Le Président de la république par intérim, le Pr Dioncounda Traoré, a procédé à la pose de la première pierre de l’usine de raffinerie baptisée du nom de l’empereur mandingue Kankou Moussa, celui là même dont l’or a contribué au rayonnement de l’empire.
C’était dans l’après-midi du vendredi 1er mars 2013, en présence du ministre des Mines, Dr Amadou Baba Sy, du Président Directeur Général de Swiss Bullion Company, promoteur de l’usine, Dario Littera, et du Président de la Chambre des Mines du Mali, Abdoulaye Pona. Ce projet, un investissement de 45 millions d’euros, soit 30 milliards de FCFA, dont le financement est déjà bouclé sera réalisé sur 2 ans.
Cette raffinerie est un Projet structurant s’inscrivant dans la perspective de la valorisation des matières premières du sous‑sol malien et sous-régional ouest africain. Elle est prévue pour être l’une des plus importantes entreprises industrielles du Mali, de la sous région et même du continent.
Des dividendes seront versés à la partie malienne au prorata des 5% d’actions offertes à l’Etat du Mali et des 20% du Capital de la raffinerie qui seront réservés aux prives nationaux. L’infrastructure sera édifiée sur un périmètre de 12,6 hectares concédés par les aéroports de Bamako, qui seront complétés, dans la phase finale de la construction, par 5 autres hectares, sur lesquels seront installées les activités connexes, telles que la taille de diamants et de pierres précieuses, la fabrique de montres, la joaillerie et la bijouterie haut de gamme.
Un laboratoire moderne d’analyse des substances minérales du pays et de la sous-région sera également installé sur le site, qui contribuera à réduire la dépendance du secteur minier malien vis-à-vis de l’extérieur. Autre avantage pour le Mali, chaque année, en sus des impôts et taxes habituels, auxquels toutes les sociétés industrielles sont assujetties, la Raffinerie Kankou Moussa paiera une taxe superficiaire sur les 17 hectares concédés pendant 60 ans, pour un montant global de près de 4 milliards de francs CFA.
Le Président de la Chambre des mines du Mali a fait remarquer qu’au delà de cet important investissement financier qui sera injecté dans l’économie malienne, l’apport de la raffinerie sera indéniable à plus d’un titre, sur de nombreux plans et dans de nombreux domaines. Aux dires du Président Pona, le tout premier apport de la Raffinerie Kankou Moussa se mesurera à l’aune de la réalisation d’une valeur ajoutée nationale substantielle, qui permettra à notre pays d’offrir sur le marché international un produit fini conforme aux meilleurs standards internationaux dans le domaine de la production et de la commercialisation de l’or.
Selon Abdoulaye Pona les lingots de métal jaune qui sortiront de cette manufacture «seront produits sous le label de la London Bullion Métals Association (LBMA) et poinçonnés à l’effigie de l’Empereur mandingue Kankou Moussa, comme pour rappeler au monde que le Mali d’aujourd’hui est en symbiose et en parfaite harmonie avec son glorieux passé millénaire». Et ce n’est tout. Ce projet permettra d’absorber une partie du chômage des jeunes, avec une capacité de création de 1000 emplois directs et indirects, dont une cinquantaine d’emplois spécialisés en raffinerie et métallurgie de nationaux bénéficiant d’une formation pointue en Suisse avant le démarrage effectif de l’activité de raffinage de la manufacture.
Par ailleurs, la raffinerie Kankou Moussa rapportera un substantiel revenu fiscal et financier à l’Etat malien, qui bénéficiera ainsi de ressources complémentaires stables et pérennes pour l’amélioration de sa capacité d’intervention dans la mise en oeuvre de son programme global de développement.
Pour le ministre des Mines, un tel projet, conforme à la nouvelle Vision Minière de l’UEMOA et de notre pays, se présente comme un instrument privilégié de rééquilibrage des rapports Nord‑Sud, mais également comme une contribution significative à l’instauration d’un commerce mondial équitable. C’est pourquoi il a indiqué que la Raffinerie Kankou Moussa était le fruit d’un partenariat gagnant gagnant entre des investisseurs maliens, français et suisses. A l’en croire, sa mise en œuvre est le reflet du sérieux et du dynamisme des opérateurs miniers maliens, qui ont su intéresser et convaincre des partenaires étrangers à venir réaliser un si énorme investissement dans un pays en crise.
«Elle nous édifie surtout sur le courage et l’esprit d’entreprise de nos amis de Swiss Bullion Company, qui ont accepté de prendre le risque de cette aventure humaine dans notre pays, que d’autres investisseurs étaient en train de délaisser», a-t-il conclu.
Youssouf Diallo
Une pierre deux coups, jnon seulement les suisses regarderont deux fois maintenant avant de payer les factures d’hôtel des apatrides du MNLA à Ouagadougou, de financer leurs assises tribales.
Secundo, l état malien pourra récupérer en nature c est à dire l équivalent or de sa participation dans les sociétés d exploitation aurifère du mali, estime à plus de. 5tonnes d or par an, raffiner cet or au mali et le vendre plus cher.
C est encore nos dirigeants corrompus issus de la démocratie qui se partagent tout cet argent après que les compagnies minières aient procédé à la vente de notre part dans leur différente société minière.
Att à fait semblant d auditer ces compagnies minières qui exploitent plus de 80 tonnes d or par an au mali, maïs rien n a été fait.Quel est ce voleur, prédateur qui demandera à être contrôlé?
Ils se sont remplis les poches avec cet or alors que des zones entières du mali souffrent de ces exploitations.
APRÈS LA GUERRE RENVOYONS TOUT AU MALI POUR NOTRE BIEN COMMUN
Comments are closed.