Randgold Resources Limited : allier affaires et œuvre humanitaire !

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Présenter le Groupe Randgold Resources Limited aux journalistes et procéder à une remise de dons à certaines associations œuvrant dans la promotion et la protection des droits de la femme et de l’enfant. Tel était le menu de la cérémonie organisée par les responsables de la  société minière, Randgold, le mercredi 27 juillet 2016, à l’hôtel Salam de Bamako.

 

Dans son introduction liminaire, Mark Bristow, Directeur exécutif de Randgold Resources Limited, a indiqué que son organisation minière a une longue histoire de partenariat avec le Mali. «Depuis sa création, le pays et la compagnie ont eu à travailler durement ensemble pour surmonter de nombreux défis. Randgold est engagée pour continuer cette coopération dans l’intérêt de sécuriser à long terme la durabilité de l’économie malienne et l’industrie minière qui en est l’épine dorsale», a révélé M. Bristow.

 

À l’en croire, les mines de Randgold au Mali représentaient par an entre 7 et 11% du PIB : avec la mine de Loulo qui a contribué déjà pour 2,3 milliards de Dollars US dans l’économie du pays ; Gounkoto pour 0,6 milliard de Dollars US et Morila pour 2 milliards de Dollars US, sous forme de royalties, de taxes, de salaires, de paiements aux fournisseurs locaux et d’investissements en faveur des communautés. Les mines de Loulo, Gounkoto et de Morila, dont Randgold est l’opérateur, ont produit 11 millions d’onces d’or et procuré des emplois à 4800 personnes. «Toutes ces opérations sont dirigées par des équipes entièrement constituées de Maliens», a-t-il expliqué.

 

Avant de poursuivre : «Morila est maintenant au terme de sa vie, mais elle a encore devant elle trois années de production rentable pendant que le complexe de Loulo-Gounkoto est en voie pour battre sa prévision de production de 2016 et continuera de produire plus de 600.000 d’onces par an pendant les 10 prochaines années avec une durée de vie qui dépassera bien cet horizon».

 

«Dans le même temps, nos équipes d’exploration sur les projets avancés et permis d’exploration continuent d’élargir la base de notre portefeuille ainsi que notre présence au Mali avec des succès remarquables sur le permis de Loulo-Gounkoto ainsi que sur nos autres concessions. À Gara, elles ont déjà délivré plus d’un million d’onces de ressources additionnelles durant les 18 derniers mois, pendant qu’à Gounkoto, le projet de nouvelle super fosse est bien avancé», a ajouté M. Bristow.

 

Selon lui, une industrie minière couronnée de succès et durable pourrait jouer un rôle majeur dans le développement de l’économie malienne, si de nouveaux investissements étrangers pouvaient être attirés à travers un régime fiscal clair et stable, sécurisé par une convention. Justement, sur ce dernier point, Mark Bristow a dit que la convention sous laquelle Randgold opère au Mali va permettre à la compagnie de s’engager pour plus d’investissements dans le pays.

 

Parlant de la récente conclusion de la procédure d’arbitrage sur le litige qui opposait le gouvernement malien à Randgold, il indiquera qu’elle a levé la confusion par rapport à l’interprétation de certaines dispositions de la convention (Code minier), vieille de 20 ans et contenant une clause d’arbitrage, tout en donnant l’assurance que Randgold pourrait minimiser le potentiel du complexe Loulo-Gounkoto, un des plus grands du genre dans le monde. Et ce, au profit de toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement et les populations. En conséquence, soutient Mark Bristow, la société ne s’attend à aucun impact sur ses états financiers, et la décision  est conforme à la pratique comptable initialement adoptée. La décision arbitrale a aussi, selon lui, clarifié la façon dont Randgold va continuer à investir dans ses opérations et dans l’exploration en vue de la découverte d’autres mines de classe mondiale dans le pays.

 

Par ailleurs, si Randgold se revendique N°1 dans l’exploitation minière au Mali, il est honnête de reconnaître qu’elle est aussi une entreprise citoyenne. En témoigne la remise de dons (enveloppes financières) qu’elle a faite, par le biais de sa Fondation, «Nos vies en partage», à certaines associations œuvrant dans la promotion et la protection des droits de la femme et de l’enfant. Ainsi, l’Association pour la sauvegarde de l’enfant au Mali (ASE-Mali) a eu 12 millions de nos francs ; l’Amaldème, 10 millions ; le Village SOS de Sanankoroba, 10 millions ; la Pouponnière II, 10 millions et Housna-Kaso/Lueur et Espoir, 10 millions ; soit au total, 52 millions de Fcfa.

 

Selon Mark Bristow, ces donations ne sont pas seulement faites au Mali, mais un peu partout en Afrique. «Nous pensons et sommes convaincus que l’avenir de l’Afrique, ce sont les enfants et, par ricochet, les femmes. Donc, il nous faut aider cette frange de nos populations», a-t-il conclu.

Bruno E. LOMA

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