Sites miniers de Kangaba et de Keniéba : La souffrance en attendant le bonheur…

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Depuis un moment les mines d’or de Kangaba et Kéniéba sont devenues les destinations principales de saisonniers au détriment de Bamako. Mais les conditions de vie dans ces lieux sont critiques aux yeux de ces miniers, mais ils les supportent en attendant leur heure de bonheur.

 

La découverte des sites miniers à l’intérieur du pays (Kangaba et Kéniéba…) a entrainé du changement dans la vie de beaucoup de Maliens. Ces mines d’or ont fait des Maliens des millionnaires et ont permis à d’autres d’être indépendants vis-à-vis de leurs parents. Cela a suscité l’envie de ceux qui ne s’y rendaient pas.

Alors direction Kangaba, Kéniéba où la chance d’avoir des millions n’est pas une assurance tout risque pour tout le monde. Aujourd’hui des milliers de Maliens vivent dans ces mines et espèrent avoir cette chance. Ils ont tout abandonné, femmes, enfants, parents, villages, villes. Leur seul objectif est de se faire suffisamment d’argent pour s’assurer une vie meilleure.

La souffrance et le danger sont devenus les quotidiens de tous les jours de ces miniers. Ils mettent en danger leurs vies en cherchant de l’or sous la terre à des dizaines de mètres. Dans ces mines les gens se nourrissent de la maladie selon certains miniers, car les repas sont préparés dans de mauvaises conditions et les restaurateurs, selon eux, font l’usage de produits chimiques comme le phosphore pour cuire rapidement.

Pour les chercheurs d’or cela n’a aucune importance, ce qui l’est pour eux c’est la quantité et non la qualité. En plus le problème d’eau potable se pose. Elle ne se trouve pas en quantité dans ces mines. Les conditions d’hébergement sont très dégradées. Ainsi beaucoup des miniers sont rentrés à cause des problèmes de santé dû au manque d’hygiène.

Malgré tout, les gens sont prêts à subir les souffrances et à courir les dangers pour un bonheur improbable. “Tout le monde est conscient du danger que représentent ces mines. Mais on n’a plus peur de cela, car chaque métier comporte des risques. En venant dans les mines, l’objectif de chacun est d’avoir suffisamment d’or pour ensuite mener une vie meilleure. On ne sait pas quand mais pour atteindre cet objectif on est prêt à souffrir et à affronter les dangers qui se présentent”, dit Karamoko Sacko.

Pour Madou, la mine est un lieu où on peut se faire, si on a de la chance, des millions en quelques minutes. “Aussi est-il est possible de faire des années sans rien obtenir ou encore mourir de façon tragique”. La mine, ajoute-t-il, est comme un jeu de hasard où on ne sait pas quand est-ce qu’on va gagner le jackpot.

Avoir de l’argent est très important, mais la vie l’est encore plus.

Youssouf Coulibaly

 

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3 COMMENTAIRES

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  2. Cette brusque revolution de l’extraction minière artisanale a reellement permis a beaucoup de jeunes et chef de famille dont les entreprises sont allées en faillite, de vivre et resister à la conjoncture actuelle. Egalement, cela permet de resorber le chômage. L’or brille maintenant au Mali: Kangaba, Kadiolo, Kénieba, Kalana…. Que DIEU consolide cette revolution de l’or et sauve le MALI de la crise actuelle.

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