Dans le but de constater les activités de suivi environnemental, l’entreprise minière B2gold a ouvert ses portes aux hommes de médias…
Pour cette journée, le programme était essentiellement axé sur la visite du site de la pépinière, des zones réhabilitées, feux contrôlés. Occasion pour les hôtes du jour de s’imprégner également des efforts de la mine en matière de la gestion et la suppression de la poussière dans la mine et ces environs… Bref tout ce qui concerne les mesures de protections, de contrôle de pollution et des impacts de leurs opérations.
Cette activité du suivi environnemental était conduite par le directeur de l’environnement de la mine de Fekola, Diakalia Koné, accompagné de plusieurs membres de son équipe.
La visite a débuté par le site de la pépinière située dans un jardin. Là, il est à noter que plus de 75 600 plantes de différentes espèces sont produites depuis 2018. L’année dernière, l’équipe environnementale a créé quatre pépinières communautaires et la production totale de ces quatre pépinières s’élevait à 30 000 pieds locaux, mais cette année, elle est en train de miser sur un minimum de 40 000 pieds. Sur cela, chaque pépinière communautaire sera tenue de développer des espèces fruitières pour le besoin de la mine et de la communauté. Il s’agit d’espèces sauvages comme le jujubier ; d’espèces domestiques et fruitières comme le papayer et l’avocatier ; et d’espèces ornementales… Non loin de là, plusieurs centaines de sachets noirs contenant de la terre sont en attente d’ensemencement sous un hangar aménagé.
A ce jour, plusieurs dizaines de mètres de terres ont déjà été réhabilitées.
A ce jour, B2gold a réhabilité 70 hectares de terre dans la mine de Fekola dont 38,5 hectares pour l’année 2023. La poursuite des engagements de réhabilitation compensatoire permettra à la mine de réhabiliter, à terme, 177 hectares à Fekola et dans la région de Kayes, en général.
Ensuite, la visite s’est poursuivie au niveau des routes pour constater les résultats de l’application de produits abats de poussière (Dust stop). Au début des opérations minières dans la mine Fekola, c’est l’eau qui était utilisée comme moyen de suppression de la poussière. Aujourd’hui, les responsables de l’environnement ont pu apporter des innovations environnementales majeures afin de contrôler la poussière. Parmi 5 produits, le choix a porté sur Dust Stop, un produit à base de sucre, venu du Canada. Et ce produit nécessite moins d’eau, et il permet de réduire la poussière de 60%. Ainsi, 18 km de pistes sont aspergés à l’intérieur et à l’extérieur de la mine. De plus, 5 km de pistes communautaires sont également prévus pour l’atténuation de la poussière.
Autre activité environnementale ? II s’agit de feux de brousse provoquée et contrôle pour protéger les installations sensibles contre les feux de brousses anarchiques qui sont légion en cette saison sèche.
Pour sa part, le directeur de l’environnement de B2gold, Diakalia Koné précise : « Nos engagements, tels que consignés dans l’étude impact environnementale et sociale de la mine de Fekola, dit essentiellement qu’en matière de réhabilitation, la mine est tenue dans le cadre de la fermeture de réhabiliter toutes ces zones de perturbation. Il s’agit zones perturber par nos activités ; restaurer l’état naturel. Avant le début des opérations, ici, c’était une vraie forêt, galerie, donc les efforts de réhabilitation doivent aller dans le sens de rapprocher ou recréer cet état naturel qui a été perturbé par nos activités ».
Jusqu’en 2022, les efforts globalement sur les talus et les zones d’emprunts, ajouta-t-il, que notre société a réhabilité est cumulé à 29 hectares. Cette année, les efforts ont été concentrés sur 35,5 hectares et dans le cumulé on a, à peu près 70 hectares de terres réhabilitées.
Avant d’indiquer qu’au-delà, il y a un autre engagement qu’on appelle les réhabilitations compensatoires. Ils concernent les réhabilitations qui ont eu hors du site de Fekola : « C’est pourquoi les efforts sont concentrés au niveau de certaine forêt classée dans la ville de Kayes (entre 2022 et 2023). Ce qui donne un projet de 38 hectares. A ce niveau, nous avons 177 hectares que nous devons réhabiliter dans le cadre de nos engagements de compensation obligatoire ».
Concernant les espèces de plantes et d’herbes ? Mr Koné précise que tous ces espèces sont consignées dans l’étude impacte environnementale. « Donc, essentiellement les efforts de réhabilitation favorisent les essences locales. Nous avons une trentaine dans l’étude environnementale et sociale… Le coût global annuel de réhabilitation se chiffre à plus d’un million de dollar (600 à 700 millions F CFA).
Mohamed Sylla
Envoyé spécial