Les travailleurs nationaux des mines ont estimé qu’ils sont laissés pour compte au profit des expatriés. Ni le traitement salarial n’est égal, ni les avantages. Et, pourtant, ils estiment qu’ils font le même travail sinon mieux que ces expatriés venus d’autres pays. Et, avec cette situation qui a perduré, le syndicat n’entend plus se laisser faire. C’est au moment où le ministre des mines annonce l’inauguration d’une nouvelle mine à Tabakoto que les travailleurs montent au créneau pour dénoncer l’exploitation de l’homme par l’homme de ces entreprises minières. Selon le secrétaire général de travailleurs de la mine, Yaya Traoré, les sociétés et entreprises minières, au-delà des revendications citées ci-dessus, refusent l’application de la convention collective des sociétés minières, géologiques, hydrogéologiques, la sécurité, la restauration et l’hébergement, l’installation d’une clinique SEMICO SA. Aussi, le syndicat demande à la société : d’arrêter le harcèlement des représentants des travailleurs, c’est à dire les membres syndicaux et la reprise immédiate de leur collègue Abdoul Karim Traoré au département du mining et une augmentation de salaire de 25% pour tous les travailleurs de SEMICO SA ; vingt et un jour de break pour les cadres maliens ; la révision à la hausse de la prime de risque à la mine souterraine de Ségala et de Tabakoto ; l’application immédiate en fin avril 2015 des résultats des évaluations de 2014. Pour se faire entendre, le syndicat a fait une ampliation à la direction Régionale de Kayes, à la Préfecture de Kénièba, à la Direction SEMICO, la SECNAMI, la Coordination Tabakoto-Loulo-Goukoto ; l’UNTM Kéniéba ; la Synacome DE Kayes.
Fakara Faïnké
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