon Abdoulaye Niang de l’association «Djoko Ni Maya», toutes les sociétés minières sont basées sur le principe d’acquisition du type de propriété.

 

En ce qui concerne la coopération entre le Mali et la France, de 1960 à nos jours, le président du parti Lumière pour l’Afrique a précisé que le chemin emprunté par Modibo Keïta n’a pas été poursuivi par les autres présidents du Mali. Selon Seydou Diawara, pour trouver une solution à la crise du Nord, le Mali, la France et les rebelles doivent s’asseoir pour discuter des intérêts économiques. Car, à l’en croire, le problème de la crise se situe à ce niveau, à savoir les ressources minières du Nord.  «Il faut collaborer avec la France dans un partenariat gagnant-gagnant. La France est un Etat plus puissant que nous. Nous ne pouvons pas nous démarquer d’elle», a déclaré le président du parti Lumière pour l’Afrique.

Avant de demander au président de la République de trouver une solution rapide à la crise pour soulager la souffrance de la population.

 

Par ailleurs, Abdoulaye Niang a laissé entendre que l’accord d’Alger est une opportunité pour situer les responsabilités de tout un  chacun, y compris celles des Nations-Unies et des autres partenaires du Mali.

Diango COULIBALY

 

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