Badaboum, de l’or à gogo ! Et badaboum, des problèmes aussi ! Autant dire que l’abondance du précieux métal jaune au Mali (encore faut-il qu’il y ait abondance) ne doit guère occulter les innombrables problèmes et autres difficultés qu’elle génère tant pour son extraction que sur l’environnement et au sein de la société.
Des produits toxiques qui circulent et se déversent partout ; des populations auparavant paisibles, mais qui finissent par devenir aigries et agressives ; des délinquants qui naissent et poussent partout comme des champignons ; des enfants qui préfèrent abandonner l’école ordinaire au profit de l’école…minière, etc. Ces constats démontrent combien l’environnement minier en général devient inquiétant.
Les sites miniers, industrialisés et formalisés, eux, ne présentent pratiquement aucun problème, en tout cas, moins que sur les sites d’orpaillage où la pagaille règne en maître incontesté. Les permis d’exploitation sont délivrés d’une manière qui laisse à désirer à des personnes pas « catholiques » qui ne visent qu’un seul but : acheter de l’or, rien que de l’or. Quant à savoir la façon dont cet or leur parvient, c’est le dernier de leur souci.
Que des enfants abandonnent les bancs de l’école pour s’occuper du traitement de l’or, c’est leur problème et leurs parents s’en lavent les mains. Que l’environnement se trouve dégradé par ces galeries creusées partout et à l’emporte-pièce, cela n’a aucune importance pour ces personnes folles d’or. Que le cyanure et le mercure se déversent dans les rivières et les barrages et créent à la longue une catastrophe, tant pis, pourvu qu’elles aient leurs comptes en espèces sonnantes et trébuchantes.
Pire, en général, ces personnes sans scrupules ne respectent pas les cahiers de charge qu’on leur a imposés. Et comme impuissant, l’Etat assiste, imperturbable, à cet état de fait. Il faut donc que les autorités « se secouent » vivement pour faire en sorte quela Forcespéciale de sécurisation des sites miniers s’investisse pour restituer l’ordre dans ce « cafouillage » minier. Alors, on saura peut-être ce que les sites d’orpaillage produisent en quantités aurifère et la destination de vente de cette richesse sortie de notre sous-sol car on a l’impression que l’Etat ne sait même pas comment cet or est commercialisé et qui semble suivre un circuit parallèle.
Autre chose : il faudrait qu’on tienne compte des populations qui vivent aujourd’hui dans ces sites d’orpaillage. Si ces populations sont oubliées ou si elles ne tirent finalement rien de cette affaire d’or, ne soyons pas étonnés qu’elles se fâchent et se transforment en vandales : que Dieu nous en garde. Pour éviter cela et éviter que les autorités soient obligées de faire appel aux forces de l’ordre pour les déguerpir, mieux vaut plutôt corriger le problème dès la base. Ça, c’était pour les sites d’orpaillage.
Maintenant, revenons aux sites dits modernes. Qui peut affirmer combien de tonnes d’or ces exploitants miniers, notamment les multinationales (IAMGOLD, RANDGOLD, ANGLOPGOLD…) tirent réellement de notre sous-sol ? Nos chers représentants (entendez les autorités) assistent bel et bien à la coulée de l’or. Mais qui peut attester qu’on fait couler devant eux tout l’or sort de notre sous-sol?
En fait, l’Etat, qui se laisse exploiter (les Maliens avec !), se comporte comme « un enfant qui lorgne sur le gâteau d’un adulte ». Pourtant, ici, ledit « gâteau » appartient bel et bien à l’enfant : il faut donc bien qu’il en profite. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Et ce qui est vraiment dommage, c’est que l’Etat n’encourage pas non plus la société civile qui aurait pourtant pu l’aider à mettre de l’ordre dans cette histoire. Ailleurs, c’est cette même société civile qui dit aux sociétés minières ce que l’Etat ne peut pas leurs dire. Il faut donc que l’Etat se réveille et réorganise ce secteur. Il est vrai qu’actuellement, le contexte est à la « désobéissance » civile, mais cela n’empêche pas les autorités de tutelle de mette de l’ordre dans le secteur de l’orpaillage. Il faut ensuite que c es autorités « se virilisent » davantage pour permette aux Maliens de profiter de cette grande richesse qui dort dans les entrailles de leur terre natale, avant qu’elle ne tarisse.
En effet, l’or n’est pas inépuisable. Et si nous ne corrigeons pas notre trajectoire actuelle, le jour où l’or finira, le paysage minier se présentera ainsi : un environnement de désolation encore plus avancée, des champs encore plus arides, des maladies bizarres, une économie encore plus « rampante », un sous-sol désespérément vide, le tout sous un climat de regrets. Un homme prévenu…
Jean Pierre James
pfft ce n’est que du pur plagiat!!!
Il y a un auteur burkinabé qui a déjà publier sur ce sujet avec les mêmes expressions biens avant ce journaliste. en voilà la preuve:http://www.lefaso.net/spip.php?article46206#forum235118
de toute les façons au mali le peuple malien n aime pas un dirigeant intégre et propre la preuve avec un monsieur comme zou sacko le mali ne doit pas soufrir
bon teint ,c’est quelle couleur ? Teint noir XXX ,teint noir XX ,……….ou avec des nuances ? 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
nous on s’en fout,on n’est pas dans le coup
Ceci revient à poser la sempiternelle question : “à qui profite l’or du Mali?”.
Il y a lieu d’écouter la société civile et de prendre son avis en compte dans l’exploitation et la gestion des ressources. Certes, je conviens aussi que certaines sociétés minières contribuent au développement de leurs localités ou sites d’interventions. Il faut la vraie transparence pour que l’opinion publique soit édifiée sur la part qui revient à l’Etat. Par exemple, il serait juste d’attribuer 60 à 65 % des bénéfices à l’Etat. Malheureusement, ce n’est pas le cas des sociétés minières intervenant au Mali. En outre, il y a lieu de faire un suivi rigoureux des conditions de travail et du niveau de traitement du personnel national qui ne doit pas être à la merci de ces sociétés.
Pourlemali, en raisonnant bien.Toi tu possèdes une entreprise,tu supportes toutes les charges (passifs)chaque fois tu partages les bénéfices avec quelqu’un qui ne donne pas un rond. c’est le cas des mines. L’Etat possède 20% de Morila, 14% de Sadiola (il a cédé 6% à kelkin d’autre). Sur une dividende ( l’argent que se partage les actionnaires) de 30 à 50 millions de dollar (milliards en FCFA?) par trimestre (venant d’une seule société) combien l’Etat empoche et où va cet argent? Sur cet argents l’impôt est retenu ainsi que presque sur toutes les prestations et achats que font les sociétés. Quand au personnel, vous pensez qu’il se plaid? 98% du personnel est national. leur salaire est supérieur à ceux des cadres de la fonction publique (même les catégories C de la mine). C’est l’ignorance et le non professionnalisme qui amène se genre de journaliste à dire des bêtises. Les rapports trimestriels sont publiés sur les sites officiels des sociétés!
Bjr Mr James Watt
J ai une serie de question a te poser :
Un jour es tu venu sur un site minier Loulou ,sadiola ,mMorila ou Kalana? As tu demande a voir un responsable du ministere des mines , de la Dngm ou de ces societes minieres implantees au Mali?
As tu fais une une enquete serieuse aupres de ces braves populations sur leur etat de sante et apport 🙄 de ces societes?
Eviter d intoxiquer les maliens en cette periode de trouble grave/
D ailleur es tu Malien de bon teint?
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