C’est la maison des ainés de Bamako, qui a servi de cadre ce samedi 26 octobre dernier à la conférence débat sur la situation des 3 régions sud-ouest aurifères du Mali.
A l’initiative du réseau Joko Ni Maaya, cette conférence a regroupé la fédération des orpailleurs, les chefs de villages concernés, des responsables du gouvernement, des élus communaux et nationaux l’association des chasseurs Kontron ani Saané et plusieurs autres personnalités.
A la place des traditionnels discours lors des conférences débats, cette conférence a été plutôt une tribune d’expression de leurs déboires sur les sites aurifères.
Plantant le décor, Douga Sissoko, président des journées de concertations dira que cette initiative n’a d’autres objectifs que de créer un créneau pour permettre aux orpailleurs de soumettre leurs doléances aux autorités afin qu’elles puissent penser aux populations, savoir ce qu’elles vivent dans cette zone du pays.
Pour sa part Seydou I. Traoré, responsable de l’Association Joko Ni Maaya, a fait l’historique de la création de son association, qui a vu le jour en mars 2012. Avant d’ajouter que le pays est tombé dans un trou parce que nous avons perdu nos valeurs, abandonné nos traditions au profit du vol et de l’enrichissement illicite.
Selon lui, personne ne peut vivre de mendicité, qu’il est impensable que notre pays, cité parmi les pays aurifères d’Afrique et du monde, puisse avoir une population aussi pauvre.
Seydou Traoré affirme qu’il n’y a pas de bonne gouvernance au Mali d’où le slogan de leur association ‘’la prospérité partagée dans la sécurité et la paix’’.
Quant à Lacina Camara, président local de la Fédération des orpailleurs de Kénieba, il affirme qu’ils ont beaucoup de problèmes aujourd’hui. Que les orpailleurs font l’objet de toutes sortes de brimades et d’exactions de la part des autorités. Que leurs terres sont bradées au profit des multinationales et autres entreprises aurifères.
M. Camara ajoutera qu’eux les orpailleurs sont fatigués, mais que s’ils sont poussés à bout, ils n’auront d’autres choix que de réagir et Dieu sait qu’ils en sont capables.
Ce fut alors le tour des responsables des localités concernées : Djidjan, Kobada, Yanfolila, Misseni et Fourou.
Tour à tour les représentants des orpailleurs de ces localités visiblement très remontés ont émis tous presque les mêmes doléances à savoir : respect du droit coutumier, la cessation des exactions et autres méfaits des agents de sécurité et les forces de l’ordre sur les orpailleurs.
S’en est suivi une série de témoignages d’élus locaux et de chasseurs qui n’ont pas manqué de saluer l’initiative de l’Association Joko Ni Maaya avant de pointer du doigt des pratiques peu orthodoxes des forces de l’ordre. Ces intervenants ont aussi demandé à l’Etat d’associer les responsables locaux lors de la signature des titres miniers avec les entreprises aurifères.
A noter que depuis bientôt 6 mois, des troubles sérieux secouent des zones d’orpaillage et qui se sont soldés parfois par des morts d’homme et des dégâts matériaux importants.
Ces débats fructueux ont prouvé que ces orpailleurs ne sont pas des pagailleurs mais des chercheurs de solutions pacifiques aux exactions qu’ils subissent fréquemment. A la fin de la rencontre nous cherché à comprendre que signifie, Jogo ni Maaya, l’association organisatrice de ces débats et ce qu’elle fait et propose pour la résolution à long terme des problèmes récurrents dans les zones aurifères du Mali :
« l’Association JOKO ni MAAYA et partenaires stratégiques, regroupe des individus, des associations pour la promotion du co-entrepreneuriat et la Veille Citoyenne et Stratégique en respectant les valeurs sociétales et culturelles de JOKO (comportement) et MAAYA (humanité) et le respect de l’éthique de co-entreprendre de JO SEN SABA, à savoir KODON (Connaissance), BAARA (Travail) et Tilenenya (Droiture) »
Située à Badalabougou SEMA I, Rue 63, porte 155, B.P. E605, Bamako, Mali Site web :www.maaya.ml / www.cco-entrepreneuriat.org e-mail : jokonimaaya@maaya.ml Tél. (+223) 66 78 32 52 – 73 4046 36 / 66 02 76 69 – 64993393 abdoulaye@niangfoundation.org/seyitra@gmail.com, cette association a sillonné de nombreuses zones avant d’élaborer, avec ses partenaires, cette note technique dont nous vous présentons quelques grandes lignes :
« …Le Village de Koffing à Kéniéba, couvert par un droit minier partagé entre deux co-entreprises de production industrielle d’or à savoir le Complexe Loulo-Gounkoto et la Société ENDEAVOUR qui reconnaissent implicitementle droit de la Communauté sur les terres en se soumettant aux rituelles du Village. Le Chef de Village, qui accepte les Sociétés dans ces conditions, consent implicitement que sa Communauté de Localités soit destinatrice du mouvement du capital, des industries, des gestionnaires, des ingénieurs et des ouvriers qualifiés et non-qualifiés pour l’émergence de co-entreprises aurifères afin de développer davantage la capacité de création de croissance économique globale de la Nation du Mali.
