Randgold Resources : La vérité des chiffres

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L’hôtel Kempeski a servi de cadre avant-hier à la tenue d’une sortie médiatique aux responsables de la société d’exploitation RANDGOLD. Face à un parterre de journalistes, les miniers ont fait part des investissements qu’ils font pour notre pays, les perspectives du secteur minier malien et bien d’autres préoccupations.

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Pour animer le point de presse en question, la société avait mandaté le Directeur Exécutive, Dr Mark Bristow, et le Directeur Général-Mali, Mahamadou Samaké. Le docteur Mark Bristow, principal conférencier, dans sa déclaration liminaire, a fait savoir que l’utilisation des ressources naturelles était souvent la meilleure et souvent la seule voie pour soulager le problème pressant de la pauvreté dans la plupart des pays en Afrique. En donneur de leçon, l’exploitant minier dans son argumentaire martèlera que dans la perspective de partager le bénéfice à travers les communautés affectées, les sociétés minières se doivent d’avoir une vision éclairée à long terme de leurs activités, accorder la priorité au développement des opérations durables et bâtir des partenariats mutuellement avantageux avec les gouvernements et les populations des pays hôtes.

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« Si vous être motivé seulement par les dollars, vous ne devez pas faire les mines en Afrique. Ici, vous devez accepter d’investir dans le futur et vous avez aussi la responsabilité de contribuer de façon significative dans des choses comme le développement des infrastructures et l’amélioration des programmes sociaux. Le Mali est un exemple remarquable de ce que cette approche peut donner » a-t-il martelé.

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Il a aussi rappelé qu’au cours des dix dernières années, Rand gold Ressources seule a investi et réinvesti plus de 1 milliards américains dans le pays. Dans la même période, les mines qu’elle a développé à Morila et à Loulo, dans des Zones où il y avait peu d’activités économiques, autre que l’agriculture, ont payé directement au Gouvernement, quelques 500 millions de dollars américains en taxes, royalties et dividendes.

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« Pris isolément, Rand gold est le plus grand payeur de taxes et le plus gros employeur privé qui a fourni de 3 000 maliens disposant de compétences et des carrières. Ceux-ci en retour sont censés générés des bénéfices économiques à plus de 60 000 locaux » poursuite t-il. Il ressort aussi qu’en accord avec sa politique de promotion du personnel malien, le directeur général de la société pour le Mali, est malien tout comme le Directeur Général de la société des mines de Loulo (Somilo sa) et une large proportion de l’équipe dirigeante .Rand gold Ressources est aussi engagé pour intégrer dans la gestion de ses activités, les questions environnementales en tenant compte des standards internationaux en la matière.

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Ainsi, sur le plan de la responsabilité sociale, la mine de Morila a dépensé l’année dernière plus de 160 000 dollars américains dans les projets de développement communautaire et la mine de Loulo a dépensé plus de 240 000 dollar US dans des projets allant de la construction et équipements l’écoles aux programmes de lutte contre le paludisme a dit Dr. Bristow.

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Ces initiatives n’ont pas été entreprises unilatéralement, mais sont le fruit de consultations avec les communautés. Des ONG et organisations d’aide ont été consultées par rapport à l’approche de gestion des questions environnementale et sociales tout en l’inscrivant dans une dynamique de continuité.

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Bristow a souligné qu’au Mali comme dans les autres pays ou Rand gold a des opérations, l’industrie minière est réglementée de près par les autorités compétentes. « En Afrique, il ne suffit pas pour une société d’être rentable, il faut aussi être une entreprise citoyenne responsable et un bon voisin avec des engagements à long terme visibles pour le pays hôte. Randgold Ressources a mis son argent du même coté que sa bouche » a-t-il ajouté. Considérant les besoins immenses d’investissement, de développement et de coopération constructive des autres parties intéressées au bien – être de la région et cela inclus non seulement les sociétés minières et les Gouvernements mais aussi les organisation d’aide, Randgold pense qu’on peut créer le bien –être économique capable de survivre aux mines sur les lesquelles elles sont basées, et cela est l’antithèse de l’exploitation.

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Parlant d’autres sujets, tels que l’affaire des licenciements de Morila, le conférencier a fait savoir que ladite situation découle de l’opiniâtreté des 300 travailleurs, qui ont refusé malgré les interventions structures comme l’AMDH, l’UNTM, d’obéir à l’ordre de leur employeur. C’est pourquoi ils ont été licenciés sans payement de droits. Les nombreuses tentatives devant les tribunaux du pays, ne leur ont pas données satisfaction. D’ailleurs, dira t-il, si les licenciés avaient raison, maintenant allait trouver qu’ils ont tous mis dans leurs droits. « Les travailleurs d’une entreprise ont des droits, tout comme l’entreprise aussi a des droits. Mais lorsque les travailleurs deviennent une menace pour les intérêts de l’entreprise, on ne peut vraiment pas continuer » a-t-il conclu.

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Abdoulaye Diakité

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