Avec 6,4 millions de dollars investis à ce jour dans le développement communautaire, la Société minière envisage de produire plus de 600koz/an sur les 10 prochaines années pour Loulo-Gounkoto tout en laissant un héritage certain pour les communautés environnantes
Pour informer l’opinion nationale sur l’engagement de son groupe vis-à-vis de l’industrie minière au Mali, le directeur exécutif de Randgold Resources, Mark Bristow était, le mercredi 26 juillet 2017 dernier, face à la presse à l’Hôtel Onomo. Au cours de ce point de presse, il a été beaucoup question du partenariat du Groupe dans ses exploitations, du développent effectif de ses talents et de sa contribution à l’économie nationale, de ses projets de développement communautaire et son regard pour le futur. Dans cet exercice M. Bristow était accompagné des cadres du Groupe, notamment le directeur régional Afrique de l’Ouest, Mahamadou Samaké, du directeur du bureau régional à Bamako, N’Golo Sanogo, ainsi que des responsables des complexes de Loulo, de Gounkoto et de Morila.
D’entrée de jeu, le directeur exécutif de Randgold Resources a affirmé avec fierté que les opérations du Groupe continuent de réaliser des performances robustes et que la récente décision de la société d’entreprendre le développement du super puits de Gounkoto atteste bien leur engagement vis-à-vis de l’industrie minière au Mali. Les succès continuels de l’exploration sur les permis de Loulo et de Gounkoto ont permis de remplacer tout l’or extrait l’année dernière et continuent de délivrer des réserves et des ressources additionnelles.
Un leader en partenariat avec l’industrie minière : Avec deux décennies d’exploitation à l’actif, les activités de Randgold Resources ont généré un vigoureux rendement, ce qui met le Groupe en bonne voie d’atteindre ses prévisions. Les travaux de préparation entrepris au niveau du super puits de Gounkoto vont renforcer la position du complexe comme un producteur à long terme de 600 000 onces au moins par an. En même temps à Morila, toutes les autorisations nécessaires pour le développement du satellite de Domba ont été obtenues après deux années de consultation avec les communautés. Le directeur exécutif a indiqué que Morila a également trouvé un accord pour acquérir des portions des permis de la société Birimian à Ntiola et à Viper dont l’exploitation en plus de Domba permettra de prolonger la durée de vie de la mine à la fin de l’année 2019 et probablement en 2020. L’importance de ces développements, a dit Bristow, était qu’ils vont sécuriser la capacité de Morila de financer éventuellement son plan de fermeture ainsi que l’incarnation de l’après mine en centre d’agro business, conformément à l’objectif du Gouvernement de renforcement de l’agriculture comme base de l’économie. M. Bristow est convaincu que l’avenir de l’industrie aurifère du pays dépendra des succès de l’exploration pour la prochaine génération de découvertes et la capacité du pays d’attirer les investissements nécessaires.
Partenariat, perspectives et opportunités : Pour le directeur exécutif de Randgold Resources, un secteur durable a besoin d’un partenariat engagé. C’est dans cette dynamique, dira-t-il, que Randgold entretient des bonnes relations avec les communautés, employés, les compagnies minières et les investisseurs. Ce partenariat est aussi fécond avec le gouvernement, les ONG et les régulateurs.
La société Randgold a également un regard sur le futur. En effet, elle est dans ses perspectives de produire plus de 600koz/an sur les 10 prochaines années pour Loulo-Goukoto avec un projet de super carrière pour Gounkoto. Elle a un plan de programme de gestion de la fermeture de Morila en 2019, laissant un héritage pour les communautés environnantes. Aussi, la société entend maintenir un climat social apaisé et opérer ses mines comme des vrais business, notamment la promotion de l’agroalimentaire.
En ce qui concerne les problèmes fiscaux de Randgold, le directeur a rassuré que le Groupe continue ses discussions avec les autorités. Il dit pouvoir parvenir à un règlement amiable des dossiers pendants plutôt que le recours de nouveau à l’arbitrage. « Nous avons eu avec le Mali et sa population un long partenariat mutuellement bénéfique et en fonction du prix de l’or, la contribution de Randgold au PIB du Mali se situe entre 6% et 10% chaque année et il est évidemment de l’intérêt des deux parties de trouver une solution équitable à ce problème » a-t-il conclu.
Il est à souligner que lors de cette rencontre de presse, la Fondation « Nos vies en partage » de Randgold a offert la somme de 85,5 millions de FCFA à certaines organisations sociales.
Daniel KOURIBA