Depuis plusieurs années, les zones minières de notre pays, sont devenues un nid d’une pratique condamnée par la loi et une vomissure au vue de nos valeurs, c’est-à-dire la prostitution ou dans certains cas le concubinage.
La prostitution prend des proportions inquiétantes dans notre pays en général et dans les zones minières en particulier.
Dans certaines zones minières (zones d’exploitation industrielle et site d’orpaillage) des régions de Kayes, de Sikasso et de Koulikoro, la seule règle qui vaille est l’argent, l’argent à tout prix.
Elles s’y rendent sur les sites avec beaucoup d’astuces dont faire du commerce ou pour aller travailler mais le type de travail n’est jamais spécifier. Ce sont là des stratégies qu’elles avancent avant de partir de leurs familles. Mimi, une jeune dame mariée à Bamako au physique imposant qui fait salivé les adeptes des femmes rondes, se confesse à son client fidèle : « Je suis venue chercher de l’argent ici, mon mari ne sait pas que je mène cette vie en vendant mes charmes qui vivent sentimentalement des moments difficiles ».
Bijou, une autre jeune femme élancée et brune, originaire de la premier région, nous fait la confidence des circonstances « J’ai été entrainée par une amie, qui me dit qu’elle sait comment gagner de l’argent, elle m’invite pour un voyage sur un site d’orpaillage et me dit avec un petit commerce tu pourras subvenir à tes besoins. Arrivée sur les lieux, la nuit tombée, elle me présente un monsieur, entre deux verres me tend un billet de 10 000 francs CFA et ma copine me dit tu voies c’est mieux que rester à la maison. Deux jours après, pas d’activité de commerce, mais les nuits je suis sollicitée par les hommes. Une semaine après je me suis décidée à me prostituer car ma famille m’a demandé une somme que je n’ai pas. Pour la première nuit j’ai eu 30 000 francs et depuis je suis une professionnelle du sexe. A partir de mes parties de jambes en l’air, j’envoie de l’argent à mes parents, mais ils ne se posent pas la question comment je gagne cet argent ».
Sali quant à elle dit : « avoir fait le voyage avec un homme et compte tenu du fait que je ne connaissais personne, il m’a proposé de passer la nuit chez lui. Avant de nous coucher, j’ai été tenté de regardé un film porno avec lui et ce film a aiguisé mon appétit et nous sommes passés à la pratique. Le matin, il m’a donné le prix de condiments pour le déjeuner Et depuis, tout le monde pense que nous sommes mariés et nos relations se passent comme dans un couple normale. « Mais mon mari au village n’est pas au courant de cette situation. Lui, il pense toujours que je suis chez ma copine et cela depuis un an ».
Ce phénomène jadis rare, mais qui se généralise et se légalise au vu et au su de tout le monde. Autrefois, la réalité était toute autre.
Mahamadou YATTARA
Journaliste du Mali, de mon pays, mon faso,
Je cite « pratique qui se légalise « faut m’envoyer le texte parce que je n’ai vu ça dans le code ….😂😂😂
La prostitution est le reflet de la misère intellectuelle et matérielle,
Arrêtez de stigmatiser les prostituees, mais que dites vous des vieux imams ou elhadj qui épousent des gamines ? Et les garribous qui arpentent les rues dé Bamako.
Je vais vous dire Messieurs, qu’il n’y a pas de prostitution sans client!
Yattara, nos valeurs sont la vertu, la dignite, l’honneur et la bonne gouvernance mais depuis 1968 nous avons perdu ces valeurs societales, politicales et morales, alors ne nous casses pas les oreilles avec des problemes collateraux! Ou etais-tu quand Boua le ventru IBK a vole l’argent du tresot Malien pour acheter les cuisses des prostituees Espagnoles pour son fils Karim Keita?
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