La cohabitation entre les co-entreprises et la Communauté de Localités de Koffing a généré une situation de menace sur la stabilité caractérisée par la décision des sociétés d’exploiter chacune leur surface et d’expulser simultanément tout orpailleur de leur domaine privé face à la détermination de la Communauté de préserver son droit coutumier pour l’exploitation de leurs terres , seules sources de survie, de création d’emplois et de richesse. Face à cette situation, le Chef de Village de Koffing a déclaré publiquement être le premier homme à tomber sur le champ de bataille pour la Défense de la population qui a consenti d’énormes sacrifices humains pour la paix et la sécurité du terroir et la recherche et l’exploitation de l’or.
Convaincu de la détermination du Chef de Village et de ses administrés pour l’Honneur de Koffing de lancer l’offensive sur les usines et les gardes recrutés par les Sociétés minières, le Président de la Fédération des Orpailleurs du Cercle de Kéniéba, Monsieur Lassine Camara a lancé un cri d’alarmes en direction des autorités. Il a appelé Dr. Niang Abdoulaye, un natif de Kéniéba, connu pour ses activités en faveur des Communautés de Localités aurifères notamment au sein de l’Association JOKO ni MAAYA et la Coordinationdes Associations des Cercles de Kayes (CADERKA), sa participation au Forum de Sitakili sur l’or de novembre 2011.
Les actions préliminaires ont permis de réduire la tension avec la libération par la justice des 5 orpailleurs arrêtés par le Chef de Brigade de la Gendarmerie sur plainte des détenteurs de droit minier. L’arrivée d’une équipe pluridisciplinaire de 10 membres sous l’égide de la CADERKA, de l’Association JOKO ni MAAYA et partenaires stratégiques (Association KONTRON ni SAANE, UACDDDD) formant le Réseau Citoyenneté et Co-entrepreneuriat venant de Bamako sous le leadership de Dr. Abdoulaye Niang, Président de la CADERKA les 2, 3 et 4 octobre avec le conseil ferme de n’attaquer ni les biens, ni les personnes, ni les services, a contribué à réduire la tension.
Le non-respect de l’engagement du 30 septembre 2013 au cours d’une réunion organisée par le Préfet, qui consistait à « montrer une surface » pour l’orpaillage traditionnel à Koffing en attendant l’arrivée des industries extractives de l’or de surface et de l’or du sous-sol, a fait monter la tension et la perte de confiance entre les parties. En effet, la Direction de SOMILO s’est déclarée incompétente à montrer une surface où les populations peuvent « squatter » pour l’orpaillage traditionnel au motif que cela équivaut à « légitimer l’illégalité » avec la mention que c’est à l’État de trouver une surface.
Le sous-Préfet, représentant de l’État, interpellé sur la question s’est déclaré incompétent à montrer une surface au motif que l’Administration locale n’est ni associée à la distribution des permis ni dépositaire des permis. Il a fallu l’intervention de la mission de la CADERKA/JOKO ni MAAYA et partenaires stratégiques pour faire baisser la tension.
La mission a noté la volonté collective et la détermination partagée des Chefs de Village et leurs populations de mourir sur le champ de bataille pour la défense de leur territoire que de mourir par la honte et faire souffrir leur famille par la faim. Elle a aussi noté la volonté collective et la détermination partagée au sein de la Communauté de Localités de Kéniéba à exercer leur droit de surface face à celles des Sociétés ENDEAVOUR et SOMILO et à protéger leur droit minier sur le territoire de Koffing.
