Dans le cadre de la polémique soulevée par la dégradation du fleuve à cause de l’exploitation minière à Kénieba, certaines voix se sont levées pour demander le départ des Chinois du site minier. Cette décision ne semble pas plaire à certains villageois qui estiment que les Chinois ne sont pas les seuls coupables dans la pollution du fleuve.
Interrogé par Ablaye Koné, Mamadou Danfaga, membre du regroupement de jeunes, collectifs leaders et sympathisants de Kénieba, souhaite qu’ilfailletrouver un terrain d’entente dans cette situation d’exploitation des Chinois à Kéniba. Selon lui, « on doit faire en sorte que les travaux se fassent dans la légalité afin qu’ils n’impactent pas sur l’environnement». Mais il trouve que le départ des Chinois de la localité n’est pas une solution.
Aux dires de ce jeune, l’arrivée des Chinois à Kénieba a été très bénéfique pour la population. Car, dit-il, ils ont, non seulement, contribue au développement de la localité, mais aussi beaucoup réduit le chômage des jeunes.
Compte tenu de l’importance de la présence des Chinois à Kénieba, ce jeune a invité les plus hautes autorités à s’impliquerdavantage pour que cet investissement puisse continuer au bénéfice de la population.
De son côtéaussi, Mamadou Lambagana Diallo, secrétairegénéral du conseil local de la jeunesse de Kénieba,a fait savoir que « les Chinois ont apporté plus de bienque de mal à Kénieba».À ses dires, l’investissement des Chinois a permis qu’onn’aitplus besoin d’aller à Bamako aujourd’hui pour avoir certaines choses.
Selon lui, grâce à la présence des Chinois, il est possible aujourd’hui à Kénieba de rassembler beaucoup d’engins, notamment les pelles, les chargeurs, les motos Djakarta, moto taxi, etc.
Pour ces jeunes, lesChinois ont, non seulement, offert de l’emploi à la jeunesse de Kénieba, mais les ont aussi formés. « Ils ont construit des écoles, des forages. La construction d’un centre de santé est en cours »,ont-ils indiqué avant d’ajouter que la collaboration avec les Chinois est beaucoup plus avantageuse pour la population que leur départ.
Dans la même logique, Mamoutou Diallo, devant sa boutique a témoigné :« les Chinois m’ont beaucoup soutenu dans le cadre de mon commerce. J’étais à bout de souffle lorsqu’ils m’ont financé. Aujourd’hui, je gagne bien ma vie ».
Au niveau du village de Djoulafoudou Bada également, les vieux sont contre tout départ des Chinois de Kénieba, car ils estiment que ces Chinois ne sont pas les seuls auteurs de la pollution du fleuve : « On les reproche de polluer le fleuve alors qu’ils ne sont pas les seuls coupables. D’ailleurs, ils sont venus trouver que le fleuve était dégradé par certains exploitants locaux », a indiqué le chef de village Djoulafoudou.Pour lui, la contribution des Chinois est trèscapitale pour le développement de leur village.
À le croire, les Chinois offrent, chaqueannée, à la population des fournitures scolaires en plus de la construction d’écoles et des forages. Lui et son conseiller Kaba Sissoko exprimé leur souhait : « notre souhait n’est pas le départ des chinois de chez nous ».
Par contre Sory Sissoko juge : « Les premiers responsables de cette situation sont nos dirigeants eux-mêmes qui ont tous des machines dans le fleuve,depuis des années ».
À noter que contrairement aux populations de Fadougou dans la zone minière de B2GOLD, qui s’indignent de l’attitude de dirigeants de la mine, les notabilités et la jeunesse s’opposent, quant à elles, contre tout départ des Chinois de Kénieba.
Issa Djiguiba
Une activité non encadrée et exercée par des détenteurs d’autorisation et de non autorisation est une activité informelle. Les autorités malienne doivent s’impliquer auprès des sociétés minières qui opèrent dans ces localités pour qu’elles acceptent d’encadrer les mines à petite échelle en leur cédant une partie de leur réserve pour servir de couloir d’orpaillage, en créant pour eux des collecteurs, des comptoirs d’achat et des structures de micro-credit, en leur formant dans la gestion de l’environnement, cela en guise de solidarité nationale et de développement communautaire. Les autorités malienne doivent interdire purement et simplement l’exploitation par draguage et la délivrance des autorisations de draguage dans le lit du fleuve.
” … Mamadou Danfaga, membre du regroupement de jeunes, collectifs leaders et sympathisants de Kénieba, souhaite qu’il faille trouver un terrain d’entente dans cette situation d’exploitation des Chinois à Kéniba. Selon lui,
« on doit faire en sorte que les travaux se fassent dans la légalité afin qu’ils n’impactent pas sur l’environnement»…
… Pour ces jeunes, les Chinois ont, non seulement, offert de l’emploi à la jeunesse de Kénieba, mais les ont aussi formés. « Ils ont construit des écoles, des forages. La construction d’un centre de santé est en cours »,ont-ils indiqué avant d’ajouter que la collaboration avec les Chinois est beaucoup plus avantageuse pour la population que leur départ. ” …///…
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Un raisonnement sensé.
L’idéale serait de continuer à contribuer au développement de la localité, à réduire le chômage des jeunes de Kéniéba, sans dégrader l’ENVIRONNEMENT,
tout en respectant les loi du pays et les Droits de la PERSONNE humaine.
” … « On les reproche de polluer le fleuve alors qu’ils ne sont pas les seuls coupables. D’ailleurs, ils sont venus trouver que le fleuve était dégradé par certains exploitants locaux », … ”
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En matière de respect de l’Environnement ce qui est valable pour les INVESTSSEURS étrangers, l’est aussi pour les natifs du pays.
La Localité doit pouvoir continuer à vivre après l’exploitation des mines sans dommage pour leur santé et leur bien-être.
Cela devrait être l’une des premières exigences des Autorités Maliennes et Locales avant d’autoriser toute activité. Ce devrait être aussi simple que ça.
Vivement le Mali pour nous tous.
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