Orpaillage traditionnel : Le Ministère des Mines veut mettre de l’ordre

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Apres une descente musclée  des forces armées et de sécurité sur les sites de Kobadani et Foroko pour déguerpir les occupants  illégaux des lieux, le Ministère des Mines et le Collectif des Orpailleurs sont aujourd’hui à couteaux tirés. Et pour cause !

 

 

L’un se dit occuper  la terre de ses ancêtres depuis presque un siècle, et se dit être volé et violenté lors du déguerpissement sans avertissement. De l’autre coté du département, on dit avoir pris toutes les dispositions nécessaires et cela n’a été qu’une solution de dernier recours. Qui croire ?

 

 

Qu’en est-il ?

Les sites de Foroko et de Kobadani sont situés dans le cercle de Kangaba. Il s’agit de 52 km2 pour Kobadani et 10 km2 pour Foroko. Ces sites abritent à peu près  80 milles orpailleurs traditionnels.  Au Ministère des mines, il se trouve que ce site a été attribué  à la société d’exploitation minière AGG pour exploration.  Apres une mission effectué par la société, il s’avère que les occupants occupent les de façon illégale la zone et utilisent les mêmes moyens d’extractions que les sociétés d’exploitations. Et dans ce cas précise-t-on, « l’état ne doit pas autoriser l’orpaillage mécaniser ». « Si la décision a été prise par les autorités de déguerpir les occupants, c’est de permettre à la société détentrice du permis d’exploration, d’être en possession des lieux pour effectuer les recherches y afférentes », poursuit nos interlocuteurs du département. Pour les mecontents réunis en collectif, « il n’a pas été de tout cela, aucune disposition n’a été prise. Pour le collectif, «les forces de l’ordre seraient descendues en plein jour pour les chasser des lieux. Ils nous ont volé et violenté »  explique un membre du collectif. En attendant l’ouverture d’un nouveau couloir à la fin de l’hivernage, les orpailleurs ne désemplissent pas de colère. Pour apaiser leurs ardeurs, le président de la Chambre de Mines, M. Abdoulaye Pona a effectué la semaine dernière, une visite sur les sites déguerpi par les autorités. Il en appelle à la retenue et au calme des orpailleurs afin qu’une solution soit trouvée.

 

 

En réalité, nous confie-t-on au département des mines : « le Ministère des mines veut désormais organiser le secteur afin que tous puissent profiter ». En clair, il s’agit avec les sociétés minières de voir la rentabilité de l’or  à travers l’emploi et la sous traitante ; la revue des contrats  surtout la sécurisation des sites. Pour ce faire, il ne sera plus question pour les sociétés de s’enorgueillir par la construction d’une ou deux salles de classes, mais plutôt de prendre en compte le développement communautaire des zones exploitées. Il sera aussi question dans la revue du contrat, la création d’un comptoir d’achat d’or à partir du Mali pour éviter les déplacements couteux aux maliens et aussi, qu’on puisse trouver de l’or sur place. Enfin, le département des Mines entend ne pas lésiner sur les moyens pour réussir ce projet ambitieux pour qu’enfin, le malien voit l’or briller ici chez lui.

 

 

Benjamin SANGALA

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1 commentaire

  1. c’est à kidal qu’il faut allez faire une descente musculé,au lieu d’allez enmmerdé les pauvre qui cherche a faire vivre leur famille ,prou!!!!!!!!!! Même pas des dignité 😳

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