L’activité aurifère bat son plein en première région et apporte de la valeur ajoutée à l’économie nationale. Le secteur mérite une dose d’engagement de la part de l’Etat. C’est pourquoi, le ministre des Mines, Tiémoko Sangaré, accompagné d’une forte délégation, a effectué une visite la semaine dernière dans la région de Kayes pour rencontrer les acteurs miniers. Cette visite a permis au ministre des Mines de se faire une idée du secteur et de présenter la nouvelle vision de son
département.
Dans le cadre de ses prises de contact, le ministre des Mines, Tiémoko Sangaré, a effectué une tournée dans les sociétés minières dans la région de Kayes du 13 au 17 avril 2017 où il a visité les unités des
sociétés minières en exploitation. Dans la foulée, le Pr Tiémoko
Sangaré a partagé avec les responsables des sociétés minières, les
nouvelles ambitions de son département, afin de rationaliser
l’activité aurifère.
Au cours de cette visite, le ministre des Mines a pris
connaissance des difficultés sur le terrain avant de visiter les
installations et réalisations dans la zone. La première étape de la tournée a été la mine d’or de Yatéla. Sur place, Tiémoko Sangaré s’est
rendu compte de la triste réalité, celle de l’arrêt de ce site depuis
bientôt 3 ans. Il a échangé avec les travailleurs et
les représentants des communautés. Toute chose qui lui a permis de
toucher du doigt les vrais problèmes. Il a aussi échangé avec les
responsables de cette société sur les mesures de sauvegarde de
l’environnement après la fermeture totale de la carrière qui a une
profondeur de 200 mètres de profondeur. Les explications des techniciens de la mine qui ont rassuré la délégation
ministérielle ont mis fin à cette première étape.
Le Cap a été mis sur la mine d’or de Sadiola. Ici comme à Yatéla, il a été question de s’imprégner de l’activité de la carrière de Faraba. Projection Power Point, visite de l’usine, rencontre avec les responsables et les communautés locales ont été les temps forts de cette étape. Dans la foulée, les réalisations du Programme d’appui au développement intégré (Padi) ont été présentées au ministre. Dans la matinée du samedi, la délégation ministérielle a continué sur Loulou où elle a d’abord rencontré les notabilités de la localité. La délégation a pu mesurer la cohabitation entre les populations et cette société minière.
Au cours des échanges, il ressort que le climat est marqué par la quiétude. Cette journée a été ponctuée par une séance de travail avec les
responsables, cadres et personnels de la mine d’or de Loulou. Sur
place, les principes de sécurité ont été expliqués au ministre et
surtout la présence des nationaux qui occupent des hautes
fonctions. Il a été remarqué que la société éprouve certaines
difficultés au niveau de la fiscalité avec le trésor public. L’étape la plus importante pour cette tournée ministérielle a été la visite de la
mine souterraine de Loulou et de la carrière de la mine d’or de
Gounkoto.
Le séjour du ministre Tiémoko Sangaré sur les différents sites
miniers a pris fin à Tabakoto où Semico-Sa est en activité, avec
l’objectif de produire 300.000 onces d’or en 2017. Tiémoko Sangaré a rappelé que le secteur minier constitue l’un des piliers de
l’économie nationale. Partout où il s’est rendu, il a mis l’accent sur
la nécessité de promouvoir la diversification minière et de mettre
l’accent sur le développement local. Le chef du département a également souhaité qu’une partie de l’or produit soit mise à la disposition de la consommation locale. Avant de dire aux sociétés minières de créer de la richesse en développant les activités génératrices de revenus. Surtout de commencer à initier des projets d’envergure pour l’après mine pour les populations locales.
Tout au long de la tournée, le ministre des Mines a expliqué la vision de son département qui se focalise sur la bonne gouvernance dans le secteur. «Il y a certes des routes, des écoles. Mais, il y a un paquet qu’on va proposer aux sociétés minières et aux collectivités. Il est clair que chaque village a ses spécificités. Dans notre vision, le développement doit être global et intégré. De ce fait, les sociétés vont dire ce qu’elles vont investir. En fonction de ça, nous allons voir les priorités du village, de la
commune, du cercle et de la région. Si on travaille de façon
désorganisée et non harmonisée, cela ne fera pas bouger les lignes au
plan local. Il faut développer les lieux dont proviennent les
ressources», a-t-il déclaré.
Le ministre Sangaré a par ailleurs expliqué que la nouvelle vision de son département est de mettre tous les acteurs à l’aise. Cette vision, dit-il, met un accent particulier sur le respect de l’environnement sur les sites des différentes sociétés minières. Tiémoko Sangaré a aussi indiqué
que l’emploi de la jeunesse est une priorité du moment. Avant de plaider pour l’adéquation entre ressources disponibles avec l’emploi. D’où la valorisation du travail journalier et la formation de la main-d’œuvre locale.
Diango COULIBALY
Ce que Tiemoko fait est bien mais il aurai du commencer à régler le dossier de licenciement des travailleurs des mines qui se trouve sur sa table depuis 4 ans. A part Boubou CISSE qui avait commencé à les diligenter personne d’autre n’a pu faire quelque chose comme si les mines se trouvent au dessus de la loi malienne.
le ridicule ne tue plus dans ce pays.
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