Dans une telle condition, la réunion des Chefs de Village du 4 octobre sous l’égide de la Fédération des Orpailleurs a décidé de venir à Bamako le 24 octobre 2013 afin de rencontrer le Chef de l’État pour une solution définitive au problème crée par la distribution de permis avec un bail de 99 ans sans tenir compte des Villages qui n’ont plus de droit de jouissance de leurs terroirs et aucun espace vital. La Communauté de Localités aurifères de Kéniéba a réaffirmé la volonté collective et la détermination partagée de se défendre contre toute discrimination économique et sociale.
La Communauté de Localités a renouvelé la demande d’assistance à l’Association des Ressortissants de Kéniéba à Bamako, la CADERKA, l’Association JOKO ni MAAYA et partenaires stratégiques afin de renforcer sa capacité de négociation avec l’État du Mali. Elle cherche à obtenir:
- Le droit de surface en faveur des orpailleurs sur tout le territoire de Kéniéba sans perte de temps dans les discussions car les détenteurs de droit minier ont recourir au déguerpissement, la démolition des fermes agricoles et à l’interdiction de l’orpaillage, la seule source de création et de rétention d’emplois et de la Richesse de la Nation;
- La fin de l’exclusion de la Communauté de Localités dans le mouvement du capital d’investissement, des industries, des gestionnaires, des ingénieurs, des ouvriers qualifiés et non-qualifiés ». Sans cela, le risque de recourir aux techniques ancestrales de faire « disparaitre l’or » devient réel avec l’arrêt brusque de production industrielle de l’or sur tout le territoire de Kéniéba ;
- La fin des pratiques de l’apartheid sur le territoire de Kéniéba avec l’accès généralisé de la disponibilité des services de base essentiels dans la Communauté de Localités comme ils existent dans les Cités minières (électricité, eau potable, route goudronnée, hôpital, habitation, Facilités de Formation à l’Employabilité dans les industries minières, de sous-traitance comme l’école de mine et agricoles comme l‘incubateur pour l’entrepreneuriat agricole et de sport), et
- Les Services de Sécurité pour protéger la Communauté de Localités des attaques contre la sécurité économique, la sécurité du capital et la sécurité humaine et sociale en renforçant notamment la capacité d’intervention de la Brigade de Gendarmerie de Kéniéba en moyens de transport.
…La situation de menace de Koffing doit être gérée afin d’éviter que les Régions du Sud-Ouest de Kayes, Koulikoro et Sikasso, abritant les zones aurifères, se trouvent dans une situation d’insécurité économique, d’insécurité du capital, d’insécurité financière et d’insécurité humaine et sociale, la pire forme d’extrémisme violent en réponse à la pire expression d’attitude déviante et de mépris. La situation de menace de Koffing est une opportunité pour instituer des Règles de Rétention d’Emplois et de Richesse de la Nation conformes à la Vision de Prospérité partagée qui apporte la stabilité, la paix et la sécurité.
Cette Note Technique est une contribution du Centre Senè et son partenaire stratégique le Réseau pour la Citoyenneté et le Co-Entrepreneuriat en ayant à l’esprit l’observation faite à la Conférence « Ensemble pour le Renouveau du Mali » organisé par la France et l’Union européenne à l’intention des intellectuels, des médias, de la société civile et de la classe politique dans leur devoir citoyen.
