L’Etat malien et ses partenaires Anglogold Ashanti et Iamgold (principaux actionnaires des mines de Sadiola et Yatela), ont du mal à s’entendre sur le nouveau projet d’exploitation aurifère. Face à cette situation, les travailleurs semblent prêts à prendre la relève, en cas de retrait définitif de la SEMOS (Société d’exploitation des mines d’or de Sadiola).
Selon des observateurs, ces miniers disposent de la technicité qu’il faut pour continuer cette exploitation. Leurs soucis ne visent autre chose qu’à éviter le chômage. Si les deux mines doivent fermer, les travailleurs maliens de Sadiola et de Yatela ont leur plan B pour la continuité à condition que les princes au pouvoir les y autorisent. Une manière pour les travailleurs victimes de licenciement, de faire croire aux autorités qu’en cas de retrait des principaux actionnaires de la SEMOS (Anglogold Ashanti et Iamgold) ils seront là pour assurer la relève.
Lors d’un conseil d’administration, les deux partenaires décideront de la mise en veilleuse de la mine. Ce qui engendrerait une vague de licenciement de 1700 employés. 100 seront remerciés après la prise de la décision, 730 dès début 2018… Et cela concernera les domaines de géologie et la topographie. Seuls 80 employés seront maintenus pour l’entretien des machines.
Cela pourrait engendrer également une perte énorme pour l’Etat malien, les entreprises partenaires (59) de la mine et les fournisseurs. En témoignent les diverses taxes payées régulièrement par la Direction de la mine. On peut noter une patente annuelle de 545 million (2016); des impôts et taxe de 32,7 milliards (2016); une cotisation annuelle à l’INPS de 3,4 milliards; un investissement de 660 millions dans la commune de Sadiola. S’y ajoute le règlement de la facture des fournisseurs à hauteur de 56 milliards par an. Aussi, les entreprises partenaires seront profondément sevrées de ressources financières.
Source lejecom
Pour le paisir des conquistador ?
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