Secteur minier : Le gouvernement fait le grand ménage

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Le gouvernement  a procédé à l’annulation de 130 permis de recherche et autorisations d’exploitation de carrières. Ce grand nettoyage concerne des projets sur lesquels aucun développement n’a été réalise et ne vise aucune mine actuellement en développement.

Après les années de léthargie imposée par la crise multidimensionnelle, le Mali a annulé 14 permis de recherche minière ainsi que 10 autorisations d’exploitation de carrières, et à procéder à l’arrêt de 106 procédures d’octroi de permis de recherche. Au total 130 titres à caractère minier ont été supprimés par les autorités maliennes, soit près d’un tiers des permis existants dans le pays, couvrant une superficie de 13 000 kilomètres carrés.

Cette décision qui fait suite à l’engagement pris par les nouvelles autorités maliennes, en septembre dernier, de procéder à un inventaire du secteur minier, concerne essentiellement des sites sur lesquels aucun développement n’a eu lieu, soit parce que les détenteurs des titres ont échoué de façon répétée à s’acquitter des taxes nécessaires ou même à conduire la prospection prévue par les textes.

Cet inventaire devrait même permettre, assure le gouvernement, de renforcer le secteur. «Les annulations ainsi faites ont pour avantage d’éviter le gel des superficies des titres concernés et de permettre à d’autres investisseurs disposant des capacités techniques et financières de poursuivre les activités d’exploration sur les zones libérées», conclut le communiqué du gouvernement.

Troisième producteur d’or du continent après l’Afrique du Sud et le Ghana, avec 67,4 tonnes du métal jaune extraites en 2013, le Mali titre plus de 7% de son PIB de l’industrie aurifère. Neuf sociétés minières, dont Randgold Resources, AngloGold Ashanti et Resolute Mining ont actuellement des opérations dans le pays dont les réserves sont estimées à 609 tonnes en 2014, rappelle l’agence Reuters.

Rassemblés par Drissa Tiéné

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