« …Dr. Niang, qui est associé au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique de la National Defense University des États-Unis (Université de la Défense Nationale), propose pour une meilleure articulation du Plan de Défense sous la Loi 04-051 du 23 NOV 2004 d’introduire un Système de Défense reposant sur trois (3) pieds:
- La Défense économique axée sur la Norme 4S Co-entreprise économique afin de libéraliser en même temps de réguler le mouvement du capital d’investissement, des industries minières, minérales et agricoles et des services, des gestionnaires, des ingénieurs et des ouvriers qualifiés et non-qualifiés vers une Communauté de localités pour développer davantage sa capacité de création de croissance économique globale selon la Vision de la Prospérité partagée dans la Stabilité, la Paix et la Sécurité (VPSPS). La conformité à la Norme 4S Co-entreprise économique protège la Branche de la co-entreprise africaine économique d’attaques contre les 4S à savoir la sécurité économique, la sécurité du capital, la sécurité financière et la sécurité humaine et sociale, la pire forme d’extrémisme violent et d’expression d’attitude déviante;
- La Défense civile axée sur le Standard S2 de Seuil de Sécurité économique et sociale qui offre plus d’opportunités à une Communauté de localités de développer et de renforcer davantage sa capacité de Rétention d’Emplois et de Richesse de la Nation en stimulant et sécurisant sa participation aux différents mouvements du capital d’investissement, des industries, des gestionnaires, des ingénieurs et des ouvriers qualifiés et non-qualifiés pour être de la classe moyenne de richesse. Le Standard S2 protège la Communauté de Localités des risques de rébellion armée et sécessionniste en faisant de la Communauté la première ligne de défense en cas d’attaque sur les 4S et de source de renseignement sur les activités des Organisations de culture d’attitude déviante, les Organisations d’extrémisme violent et les Sociétés Secrètes locales et étrangères menaçant la paix et la sécurité locales, nationales et internationales, et
- La Défense militaire axée sur la Norme 4S Co-Entreprise sécuritaire pour le mouvement du capital d’investissement, des industries militaires, des gestionnaires, des ingénieurs et des ouvriers qualifiés et non-qualifiés vers la Communauté de Localités de Tessalit, localité géostratégique, pour l’émergence de la Co-Entreprise Sécuritaire du Sahara (COESS), une entreprise multinationale sécuritaire. La COESS, disposant de forces spéciales servant de dissuasion permanente et capable de mener de façon efficace la lutte contre les Organisations de Culture d’Attitude Déviante et les Organisations d’extrémisme violent, si elle existait serait intervenue à IN AMENAS, ARLIT, Nairobi, Ouganda, République démocratique du Congo, en République Centre Africaine, Nigéria, Somalie partout et sécuriserait le Sahara et les voies maritimes.
Les décrets à prendre en Conseil de Ministre axé sur l’Acte de Stabilisation et de Réquisition sous le Plan de Défense seront en conformité avec l’Article 6 de la Loi 04-051 du 23 NOV 2004 stipulant que :
Ces décrets ont pour effet, dans le cadre des lois existantes, la mise en vigueur immédiate des dispositions qu’il appartient au Gouvernement de préparer et d’adapter à tout moment aux nécessités de la défense.
Ils ouvrent dans tous les cas, au profit du Gouvernement :
a) Le droit de requérir les personnes, les biens et les services ;
Le droit de soumettre à contrôle et à répartition les ressources énergie, matières premières, produits industriels nécessaires au ravitaillement et, à cet effet, d’imposer aux personnes physiques ou morales, en leurs biens, les sujétions indispensables aux besoins de défense. »
« … La question est de savoir comment et où déplacer tous les Villages du Cercle de Kéniéba qui sont dans un permis sans espace vital et aussi ceux des autres Cercles miniers du Mali ?
Agir maintenant sur le droit de surface de la Communauté de Localités de Kéniéba éviterait de faire du cas du Village de Koffing le détonateur d’une situation de menace généralisée. La mission CADERKA/JOKO ni MAAYA et ses partenaires, est sollicitée tous les jours par les populations de Kéniéba qui s’impatientent, pour être reçues par le Chef de l’État, seul à même d’éviter la situation de se transformer en affrontements.
La présente Note est mise à disposition pour faciliter les négociations avec la volonté collective et la détermination partagée au sein des Communautés de Localités notamment celle de Kéniéba d’obtenir le décret d’application relatif à l’Acte de Stabilisation et de Réquisition. Toutes les dispositions ont été prises afin de voir Kéniéba et partenaires sur la route de Koulouba à partir du 24 octobre jusqu’à la réception des représentants par le Chef de l’État »
Annexe 1 : Lettre de la CADERKA
Bamako, le 30 septembre 2013
Coordination des Associations des Cercles
de La région de Kayes (CADERKA)
À
Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale du Mali
Bamako
Objet : Visite d’intermédiation dans le site minier du Cercle de Kéniéba
Monsieur le Ministre,
Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance que l’Association de Développement du Cercle de Kéniéba à Bamako a été saisie une fois de plus par la Communauté de Localités des zones minières pour trouver une solution à la préservation de leur droit de surface et de leur droit d’utilisation des terres minières ancestrales dont le droit minier est détenu par des co-entreprises aurifères (État du Mali plus entreprises multinationales étrangères). La demande est supportée par le fait que les Communautés de Localités de Kéniéba ont pour source principale de création d’emplois et de richesse la production aurifère que la distribution de droit minier a souvent ignoré créant ainsi une situation de menace contre la paix et la sécurité nationales et internationales.
