Le Secrétaire aux relations extérieures de la Section Nationale des mines et industries, (SECNAMI), Mahamadou Konté a animé, le mardi 28 juin 2016, dans la salle de conférence de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), une conférence de presse. L’objectif était d’annoncer à l’opinion nationale la violation de certains points d’accord obtenus dans le préavis de la section du 10 novembre 2014.
Il s’agit notamment du manque de bonnes conditions de travail, de formation et d’équipement dans l’administration minière et industrielle (DNI, AMANORM, DNDM, Ministère des mines ; le licenciement abusif du camarade Oumar CISSE de la chambre des mines ; le non reversement des cotisations des travailleurs de la chambre des mines à l’INPS et à l’AMO ; la volonté d’exclure certaines sociétés sous-traitantes évoluant dans le secteur minier de la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologiques et hydrogéologiques en République du Mali. Autant de considérations qui ont conduit à la grève.
Après une première grève de 3 jours, observée en début du mois de juin, rien n’a été signalé concernant les situations que vivent les travailleurs des sociétés minières. A cet effet, la section nationale des mines et des industries (SECNAMI) a décidé d’observer une grève de revendication et de protestation de cinq (5) jours de toutes les sociétés minières, géologiques, des sous-traitants, les cimenteries et toute l’administration minières et industrielle évoluant en République du Mali. Le travail devait reprendre le samedi 2 juillet 2016 à 00h00. Cela, en considération du manque de volonté de la part des employeurs de parvenir à un accord sur le plan social ; des mauvaises conditions de travail dans les cimenteries de DIO et de GANGOUNTERI et leur non appartenance à la convention collective des mines, en violation de toutes dispositions légales en matière d’emploi et de liberté syndicale en République du Mali.
Les rencontres des 15 et 16 mars 2016, avec respectivement le Ministère des mines et le conseil national du patronat du Mali (CNPM) ; le retard constaté dans la mise en application de la prime de découverte ; le non paiement des primes des contractuels des licenciés de l’AUREP ; le manque de conditions de travail, de formation et d’équipements dans l’administration minière et industrielle (DNI, AMANORM, DNDM, Ministère des mines ; le licenciement abusif du camarade Oumar CISSE de la chambre des mines ; le non reversement des cotisations des travailleurs de la chambre des mines à l’INPS et à l’AMO ; la volonté d’exclure certaines sociétés sous-traitantes évoluant dans le secteur minier de la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologiques et hydrogéologiques en République du Mali, sont autant de contraintes et de violations dénoncées
. C’est en considération donc de ces situations conflictuelles que la section nationale des mines et des industries (SECNAMI) a décidé d’observer une grève de revendication et de protestation de cinq (05) jours, les 27, 28, 29, 30 juin 2016 et le 1er juillet 2016 au niveau de toutes les sociétés minières, géologiques, des sous-traitants, les cimenteries et toute l’administration minière et industrielle évoluant en République du Mali.
DMK