Orpaillage des chinois au Mali: de l’exploitation sauvage au travail dans le noir, en passant par la corruption et l’absentéisme de l’État

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Selon Djanguiné Diarra, Président de Mouvement Jeunesse +, il ne se passe pas un seul jour sans que l’aéroport Modibo KEITA, n’enregistre la venue d’un chinois ou d’un groupe de chinois dans notre pays. Ils se passent allègrement le mot : « le Mali est un pays propice pour les affaires où l’on peut s’enrichir rapidement dans l’informel et exploiter ses ressources sous le regard des contrôleurs de l’État pourvue de bien payer ».

 De la vente des téléphones de marques chinoises dans l’informel total, les employés maliens payés dans le « noir » sans bulletins de salaire encore moins des prélèvements d’impôts ou d’ITS, les agents d’impôts sont soudoyés et passent sous silence le non-paiement d’impôts de ces sociétés. L’appétit grandissant en mangeant, ces sociétés se muent progressivement en société d’orpaillage supplantant les orpailleurs locaux villageois qu’ils défient et chassent parfois sur leur zone en brandissant des papiers (permis d’exploitation) délivrés par la Direction Nationale de la Géologie et des Mines. Ainsi avec plus de moyens, ces chinois parcours l’ensemble des cours d’eau du Djoliba, (Bancoumana, Kagaba….), de Sikasso et Kenieba notamment les rivières du falémé, Diaby et Makouké utilisant des bateaux Drague à godet qui permettent une fouille plus élargie et qui ne laissent aucune chance aux petites Dragues qu’utilisent les villageois.

C’est ainsi qu’à Makouké sur la rivière de falème les villageois désemparés se révoltèrent ce qui amena le Ministère de l’environnement à retirer à une des Sociétés Chinoises qui opérait dans la zone le permis d’exploitation. Une autre Société TOP MINING ne tardera pas à revenir sur les lieux munie également d’un permis d’exploitation délivré par la DNGM. Pour mieux s’installer, elle apporte avec elle beaucoup de thés, de l’argent et des promesses pour les villages environnants (MAMOUDOUYA, DIABY et MAKOUKE). Parmi les promesses figurent les routes, les forages d’eau, des ponts d’accès etc….

La réalité, c’est pour mieux exploiter les ressources sans aucune redevance à l’Etat, sans paiement d’impôts et avec la complicité de certains administrateurs maliens et hommes d’affaires qui font du trafic d’influence de tout genre. Quelque fois, des contrôles de routine de la gendarmerie ou des agents de l’Administration locale passent racketter et donner leur caution à ces sociétés. La Société TOP MINING munie du permis d’exploitation exploite ainsi cette zone depuis plus d’une année mais sans autorisation préalable.  Malgré l’absence de ce document capital, elle poursuit son exploitation en comptant sur l’appui de certains cadres de l’Administration à Bamako et dans les Maries des localités concernées dont nous tairons les noms pour l’instant. Cette manne de richesse est expédiée immédiatement en Chine au détriment de notre pays et des villageois qui parvenaient à joindre les deux bouts grâce à cet orpaillage.

Nous devrions certes encourager les investissements étrangers dans notre pays, mais de là, favoriser l’exploitation sauvage de nos ressources par des étrangers et dans l’informel total est un crime. Si ces Sociétés s’organisaient en vraies sociétés minières en créant des emplois et des richesses pour le pays à l’instar des Sociétés comme MORILA, ANGLOGOLD et autres cela se comprendrait. C’est pourquoi nous interpellons le Ministre des Mines, Tiémoko SANGARE, non moins Président du Parti ADEMA PASJ pour freiner cela le plus rapidement possible. Nous savons son engagement pour le Mali et sa détermination à assainir son département.

Djanguiné Diarra, Président de MJ +

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7 COMMENTAIRES

  1. Comrades once again corruption is making Malians uncompetitive where they should be most competitive which is at home in Mali. If the government was duly doing its job Malians would at least have the same equipment as foreigners. There should not be mining where we are incapable of equally competing in Mali. Malians use all the legal powers you possess to get the government to provide loans to Malian mining companies having the withal to productively mine. President Deby of Chad would get the Malian government right on this matter. Why do our Malian government have inclination to be fool or is the report inaccurate? Very sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka kankan.

  2. Au mali ,je le dis tout haut ,il n y a pas un seul ,du grand au plus petit ;qui aime le Mali .ON ne voit que les richesses personnelles ,familiales . Merci

  3. C’estb très grâve, ils exploitent nos ressources et nous exploitent. Ils ont tellement compris le malien que c’est pas possible. Il y a des chinois qui disent ouvertement que le malien c’est comme le chien, tu lui jette de l’os et tu t’occupe à faire ce que tu veux. Faut pas les voire dans nos admnistrations tourner valise en main. Il donne un million pour récuperer 100 millions et renvoient le tout en chine. Il ne réalisent rien pour ces villages absolument rien.

  4. C’est au Mali qu’on voit ces pratiques. Imaginons un temps soi peu qu’un malien depose ses machines sur un fleuve en chine. Il sera sans doute décapité le lendemain. Au lieu des transferts de technologies et d’industrie ils viennent exploiter nos ressources à ciel ouvert sous nos regards sans aucune réaction ni de nos autorités qui le cautionnent d’ailleurs en échange des dessous de tables, ni des maliens passifs, les yeux agarts.

    • Mon cher la faute c’est pas les chinois, non. les chinois ne peuvent pas faire du n’importe quoi au mali sans la complicité de nos responsables corrompu. C’est à dire nos responsables ont bradé le pays. C’est les responsables même qui te montre le chemin de illégalité.

      • Ici, tu vois juste!!!

        si les chinois viennent nous marcher dessus, comme si nous étions des essuies-pieds, c’est parce que nos dirigeants sont minables!

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