Sans des Règles de Rétention d’Emplois et de Richesse de la Nation, générés du développement de capacité de création de croissance économique globale de la Région de Kayes en faveur des Communautés de Localités, le risque devient grand pour cette région, zone de production minière par excellence et de destination préférée des co-entreprises minières. Cette menace a été partagée avec la Commission des Mines de l’Assemblée Nationale lors de la création de la Société des Mines de Gounkoto, S.A. (2012), le Forum de Sitakily de 2011, organisé conjointement avec la Diaspora de Kéniéba à Bamako et en France, et le Président élu (2013).
Pour répondre à la sollicitation de la Communauté de Localités affectée, l’Association de Kéniéba a saisi la Coordination des Associations de Développement des 07 Cercles de la Région de Kayes à Bamako (CADERKA), pour répondre à la demande pour assistance de la Communauté de Localités. La CADERKA, enregistrée sous le récépissé No 0155 du 17 juillet 2009, est une organisation de la Société Civile émanant des Associations de Développement des Cercles de la Région de Kayes créées par les ressortissants et sympathisants de cette région à Bamako.
La CADERKA est apolitique et a pour mission de susciter, de promouvoir et d’appuyer toutes les actions de développement dans la Région de Kayes et de servir également d’interface entre les populations de la région de Kayes et l’État tout en accompagnant celui –ci dans l’accomplissement de ses fonctions régaliennes au profit de cette Région. La CADERKA est intervenue plusieurs fois dans le site minier dans la Région de Kayes autour des problèmes similaires dont le cas de Sadiola et de Sitakily.
La CADERKA a pris des contacts avec les Ministères de la Justice, de la Sécurité et des Mines et la Communauté de Localités affectée pour calmer la situation avec la promesse de s’engager pour trouver une solution durable de sortie de crise qui préserverait leur droit de surface sous des conditions précises. Une visite de terrain a été décidée par la CADERKA les 2 ; 3 et 4 octobre 2013 afin de mieux comprendre la situation de menace sous la coordination du Président, Dr. Abdoulaye Niang.
La CADERKA souhaite rencontrer le Préfet et fonctionnaires, les Maires et Conseillers, les Chefs de Village et Conseillers, le Président des Chasseurs, le Conseil de Cercle, la Communauté de Localités affectée, les co-entreprises aurifères impliquées et toute autre personne ou structure. Toute assistance du Gouverneur de la Région de Kayes, du Préfet de Kéniéba et toute autre bonne volonté seraient la bienvenue pour cette Initiative.
Cette Initiative, qui se veut conforme à l’engagement de la CADERKA concernant la Vision de la Prospérité partagée dans la Stabilité, la Paix et la Sécurité, peut-être d’importance pour le Ministre de l’Industrie et des Mines qui s’est déclaré prêt à auditer l’économie des mines pour une meilleure défense des intérêts des Communautés de Localités, de l’État et des entreprises privées nationales et étrangères. Suite à cette visite, des propositions concrètes pour stimuler le développement de la capacité de création de croissance économique globale par les mines de la Région de Kayes, selon des Règles de Rétention d’Emplois et de Richesse de la Nation en faveur des Communautés de Localités de la Région, seront partagées avec toutes les parties prenantes.
Tout en espérant que notre lettre trouvera une écoute attentive, Monsieur le Ministre, veuillez recevoir nos sentiments les plus distingués.
Les contacts du Président sont : téléphone 73404636, e-mail abdoulaye@niangfoundation.org.
Le Président
Abdoulaye Niang, Ph.D
Ampliations :
Ministre de la Justice et Garde de Seaux …………..1
Ministre de la Sécurité ……………………………….…… 1
Ministre de l’industrie et des Mines ………………… 1
Gouverneur de Kayes………………………………………. .1
Préfet de Kéniéba……………………………………………….1
Assemblée régionale de Kayes………………………….. 1
Conseil de Cercle de Kéniéba……………………………..1
Communauté de Localités………………………………….1
Chambre de Mines…………………………………………….1
Communes Rurales ……………………………………………2
Harber Maiga et L.D, Option
Comment faire pour reglementer l’orpaillage?
Il faut reconnaître que c’est une activité qui pollue l’atmosphère, qui met en danger la vie des orpailleurs meme, qui degrade la nature.
C’est une activité très mal encadrée dans notre pays.
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