Il était devenu de notoriété publique que les immenses quantités d’or produites au Mali ne brillent pas pour les Maliennes. Mais lors du lors du colloque organisé en juillet 2023 par le Centre d’études et de réflexion au Mali (CERM), le contraire a été prouvé. En effet, les intervenants ont démontré que le gouvernement est le plus gros bénéficiaire de l’or produite par les sociétés minières. Par contre, c’est au niveau de l’orpaillage que se situe le goulot d’étranglement avec des quantités énormes d’or exportées à l’insu des autorités du pays. Si ce n’est avec la complicité de certaines d’entre elles.
Sur la période 2006-2018 les exportations d’or ont représenté en moyenne 68 % des exportations de biens et services du Mali. C’est le premier produit d’exportation de notre pays. La valeur ajoutée de la production industrielle d’or a représenté sur la même période 6,3 % du PIB.
Une part de 54 % de cette valeur ajoutée est revenue au gouvernement du Mali qui serait ainsi le premier bénéficiaire de l’exploitation du précieux métal dans notre pays. Le reste de la valeur ajoutée est réparti entre les autres actionnaires des mines industrielles ainsi que leurs salariés et administrateurs. Les ressources procurées par l’or ont représenté en moyenne 20 % des ressources du gouvernement sur la période indiquée. «Contrairement à des idées reçues sans fondement scientifique, l’or du Mali profite bien au Mali et le gouvernement en est le premier et le plus grand bénéficiaire», a-t-on défendu. Il s’agit uniquement des exportations des compagnies minières car l’or extrait à partir des mines artisanales ne figure pas dans les statistiques de notre commerce extérieur. Il se retrouve cependant pris en compte indirectement dans le calcul du PIB.
De 2012 à 2021, le Mali a exporté plus de 25 milliards de dollars d’or vers les Emirats arabes unis (EAU). Pendant la même période, notre pays a déclaré exporter vers ces Emirats moins de 217 millions de dollars. Autrement, moins de 1 % des exportations issues de l’orpaillage a été déclaré. En francs CFA, les montants correspondants donnent le tournis car c’est environ 14.000 milliards de F CFA d’or qui auraient été ainsi exportés à l’insu des autorités de la République du Mali. «Si ce n’est pas avec la complicité de certaines d’elles», ironise un acteur influent du secteur.
Aux cours mondiaux annuels, cela correspond à une production d’environ 532 tonnes. Pour la seule année 2021, environ 127 tonnes d’or pour une valeur monétaire d’environ 4 062 milliards de F CFA du Mali ont été exportées vers Dubaï. Ces exportations illégales ont entraîné une perte financière d’environ 990 milliards de FCFA en 2021 et 3 408 milliards de FCFA sur la période 2012-2021. D’où l’urgence de réorganiser entièrement l’orpaillage pour que rien n’échappe désormais au contrôle de l’Etat dans ce sous-secteur.
C’est sans doute pourquoi les participants au colloque du CERM n’ont pas été avares en recommandations en la matière. Ils ont ainsi souhaité que le secteur de l’orpaillage soit encadré de façon efficiente car il produit annuellement environ 20 tonnes d’or par an pour quelque 2 millions d’orpailleurs opérant désormais dans presque toutes les 19 régions du Mali, selon les estimations de la Chambre des mines du Mali.
Ils également préconisé la création des couloirs d’orpaillage ; la sensibilisation de la population sur les lois et règlements miniers ; la mise en place des centrales d’achat d’or sur les couloirs d’orpaillage ; la création d’un guichet unique pour l’exportation de l’or issu de la production artisanale ; la création d’une synergie entre les acteurs du secteur minier et les acteurs des autres secteurs car l’orpaillage est transversal ; la sélection par le gouvernement des sites considérés comme favorables pour la certification (projet PGSMM : Projet de gouvernance du secteur des mines/PGSM de la Banque mondiale, Femmes et enfants des communautés minières artisanales au Mali/FEMA)…
Le renforcement des compétences des faîtières du secteur de l’exploitation minière et artisanale à petite échelle (EMAPE) pour assurer l’appui aux organisations minières pilotes ; la coordination de toutes les initiatives qui existent pour encadrer l’orpaillage (l’Etat, les PTF et les entreprises minières ainsi que les acteurs du sous-secteur de l’artisanat minier) ; l’organisation du circuit (tracer les origines de l’or ; le renforcement des capacités des orpailleurs traditionnels)… figurent aussi en bonne place parmi les recommandations formulées à l’issue de ce colloque organisé à Bamako du 3 au 4 juillet 2023 sur la rentabilisation des mines dans notre pays.
Il est aujourd’hui dans l’intérêt du pays, qui cherche les moyens de consolider sa souveraineté retrouvée par une émergence socio-économique pérenne, que ces recommandations pertinentes ne dorment pas dans des tiroirs, mais qu’elles soient intégralement traduites en actions concrètes. Il nous revient de traduire en réalité la direction stratégique pris par le pays pour faire de la capture d’une partie importante de la chaîne de valeur, la production de plus de revenus, la création d’emplois et la stimulation du développement économique local un acquis pour le Mali et les Maliens ; pour que nos richesses puissent briller pour le pays et chaque citoyen par une exploitation contrôlée, maîtrisée avec ressources générées judicieusement utilisées.
Moussa Bolly
Les étrangers y compris les russes voient le Mali comme un El Dorado pour s’enrichir. Il ne faut faire confiance à personne
We should also acknowledge gold mining companies create some fraudulent overhead expenses to cut profits to be divided. Those fraudulent overhead expenses income is usually divided up among owners of mining companies plus few key employees. Great gold mining nations governments create structure mining company must possess to mine in their nation. This structure design what all gold mining company expenses will be. Thereof true profit of mining operation may be perceived without fraudulent overhead plus profits may fairly be divided as set in mining contract. If nation mining is not structured along foregoing course it is bad or mediocre at best mining contract.
Problem with artisanal mines is government should be purchasing all gold mined by that means. Government have only to give miners due price for sale of their gold. It would be much easier for miners to sale gold at government office located near mines as oppose to take risky trips to sale gold to unauthorized by government buyers. There is much money to be made by government being fair to miners.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
Mes coffres en Suisse sont pleins d or malien….
Pas de surprise du tout. La France vole et la Suisse garde c’est ainsi depuis le commerce triangulaire.
Mon “cher” kinguiranke, tu as mal lu. On parle des émirats arabes, pas des français. Par as illeurs regarde bien les dates du bilan. Le chiffres sont avant le putsch.
Oui a personne mais surtout pas au occidentaux la Russie est un partenaire fiable mais a surveiller les occide
ntaux eux ne le sont pas et ne le seront jamais des partenaires fiable
Oui mais ton pays de merde ni mettra plus jamais les pieds et profite par ce que quand ça va finir vous n’aurez plus la ou prendre
Moussa Bolly tu peux réveiller ATT et Boua pour nous dire ce qui s’est réellement passe de 2012-2021 et aussi quel role la tres maudite France a joue dans ce traffic d’or? Merci d;avance car je vois les 2 sales trolles de la tres maudite France réagir comme des chiens enrages!
Peut être qu’un avis éclairé de l’agence officielle de presse malienne Sputnik serait le bienvenu !!!!
Sputnikmachin va nous dire que se sont des extraterrestres qui prélèvent l’or à destination de mars.
C’EST ENCORE LÀ FAUTE À LA MAUDITE FRANCE MOUHAHAHAHA MOUHAHAHAHA MOUHAHAHAHA
PAUVRE MALI WALLAHI